- Valentina : Mathieu... Embrasse-moi.
C'est tout ce que j'attendais.
Ma bouche fond sur la sienne avec une telle rapidité qu'elle me surprend moi-même. Mes mains quittent ses hanches pour venir attraper ses joues, ce qui me permet d'approfondir no...
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21 août 2019 - Villa Berdia, Ile de Comino - 03H51
Mon téléphone, qui vibre à côté de moi, me réveille. Je le prends, maudissant celui qui me dérange en pleine nuit.
En voyant l'heure, je baille, il est beaucoup trop tôt. Mais en voyant la notification revenir, tout s'estompe. Nana est en hypo.
Je descends lui chercher un petit sachet de sucre et sa boisson favorite. Quand je remonte, un bruit venant de sa chambre me fait faire un petit détour.
J'éteins l'alerte et ramène le téléphone dans ma chambre ou la brune dors toujours profondément. Je m'assois à côté d'elle et essaie de la réveiller en pinçant son nez, mais elle se tourne. Putain.
- Nana, t'es en hypo vient prendre ce que je t'ai ramené.
Elle bougonne, se met sur le ventre et tourne sa tête vers moi.
- Allez, c'est important, ça ne durera que 2 minutes.
- Valentina : Mais j'ai mal au ventre...
Je pose ma main sur son dos pour le caresser. En espérant que ça l'apaise.
- Il faut que tu prennes du sucre Nana, t'es à 0,43.
Elle commence à pleurer, mais j'ai fais quoi ? Je m'allonge sur le côté, face à sa tête.
- Ne pleure pas bébé, s'il te plaît, qu'est-ce qu'il y a ?
- Valentina : J'ai trop mal au ventre, je ne peux pas manger, je préfère que tu me fasses une piqûre de Glucagon.
Je remonte ma main sur ses cheveux, pour lui dégager le visage.
- Ok, je vais faire ça. Arrête de pleurer s'il te plaît.
Je redescends, la tête dans le cul. Je l'ai appelé bébé putain de bordel de merde. Je prends un Doliprane avec un verre d'eau et sa piqûre présente dans une boîte orange dans le frigo.
Quand je remonte, je jette un coup d'œil à mon téléphone, 0,29 putain, elle fait que de descendre, et hyper rapidement.
J'allume ma lampe torche, descends un peu son short et lui administre le contenu. C'est devenu pratiquement normal pour moi.
Tant mieux, si ça doit devenir ma meuf faut que je sache m'en occuper.
Elle prend au moins son médicament, avant de se rendormir directement. Je prends le premier pull qui passe, un noir avec un bandeau jaune, et l'enfile pour aller fumer ma cigarette sur le balcon.
Je ne lâche pas mon téléphone, vérifiant que sa glycémie augmente. Je regarde mes mails, rien de nouveau. En recevant celui de la SNEP hier quand j'étais en studio, j'ai halluciné, je vais bientôt avoir mon premier disque d'or.
