PDV VALENTINA
30 juillet 2019 - Clamart, France - 21H23
- Chloé : Mais t'imagines même pas, genre, il a commencé à me demander si ça allait et tout, genre le gars tout doux et tout. Euh frère, si j'ai choisi un gars de la street ce n'est pas pour être JUSTE caressée par ta teub, j'aurais pris un Jean-Charles sinon. Je ne sais pas démonte moi gars aussi.
Ça, c'est elle tout craché. Me raconter comment Ormaz baise, j'en suis très heureuse franchement. Après la vision de Zeu en train de ken pendant le festival, c'est maintenant la vision de mon meilleur ami démontant ma meilleure amie qui me vient en tête.
Horrible.
Mais au moins elle, elle a une vie sexuelle quoi.
- Bah dis lui, direct, tu rentres dans le vif du sujet et tu lui dis ce que tu veux.
Elle hoche la tête et vide son verre cul-sec tandis que je suis avec mon éternel caprisun. J'en serais jamais lassée de cette boisson. C'est le Graal.
- Chloé : Et toi alors avec le Polak ?
- Tout à l'heure, on était dans ma chambre, il avait sa tête dans mon cou, mes mains dans ses cheveux et les siennes sur mes hanches en dessous de mon pull, et tu sais, quand je suis assise, j'ai ce petit amas de graisses entre celle-ci et mes cuisses. Bah, il a attrapé ça, il serrait de ouf, je croyais, il allait me prendre sur ce meuble et putain heureusement qu'Ormaz est arrivé, je lui aurais sauté dessus aussi.
Elle écarquille les yeux et commence à bouger ses sourcils.
- Commence pas à croire des choses, on est potes hein, mais parfois, j'ai des petits moments de faiblesse où comme toi avec Ormaz, j'aimerais qu'il me défonce quoi.
- Chloé : Mais où est passée la petite Val, qui a fait sa première fois avec le bourgeois Léopold-Eudes-Marceau ?
Je pars en fou rire en entendant son prénom. Oui, je suis vraiment sortie avec un gars qui s'appelait comme ça, je regrette d'ailleurs, le gars baise comme une merde. Comme tous les fils de gros bourge finalement je pense.
C'est peut-être pour ça que ma mère est sortie avec un gars de cité du 92.
La blonde me prend par la main quand la musique se met en route et on se retrouve à danser ensemble au milieu de mon salon.
Mais je vais très vite m'asseoir, car je commence à m'essouffler, ce n'est pas normal, mais je n'y prête pas attention, c'est sûrement la fatigue. À ce moment-là, Ormaz sort de la cuisine, suivit du bond et de son manager. Tous les 3 viennent sur le canapé et se servent à boire.
- Mathieu : Bon bah les gars, on part à l'archipel de Malte, visiter trois des quatre îles qui sont habités en 4 semaines. On a accès à des studios là-bas. Et faut vraiment que j'avance sur ma mixtape.
Les gars crient de joie et lèvent leurs verres pour trinquer. Flav à côté de moi me sourit et on entame une discussion sur le polonais. Je ne sais pas pourquoi tout le monde me parle de lui.
Mais il est hyper cool en vrai, je n'avais pas encore eu l'occasion de beaucoup lui parler, et après discussion, on pourrait très bien s'entendre. Il est posé, organisé, il est sévère avec Mathieu et c'est tout ce dont il a besoin.
- Flav : Alors, tu viens avec nous en vacances ?
- Je ne sais pas, ça dépend, c'est quand ? Et je ne sais pas si Mathieu veut que je vienne, il veut peut-être faire une réelle pause par rapport à ici et je lui en voudrais pas, même si les gars vont me manquer.
- Flav : T'as autre chose de prévu ?
- J'ai un rendez-vous médical demain, mais sinon, non rien avant septembre.
Il me sourit, mais avant de pouvoir me répondre, Mathieu lui pose une question sur ce qu'il aurait de prévu à faire avant de partir.
Tout d'un coup, une pointe dans le cœur me fait grimacer. Merde non, ce n'était pas arrivé depuis plus d'un an, ça ne va pas arriver maintenant. Pas en pleine soirée. La douleur est telle que je n'arrive pas à reprendre mon souffle.
Je regarde Moctar et Zeu pour avoir de l'aide, mais, tout deux sont occupés à parler avec Elyo et Chlo. Je me lève, titubante et essaie d'atteindre mon tensiomètre dans la cuisine. Une fois arrivée, je me tiens au mur, inspire difficilement et essaie d'aller le plus vite possible au niveau de ma boite à pharmacie.
Je sors mon appareil, ça devient compliqué pour moi, je suis essoufflée pour un rien. Je le place sur mon bras gauche, au-dessus du coude et appuie sur la prise de tension. En attendant le résultat, je pose mes deux mains à plat sur le plan de travail, en tentant de reprendre, en vain, un rythme respiratoire normal.
Ma tête tourne énormément, mais je vois très bien les chiffres qui s'affichent, Systole 195/Diastole 156, Battements 187 par minutes. Bordel. C'est critique à ce niveau-là.
Je cherche mon téléphone dans ma poche arrière pour appeler une ambulance, mais ne le trouve pas, j'ai dû le laisser sur la table basse. Putain de merde. Il faut que je reparte vers le salon, mais des palpitations s'ajoutent, je sais que la perte de connaissance vient juste après.
Je marche vers le salon mon tensiomètre à la main, mais le lâche quand j'arrive dans celui-ci. Les regards se tournent enfin vers moi, et avant de moi-même tomber, je lâche un prénom que je n'aurais pas cru entendre venir de ma bouche dans un moment comme ça.
- Mathieu...
Le sol se rapproche à grande vitesse, mais des bras me retiennent et me couchent délicatement sur le sol, la personne sur ma gauche. Les bras que j'attendais, les bras de mon blond.
- Mathieu : Nana ! Nana putain qu'est-ce qu'il se passe ?!
Ormaz se place à côté de moi, à droite et je sais que c'est le seul avec sa copine et Zeu qui peut comprendre ce qu'il se passe.
- Pointe à répétition, essoufflement pour des efforts minimes, étourdissements, palpitations, 195/156 et 187 de BPM.
- Ormaz : Putain Val, voilà VOILÀ pourquoi, c'est mieux que tu habites ici ! MERDE !
Il sort son téléphone, je me tourne vers Mathieu et donne tous les efforts possibles pour venir placer ma main gauche sur sa joue. Il a l'air paniqué le pauvre, je m'en veux de ne pas l'avoir prévenu.
- T'es beau, tu sais...
Il prend ma main entre les siennes et l'embrasse tendrement. J'en pleurerais presque. Mais je n'ai pas le temps de dire autre chose ou de faire quoi que ce soit d'autre, mes yeux se ferment malgré les appels incessants de mon beau rappeur.
•••
Alors mes petits Joro', comment vous imaginez la réaction du polak dans le prochain chapitre ?
Vous découvrez enfin la deuxième pathologie de Nana, pourquoi elle ne l'a pas dit au Polonais ?
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce début, car on arrive aux dix premiers chapitres.
Koeur, Lulu <3
🧡🧡🧡
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𝑴𝒂 𝑵𝒂𝒏𝒂 | 𝑷𝑳𝑲 | TERMINÉE |
Fanfiction- Valentina : Mathieu... Embrasse-moi. C'est tout ce que j'attendais. Ma bouche fond sur la sienne avec une telle rapidité qu'elle me surprend moi-même. Mes mains quittent ses hanches pour venir attraper ses joues, ce qui me permet d'approfondir no...