PDV VALENTINA
22 février 2020 - Paris, France - 17H03
15 minutes sont sûrement passées depuis mon arrivée dans le sous-sol. Je signe les papiers et après quoi ? Je meurs tuée par balle juste parce qu'il ne sait pas gérer son argent ?
- Tu as un stylo au moins ?
Les deux se regardent, les cons. Me demander de signer, mais ne rien ramené pour le faire.
Je commence à rigoler, la crédibilité s'envole petit à petit.
- Oh les racailles du dimanche, je vous jure, non mais séri-
Un nouveau coup de poing atterrit sur ma pommette cette fois-ci, d'accord, j'ai compris, je ferme ma bouche.
- Léo : Pourquoi t'as pas ramené de stylo ? T'es débile putain ! Je ne peux même pas aller en chercher un, les caméras sont débranchée seulement ici !
Pas toutes mon vieux, pas toutes les caméras...
Les deux se crient dessus, Bastien à baisser son bras, Léo à poser le pied-de-biche pour regarder dans ses poches.
Je m'avance doucement, pour arriver pas loin d'eux. Ma main se glisse doucement dans mon sas, pour attraper la bombe lacrymogène qui s'y trouve.
Ils ne font plus attention à moi, il va falloir que je les asperge et en même temps que je récupère l'arme du petit con.
Je garde la bombe dans ma main, fait tomber mon sac à main à mes pieds ce qui ramène l'attention à moi.
Je ne perds pas de temps et envoie tout vers leurs yeux, le plus jeune lâche ce qu'il a dans la main, je ramasse le pistolet tandis qu'ils se plient en deux, la main sur les yeux.
Je les tape plusieurs fois sur le derrière de la tête, ils s'écroulent et je me retrouve avec deux personnes, évanouies ou sûrement mortes, sur le sol de mon garage.
La panique s'empare de moi, l'adrénaline vient de redescendre.
Ok Valentina, t'as assommé deux mecs, mais et après ? Tu fais quoi ?
Je cours dans tous les sens, avant de mettre les 2 corps dans le coffre et de le renfermer. J'ai besoin de ma bonbonne d'oxygène, et faire l'aller-retour me prendrait 2 heures. Je vais aller à Clamart, puis je les déposerais au commissariat de là-bas après, quand je me sentirais mieux.
Mathieu ne doit plus être là, donc je serais tranquille pour réfléchir comment annoncer à des policiers que les deux personnes dans mon coffre sont mes agresseurs. Même si à première vue ça ne se voit pas.
Je prends le volant, et essaie de me détendre en allumant la musique. Mon arcade droite continue de saigner, tout comme ma tempe, mon œil et ma pommette gauche me font mal. Mon ventre me tire énormément, et l'effleurer de ma main suffit pour que je sursaute de douleur.
VOUS LISEZ
𝑴𝒂 𝑵𝒂𝒏𝒂 | 𝑷𝑳𝑲 | TERMINÉE |
Fanfiction- Valentina : Mathieu... Embrasse-moi. C'est tout ce que j'attendais. Ma bouche fond sur la sienne avec une telle rapidité qu'elle me surprend moi-même. Mes mains quittent ses hanches pour venir attraper ses joues, ce qui me permet d'approfondir no...