Chapitre 3: Enlevée

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10 ans plus tôt

Ayana, 10 ans 

Quelques parts dans le Wisconsin. 

" - Je ne t'es rien demandé, casse toi si t'es pas contente, crache mon père.

J'émerges difficilement, aussitôt apeurée par les cris que retentissent dans la maison. Mais très vite, je me retiens de pleurer tandis que j'écoute, au fond de mon lit, une énième dispute de mes parents. Rien ne va plus entre eux, je le vois. 

C'est moi le problème....je le sais. 

Je soupire, essayant de calmer mon cœur, qui bat si fort qu'il me fait mal. 

- Tu ne sers à rien, crache ma mère. 

Une porte claque, me faisant sursauter. Ma respiration s'accélère, tandis que je suffoque à force de retenir mon torrent de larmes. 

- TU RESTE A LA MAISON,ET C'EST MOI QUI SERT A RIEN ???? hurle mon père. 

Je me blottis dans ma couverture, serrant fort mon ours en peluche. Je respire essayant de couper ma peur, par tout les moyens. 

Je dois être forte. 

Pleurer ne sert à rien à dit maman. 

J'entends quelque chose casser, sûrement un vase, puis plusieurs cris. Je me boucha les oreilles, tandis que mon cœur me brûler atrocement. Je veux que ça s'arrête....

Faites que ça s'arrête....

Je débouche doucement mes oreilles, puis entend alors ma mère pleurer. Mon cœur se serre, et je décide de me lever doucement, voulant rejoindre ma maman. Je vais la prendre dans mes bras, lui dire que tout va bien, et sa tristesse partira...Lorsque j'arrive dans le couloir, leur chambre est grand ouverte, me laissant voir ma mère ranger des vêtements dans sa valise, mon père lui la regarde, adossé contre la porte. 

- Comment en-est on arrivés là ? pleure-t-elle. 

- J'en sais rien moi, mais je t'en prie ne fais comme si cela t'attristait, crache-t-il. 

Elle se redresse, ils se regardent un moment, puis elle ferme sa valise. 

- Je te souhaite de crever rapidement, chuchote-t-elle. 

Mon père reste silencieux, tandis que ma mère sort de la chambre. 

- Où tu vas maman ? fis-je doucement. 

Elle me regarde longuement, puis sans un mot sors de la maison. Les larmes que je refoulais jusqu'à présent se mettent alors à couler, puis je la suis, en l'appelant désespéramment. 

- Reviens maman, s'il te plaît, pleurais-je tandis qu'elle montait dans un taxi. 

Elle ne m'adressa aucun mot, aucun regard, puis le taxi partit, emmenant ma mère. Mon père vient se placer à mes côtés, sans aucune émotions. Mon regard plein de larmes tomba sur lui, mais il se contenta de me regarder méchamment. 

- Tu vois, elle est partie.....Elle a abandonnée son anomalie, crache-t-il avant de rerentrer. 

Je m'assis sur le sol, pleurant toutes les larmes que mon corps pouvait produire. Ce sont mes yeux le problème maman ??? "


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Actuellement

Quelque part....

Lueur et pénombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant