Chapitre 30: Le loup

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Warning : Addiction, drugs 


Je reviens doucement à moi, me retrouvant à nouveau dans ce salon, où mes ravisseurs semblent finir de partager leur gain. La porte que je fixais jusqu'ici, s'ouvre, me procurant un soulagement. 

Lorcan....

Comme si il entendais mes pensées, l'italien franchit le seuil du salon, et si au début il ne me remarque pas dessuite, lorsque son regard tombe sur moi, il se précipite vers moi. Mes larmes coulent sous l'effet de la douleur que me procure la drogue, alors qu'il vérifie mon poul. Son regard croise le mien, et je lui désigne les hommes du regard. Il acquiesce silencieusement, puis se redresse. 

- Lequel je tue en premier ? crache-t-il. 

Les hommes restent silencieux, Lorcan sort alors un petit couteau qu'il lance dans la jambe de l'un d'eux. Ils sortent tous immédiatement leurs armes, faisant rire le mercenaire. 

- Ah, maintenant que j'ai votre attention la plus totale, siffle Lorcan, lequel je tue en premier? 

- C'est....c'est pas nous....Vitolo nous à payés.....bégaie le plus jeune des quatres. 

- Mais ta gueule bordel, lui crache l'homme que j'ai aidé. 

Je lutte pour rester éveillée, alors que tout mon corps semble flotter. Lorcan jette un second couteau, qui finit dans le cou de l'homme. Deux sont morts, deux reste vivants, mais muet. Lorcan s'amuse de la peur qu'il évoque. Il s'approche du plus jeune, et sans sourciller, tue l'autre. Le jeune commence alors à être nerveux. 

- Dis moi où est ce fils de pute, crache Lorcan. 

-Je...je sais pas moi...., fis le jeune. 

Lorcan me jette un rapide coup d'œil, puis coince le couteau contre le cou du jeune, qui ferme les yeux. 

- Tu vas le retrouver, et une fois que c'est fait tu lui diras que si il la touche, je le tue de mes mains, siffle Lorcan. 

Le jeune acquiesce frénétiquement, Lorcan le fixe quelques secondes avant de le laisser quitter le salon. Lorcan s'empare alors de son portable, puis me rejoins. 

- Ouais, tu me trouves Vitolo, crache Lorcan, il s'en est pris à elle....

Il me regarde doucement, puis passe sa main sur ma joue. Je souffre de garder les yeux ouverts, alors qu'il finit de téléphoner. 

- J'en ai rien à foutre, siffle-t-il. 

Il coince son téléphone entre son oreille et son épaule, puis place doucement son bras sous mes genoux, et l'autre vient se placer sous mes bras. Il me soulève sans soucis, me plaquant contre lui. Je passe mes mains autour de sa nuque, nichant ma tête dans son torse, alors qu'il sort du salon. 

- Je rentre, fit-il. 

Il raccroche, resserrant sa prise pour me tenir contre lui. L'air frais de la nuit me brûle, alors qu'il accélère le pas. Il me dépose doucement sur l'un des sièges de la voiture, vérifiant plusieurs fois mon poul. 

Mon corps n'est que douleur, je sens la drogue filait dans mes veines à une vitesse effrayante. Je lutte, tant bien que mal, à garder les yeux ouverts alors qu'ils se font de plus en plus lourd. Ma langue semble s'alourdir, et tout flotte, comme si j'était en apesanteur. Lorcan démarre la voiture, puis s'engage sur la route, doucement. Son téléphone sonne à nouveau, il réponds, le mettant sur haut-parleur. 

- Ok, il est en France, fis la voix lointaine de Leif. 

- Quel ville ? crache Lorcan. 

- Lorcan...

Lueur et pénombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant