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La douceur avec laquelle il m'embrasse me fait perdre doucement pied, tandis qu'il presse ses lèvres contre les miennes. Ses mains me découvrent timidement, alors qu'il me fait reculer avec assurance. Il s'éloigne de mes lèvres, à bout de souffle, descendant ses baiser dans mon cou.
Je ne comprends pas sa soudaine passion, mais je suis tout simplement incapable de garder les pieds sur terre.
Il me couche doucement sur le lit, dans un râle bestial, revenant vers ma bouche.
Je lâche un profond soupire, ses hanches se posant doucement mais sèchement contre les miennes. Je pousse un gémissement lorsque son membre tendu viens rencontrer l'intérieur de ma cuisse.- Je me consume entre tes bras, râle-t-il.
Incapable d'articuler quoique ce soit, je rejette ma tête en arrière pour lui laisser libre accès à mon cou, qu'il s'empresse de sucer.
L'une de ses mains passe sous ma nuisette, pour aller malaxer mes seins. Je pousse un gémissement, il pousse un râle comme pour me répondre, puis sa main descend, toujours plus.- Dis moi...Quesque tu préfères ? Les doigts ? La langue ? ....Les deux ? Fit-il contre ma poitrine.
Sa demande retourne mon coeur, alors que pour la première fois depuis le départ, son regard croise le mien.
- Je...te laisse le choix, finis-je par répondre.
Il affiche un sourire en coin, tandis qu'il descend. Je suis du genre à savoir ce que je veux d'habitude. Mais étrangement, je le laisse mener cette danse. C'est étonnant comme entre ses mains, je suis tentée de voir ce dont il est capable.
Il dépose un premier baiser à l'intérieur de ma cuisse, la comprimant légèrement de sa main, puis remonte de plus en plus, me faisant soupirer lourdement. Ses lèvres se posent sur mes chairs humides, me faisant gémir instantanément. Sa langue, dans une douceur déconcertante s'affaire à titiller mon clito.- Oh mon dieu...., Soufflais-je.
Je sens ses lèvres s'étirer puis il se fait plus rugueux. Il mélange douceur et brutalité.
C'est trop pour être vrai ...
Je respire lourdement, tandis qu'il agrippe mes hanches, pour enfoncer sa langue au maximum. Il est incroyable.
Je passe ma main dans ses cheveux, me cambrant contre sa bouche tandis qu'il commence à faire trembler mes jambes.- Oh merde...., soufflais-je.
Sa main agrippe violemment mes hanches, il retire sa langue, pour aussitôt y mettre ses doigts, ne me laissant pas le temps de reprendre mon souffle.
- Oh diavolla, souffle mon nom, susurre t-il contre mon oreille.
Je ferme les yeux, laissant mes émotions me submerger, tout comme mon point de non retour.
- Lorcan, soufflais-je.
Ses doigts se font plus brutaux, tandis qu'il ne me lâche pas du regard.
J'atteins ce point fatidique. Je jouis sous ses doigts, et la force de l'orgasme est tel que je m'accroche de toute mes forces à ses épaules. Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres, tandis que je souffle doucement.Putain de bordel, de merde. Wow.
C'est déroutant. Je réalise alors que je n'ai jamais eu d'orgasme avant aujourd'hui. J'ai toujours cru, mais finalement non. Je le regarde quelques instants, fumant sa clope. Mais j'ai ce goût amer dans le cœur, qui réalise alors, qu'il me ment.
*
Je me hais. Je le hais.
J'ai été faible, trop faible. Je le regrette amèrement, tout en cherchant cette fichue robe dans ma valise. Je n'aurais jamais du le laisser faire, mais l'alcool et tout le reste m'ont laissés faire le contraire. Mon esprit tourne non stop, me faisant revivre cette nuit sans possibilité de penser à autre chose. Sans me demander, il a décidé que je viendrais avec lui ce soir. J'avais surtout envie de l'éviter comme la peste, mais je suis obligée de faire avec. Je trouve enfin cette putain de robe, puis pars me préparer. Je souffle, puis décide de friser légèrement mes cheveux. J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir, mais je ne me déplace pas pour voir qui c'est. J'ai bientôt ma réponse, Lorcan apparaît dans l'angle de la porte de la salle de bain. Je reste concentrée sur mon liner, sans même prendre la peine de le regarder.
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Lueur et pénombre
Action" Sois mon humanité, je serais ton bourreau" La vie est une belle chienne putain. Ayana n'en avait fait que trop les frais durant sa vie, mais elle savait désormais tirer avantage de chaque situation. Certains la disais manipulatrice, d'autres ma...