Chapitre 25 : Brûle avec moi

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Je rigole en voyant le biker retirer sa chemise, sous le regard attentive de la salle entière. J'acquiesce lorsqu'il me tend sa main, puis il m'aide à le rejoindre sur le comptoir. Il décapsule les bouteilles, tandis que je prends les petits verres. Chri' hausse les sourcils, puis vient verser la vodka dans les verres. 

- P'tit chat est revenu, hurle Chri' à la salle. 

Les bikers de la pièce hurlent, répondant à la joie de mon biker, qui s'approche de moi. Je souris, puis aspire un premier verre de vodka, sans l'avaler. Chri' s'approche de moi, j'hausse alors les sourcils, puis le biker vient plaquer ses lèvres aux miennes. Dans notre baiser, je le fais boire une partie de l'alcool, tandis que je bois l'autre partie. Une fois à bout de souffle, nous nous écartons, tandis que la salle entière semble s'électriser. 

Ma relation avec Chri' se résumait à ça, de la dépoche, du matin au soir. Énormément de tension aussi, beaucoup de sexe. Tout avec nous était électrique. Mettez beaucoup de passion, de tension et de provocation, un soupçon de douceur, et vous obteniez Chri'. Une chose que je ne lui reprocherais jamais, c'est que jusqu'à la fin de notre relation, il s'est montré protecteur, et bienveillant. Il est l'un des rares à savoir pour moi, et il n'a pas hésité à me chouchouter autant qu'il pouvait. 

Chri' me sourit, puis passe sa main dans mon dos, tenant dans ses doigts ma fermeture éclair. 

- Puis-je ? me susurre-t-il. 

Mon cœur s'enflamme, et j'acquiesce doucement. 

- Toujours, fis-je en nichant mon visage dans son cou. 

Il sourit, puis fait glisser la fermeture éclair de ma robe lentement, laissant son index descendre ma colonne vertébrale. Je frissonne, passant ma main dans ses cheveux, puis il s'éloigne. 

- Quand tu te sens prête p'tit chat, me chuchote-t-il. 

J'ai en lui, une putain de confiance. Je lui donnerais tout, sans jamais me poser de questions. Il a su m'aider, à sa manière. Il a su me démontrer qu'à ses côtés, j'étais intouchable. Je me perds dans ses yeux, et alors qu'il s'éloigne un peu de moi, je détends mes bras, et ma robe tombe à mes pieds. Chri' me détaille, de cette façon qui m'a toujours faite sentir désirable. Je lui souris, tandis que plus rien autour n'existe. Il remplit un autre verre, puis s'approche de moi. 

- T'a toujours eu du goût pour les dessous, me chuchote-t-il. 

Je souris. 

Il est vrai que je n'ai pas mis un simple ensemble. C'est mon ensemble en dentelle préféré. J'avais besoin de me sentir bien, donc j'ai enfilé ça. Il est noir et rouge, c'est un soutif en dentelle, avec des roses dessus, j'ai rajouté le porte-jartelles pour un petit plus. J'ai tendance à acheter compulsivement de la lingerie, parce que je me sens bien dedans. C'es aussi Chri' qui m'a initier à ça. Il m'a toujours répété de porter ce dans quoi je me sentais le mieux. 

Chri' respire fort, tandis qu'il penche le verre contre mon cou. Je penche la tête, tandis que le liquide glisse le long de mes clavicules. La langue de Chri' glisse contre ma peau, aspirant la vodka au passage. 

- P'tit chat, p'tit chat, clame la foule. 

J'attrape la mâchoire de Chri' en coupe, puis plaque violemment nos lèvres. Le désir qui me parcours me brûle, m'électrise délicieusement l'échine. J'ai l'impression d'être propulsé des années en arrière. Lorsque les soirées des bikers battaient leur plein, et qu'avec Chri' on finissait bourrés, à se chauffer sur le comptoir comme on le fait actuellement. Je prend le dernier verre de vodka, puis souris. Chri' respire lourdement, tandis que lentement, je fais couler la vodka sur son épaule. Je m'accroupis alors, sans lâcher du regard mon biker, puis pose ma langue sous son nombril, et remonte lentement, aspirant l'alcool. Je ne le lâche pas une seule seconde du regard, sans perdre une goutte de vodka sur mon passage. Il vient sceller nos lèvres, embrasant le peu de raison qu'il me restait. Je soupire, puis approfondi notre baiser. La foule autour est folle, électrique, pour moi lointaine. On ne s'éloigne l'un de l'autre, qu'une fois à bout de souffle. Nos regards se croisent et on part à rire. Rien ne changera avec lui, ce sera toujours aussi intense. Il vient me remettre la robe sur les épaules, sans se priver de me détailler, puis m'aide à la refermer. 

Lueur et pénombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant