Chapitre 7: Serata movimentata

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C'est définitivement le club le plus luxueux qui m'est était donnée de voir! 

Lorcan salue quelques personnes, tandis que mon regard parcours les lieux. Les danseuses semblent glisser sur leur scène, manipulant la pole à merveille. L'intérieur est en bois, avec des parures rouges et noir. On dirait que tout n'est que luxure. Malgré l'alcool, l'air reste parfumé d'une odeur florale, féminine. Les clients semblent tous se connaître, ce qui ne me surprend guère. 

Les spots éclairent d'une couleur rose vive, mettant le sol pailleté et noir en valeur. J'observe le bar, en bois massif, avec le buffet en verre derrière. Tout semble fait pour mettre en valeur les danseuses en petites tenues sur scène. 

Je sursaute légèrement lorsque la main de Lorcan se pose dans le creux de mes reins. Il opère une très légère pression, pour me faire avancer. Je le suis, nous partons nous installer dans ce qui semble un carré VIP. 

- Ciao boss, fit le garde du corps. 

Lorcan adresse un simple signe de tête, me laissant passer devant lui. Je déglutis, puis part m'asseoir sur une des fauteuils, fait d'un velours incroyable. Je reste ébahie par la beauté de ce club. Lorcan semble s'amuser de mon admiration, alors qu'il chuchote quelque chose à Leif, qui s'éclipse. 

J'inspire, regardant ces incroyables femmes faire le show. 

- Bienvenue au Temptations club, diavolla, me chuchote-t-il. 

Un léger frisson me parcours, mais je ne lui accorde aucun regard. Le nom correspond à merveille avec l'ambiance. Leif revient quelques minutes plus tard, le visage fermé. Je fis mine d'être captiver par les danseuses, laissant mon oreille écouter ce qu'il venait dire. 

- Il est là....le tuer....impossible.... 

Mon sang se glace, mais je reste neutre. Merde. Je me tourne vers eux, faussement neutre, leur regard posé sur un homme qui venait tout juste d'entrer. Mon cœur fit un lopping. Putain, je connais ce mec, où du moins, je l'ai connue. C'est une véritable ordure, pour moi, il mérite de crever, mais je suis personne pour donner des ordres à la grande faucheuse. Mais je peux l'y aider. 

- Il a une prime lui aussi ? fis-je le plus banalement possible. 

Lorcan me fusille du regard, mais mon regard se pose sur Leif. Celui me fit signe "non" doucement de la tête. 

- Non, mais il est à éliminé, fis Leif doucement. 

J'acquiesce, alors que Lorcan bougonne quelques choses, en italien. Leif essaie d'établir un plan, pour l'emmener dans la ruelle derrière le club, mais rien ne vient. Je souffle, réfléchissant dans mon coin. La cible se dirige vers les danseuses, et une évidence sonne dans ma tête. 

La voila ma putain de solution. 

Je me lève alors, sous le regard surpris des deux hommes. Lorcan se lève à son tour, me barrant le passage. 

- Tu crois que tu vas où comme ça ? me crache-t-il. 

- Tu veux ton homme ?Laisse moi faire, fis-je simplement. 

- Pense, ou fais quoique ce soit de stupide, je te tue, me crache t-il en me laissant passer. 

Je lui adresse un sourire forcé, puis me plonge dans la foule, saisissant une boisson au passage. Je file dans les coulisses, puis demande une tenue. Si j'ai bien appris quelque chose dans ce milieu, mise à part que tout est permis, et rien est souvent puni. C'est que les mecs réfléchissent plus souvent avec leur queue. Je vais donc en piéger un comme ça. J'enfile un maillot échancrée, légèrement transparent, qui ne cache que mes tétons et mon intimité sous une tonne de paillettes. Digne des plus grands cabarets cet ensemble putain. J'attache mes cheveux en queue de cheval, puis remet une couche de rouge à lèvres. Je jette un rapide cou d'œil pour voir où est l'abruti, puis demande rapidement à prendre la place de la nana sur scène. 

Lueur et pénombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant