Chapitre 5

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Mais fini quand même par regarder autour de moi. À terre, la voiture est à peine reconnaissable. Sirine est encore à l'intérieur, inconsciente. Vic, elle, est en train de crier pour demander de l'aide tout en essayant de détacher la ceinture de sécurité de Sirine. Je n'arrive pas à voir où est Gorgy, ce qui me fait paniquer, puis trou noir...

Dimanche 29 septembre 2018

Je fini par me réveiller. Je ne sais pas trop où je me trouve et ressens un gros mal de tête qui m'empêche de me concentrer. Au moment même où je me relève pour inspecter la chambre d'hôpital, une infirmière en blouse bleu clair entre en me saluant très aimablement. Elle est petite, blonde avec énormément de tâches de rousseurs, sa tête me dit bizarrement quelque chose. Depuis qu'elle est là, elle a déjà réussi à embaumer la pièce de son odeur. Une odeur de plantes pas désagréable. Elle fini par me dire qu'elle s'appelle Justine et que c'est elle qui s'est occupée de moi depuis que je suis arrivée ici. Elle m'informe que j'ai vécu un accident de voiture dans lequel il a seulement moi qui ai survécu. PANIQUE. Tout en faisant son monologue, elle a un sourire sincère qui laisse par moment découvrir ses dents du bonheur. Quand elle a enfin fini, elle me dit qu'elle doit regarder ma cicatrice au ventre pour la désinfecter. Tout en restant choquée de la nouvelles qu'elle vient de m'annoncer, je soulève la blouse. Je n'arrive pas encore à réaliser que mes trois meilleurs amies, bas je ne les reverrais plus jamais. Soudain, je sens une douleur immense, mes yeux tombent directement sur ma blessure et c'est là que je découvre un fente d'environ 10 centimètres qui commence à partir de mon bassin et qui va jusqu'à mes côtes. J'ai sûrement dû faire une tête horrifiée parce que l'infirmière me regarde et me dit que je ne devais pas m'en faire, et que d'ici peu de temps, on ne pourra même pas pouvoir distingué que j'avais eu une plaie.

(Tressy) - Vous savez comment est-ce que je me suis faite ça ?
(Justine) - Pendant l'accident, les fenêtres ont éclatés avec la force de m'impacte et un bout d'une d'entre elle est venue se réfugier dans votre abdomen... Heureusement, elle n'a pas touché la rate, vous avez eu de la chance !
(Tressy) - Oui fin de la chance... c'est subjectif parce que j'ai tout de même vécu un accident dans lequel je suis la seule survivante.
(Justine) - Effectivement, oui désolée, je suis maladroite dans mes propos.

Bizarrement, l'accident m'a fait prendre conscience que je ne voulais pas mourir. Même si Mikky m'avait quitté et que ces temps je n'allais pas très bien, j'avais envie de vivre et j'étais reconnaissante de ne pas être morte à cause l'accident.

Après ce moment un peu gênant, elle décide de partir en me disant que le médecin allait passer dans la journée pour m'examiner et peut-être me laisser partir. Pour mes affaires personnelles elles aient être amener dans pas longtemps. Concernant les personnes à joindre en cas d'urgence, il n'y avait que le numéro de Vic, Gorgy et Sirine, ce qui fait qu'ils ont pas pu informer d'autres personnes.
En efffet, appart elles, je n'ai et maintenant n'avais personne d'autre, c'était ma famille de rechange. Mon cœur commence à palpiter et je ressens la pièce autour de moi tourner, mais je me reprend. Il faut savoir que je n'ai jamais de très bon liens avec ma famille, il y avait toujours des engueulades et des disputes qui me bouffait toute mon énergie. Ma mère, c'était du genre à m'oublier au supermarché et s'en rendre compte que le lendemain. Elle ne pensait vraiment qu'à elle et j'ai dû me débrouiller comme ça. Mon père lui, c'est pas mieux. C'est une sorte de manipulateur qui a été mis rapidement de côté par ma mère mais qui trouvait tout de même le moyen de venir me blesser que ce soit mentalement comme physiquement. Il faisait toujours en sorte que je me sente comme une moins que rien, mais j'encaissais, je prenais sur moi. Même lorsqu'il me frappait je pensais que c'était à cause de moi, que je causais toujours des ennuies à n'importe qui croisait la route. Que j'étais le problème quoi qu'il arrive. Les deux m'ont vraiment anéantie mentalement, c'est pour ça que j'ai décidé, à mes 18 ans de me prendre un appartement et de ne plus jamais leur donner de signe de vie, c'était le mieux à faire. Car si je continuais à me forcer, j'allais vraiment finir par devenir folle. Mais ce n'était pas un manque car j'avais toujours un semblant de famille avec Vic, Gorgy et Sirine

Bon, je crois que l'hôpital ce ne me réussi vraiment pas, je repense à trop d'éléments qui se sont passées dans le passé, ça m'en donne des nausées, c'est ignoble. J'ai mes larmes qui ne cessent de couler, la découverte de la mort de mes amies m'anéantît au plus profond de mon âme, me laissant qu'un trou béant dans la poitrine. À côté, ma plaît ne représente rien. Je n'ai pas seulement mal physiquement, c'est plus que ça, j'ai mal tout au fond, à l'intérieur de mon âme, comme s'il on la torturait dans mon corps mais que je ne pouvais pas soigner ses blessures.

*****
retour à la réalité
*****

(Jey) - Hee ma gueule, tu comptes rester dormir ici ou tu veux que je te ramène?
Je me réveille d'un sursaut, sans vraiment comprendre où j'étais. Putin la drogue et l'alcool m'ont vraiment fait délirer parce que je suis encore sur le canapé dans le château ce qui veut dire que je n'ai pas vécu d'accident. OH PUTIN ÇA VEUT DIRE QU'ELLES SONT TOUJOURS EN VIE! Après cet éclair de lucidité, je me lève d'un coup sans prêter attention à Jey qui se trouve toujours en face de moi à me fixer car il attend sûrement toujours une réponse. Je suis passée devant lui et aie commencé à chercher Vic, Gorgy et Sirine partout. Elles étaient posée dans le salon avec d'autres personnes. Il devait être super tard parce que qu'il ne restait presque plus d'invités, tous étaient déjà partis. J'ai donc bondi sur la première qui était à ma porté, Sirine. Elle me regardait d'un air étonnée, puis j'ai fini par dire que j'étais heureuse d'avoir une amie comme elle et que je l'aimais de tout mon coeur. Après avoir fais le tour de mes copine en répétant le même scenario, elles m'ont toutes ensemble demander ce qu'il se passait. Je suis partie sans répondre, en les laissant dans l'interrogation du moment puis, je suis repartie à l'endroit où j'ai passé toute ma soirée, seule et défoncée.

(Jey) - Sympa ta réponse !
(Tressy) - Qu'est-ce que tu veux? T'avais pas dit que tu devais retrouver un pote ?
(Jey) - Ouais mais je suis revenue pour mon pull et je l'ai vu sur toi donc je t'ai réveillé.
(Tressy) - Oh désolée, j'avais complètement oublié, j'avais froid donc j'en ai profité ! Mais tiens je te le rend...
(Jey) - Non c'est bon garde le, mais tu veux que je te dépose quelque part? Je pars de toute façon.
(Tressy) - Ouais je veux bien, j'ai pas l'impression que mes aimes ont envie de rentrer et je pense que ce sera mieux de dormir dans mon lit que sur ce fauteuil.
(Jey) - Okey alors retrouve moi dès que t'as fini de récupérer toute tes affaires en bas, je vais aller faire chauffer le moteur.

Après ces mots, il m'a sourie et est parti, comme s'il était heureux de ma réponse. J'étais donc seule dans cette pièce seulement éclairée par la lune et qui était remplit d'un grand silence, jusqu'à ce que j'entend des pas qui s'approchent de moi, c'était Sirine, Gorgy et Vic, toutes avec un visage interrogateur.

(Gorgy) - C'était quoi ce qui s'est passé dans le salon, qu'est-ce qui se passe?
(Tressy) - Rien je crois juste que j'ai fait un cauchemar dans lequel vous étiez toutes les trois mortes.
(Sirine) - QUOI ?!?!
(Tressy) - Bon désolée les meufs, mais je vais me faire raccompagner, profiter de votre fin de soirée, je suis claquée.
(Vic) - attend mais tu ne peux pas nous annoncer ça et partir !

Pourtant, c'est ce dont j'ai fait. J'ai récupérer toute mes affaires et suis partie juste après leur avoir lancé un « je vous aime fort », bref mais le plus sincère que je ai dit depuis un moment.

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