Chapitre 26

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Je m'étais réveillée le jour d'après avec une douleur à la tête insoutenable ce qui m'avait fait vomir. Petit à petit des flashbacks de la soirée refaisaient surface, je revivais les événements. Après être restée un moment dans mon lit en me remémorant tout, j'avais décidé d'appeler Gorgy pour lui présenter mes excuses. En dégainant mon téléphone, aucune notification (comme d'habitude), il était 13h38. Ces temps mon rythme de vie est vraiment pas sain, d'ailleurs ça fait vraiment plus de 7 mois que c'est le cas donc... Avant d'avoir le courage de l'appeler, j'avais ouvert mes rideaux et étais allée manger une banane pour me redonner de l'énergie, sans oublier un Doliprane pour mon mal de tête qui est de moins en moins supportable. Après avoir fait une répétition de ce que je devais lui dire, avoir repris mon respiration et m'être assise sur mon canapé, j'avais fini par l'appeler. À la quatrième sonnerie, elle avait enfin répondu:

********
Appel
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(Tressy) - Salut, je voulais
(Gorgy) - Stop je t'arrête tout de suite, je sais que ce que tu as dit, tu ne le pensais pas et je m'en suis rendue compte parce que j'ai fini par comprendre que le point fixe que tu regardais ce devait être Jey et si j'ai bien vu, il était avec une fille. Donc Tressy je comprend et puis c'est pas la première fois.
(Tressy) - Oh, désolée quand même je t'ai dit des choses horrible... Pardon.
(Gorgy) - T'en fait pas ! Par contre, je dois t'annoncer quelque chose... Tout d'abord, tu te souviens de la soirée ou pas?
(Tressy) - Oui, mais à partir du moment où tu m'as aidé a marcher, troue noir complet. Pourquoi?
(Gorgy) - Quand je t'ai vu en train de partir en titubant, j'étais venue t'aider pour aller à la voiture mais je m'étais rendue compte que j'avais oublié mon sac dans la chambre donc je t'ai laissé quelques minutes et suis retournée dans l'appartement.
(Tressy) - Gorgy, viens en aux faits !
(Gorgy) - Okey okey... En arrivant dans l'appartement j'ai vu un regroupement de beaucoup de gens dans le salon. Grande curieuse que je suis, j'étais partie voir ce qu'il se passait. C'était Jey en train de se battre avec un homme.
(Tressy) - Quoi??? Mais c'était qui l'autre gars ?
(Gorgy) - Justement, après m'être rapprochée, j'étais rendue compte que c'était le gars que t'avais embrassé dans la soirée *rire*oui parce que je t'ai aussi vu le galoche.

Mon coeur s'était resserré d'un coup comme hier. Mais pourquoi il avait fait ça? Un frisson de douleur avait parcourut tout mon corps ce qui m'avait obligé de laisser tomber mon téléphone pour qu'il se fracasse contre sol. Le bruit sourd du métal contre le parquet avait résonné dans tout mon appartement et surtout dans ma tête, je n'en revenais pas. Ne savant pas quoi faire, j'étais restée dans cette position une durée que je ne pourrait même pas définir. J'étais livide, me sentant lourde dans mon corps devenu vide.

Après avoir repris mes esprits et aie commencé à relativisé, j'avais pris mon téléphone qui était resté par terre pour remarquer les innombrables messages de Gorgy qui s'était inquiétée. Elle me menaçait de débarquer chez moi mais heureusement je lui avait répondu avant qu'elle n'ait eu le temps de partir de chez elle. Après qu'elle m'ait appelé pour se rassurer que tout allait vraiment bien et surtout savoir pourquoi j'avais réagis comme ça (évidemment j'avais trouvé une excuses bidon, toujours à cause de cette PUTIN de première règle du contrat), je m'étais préparée pour sortir prendre l'air et surtout pouvoir réfléchir à tous les évènement de la soirée. Je m'étais donc retrouvée en ensemble de training noir, avec mes écouteurs à marcher sans but dans Paris.

Mon esprit ne voulait pas penser à autre chose que Jey. Je l'imaginais en train de frapper cet homme et ça me rendait folle. Pourtant, le soir d'avant je lui avait dit que je ne voulais plus avoir de contact avec donc je ne pouvais pas l'appeler ou même le voir. Putin à ce moment là je me détestais.

Ça faisait déjà 1h30 que je déambulais dans Paris sans but précis, Jey me hantais toujours autant l'esprit c'est pour ça que j'avais décidé de l'appeler sur un coup de tête en omettant tout ce qu'il s'était passé l'autre soir. 0 but, 0 prise de tête, j'avais juste besoin d'entendre sa voix et même de le voir. Je regrettais tellement ce que j'avais pu lui dire, mais au final après mûre réflexion, je m'étais rendue compte que je tenais un peu à lui et que si je ne voulais pas le perdre définitivement il fallait que j'aille lui parler. Je m'étais installée dans un petit parc et était restée un moment comme ça, à fixer mon téléphone où était inscrit son numéro. Je l'avais appelé, j'étais directement tombée sur la messagerie. Espérant qu'il ne m'ait pas bloqué, je l'avais rappelé une deuxième fois mais le même résultat. PUTIN mais qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce qu'il a fait. Mon cœur s'était mis à accélérer, je pouvais le sentir bondir dans ma poitrine; ça faisait mal. J'avais essayé de ne pas y penser, pourtant je faisais que d'aller voir son instagram, ses clips, toutes les choses qui était en rapport avec lui, je prenais. Un gros lapsus avec ce que j'avais dit hier, moi qui ne voulait ne plus avoir de contacte avec lui et maintenant qui me rend compte que j'ai besoin de lui. PUTIN.

Après m'être plusieurs fois arrêtée, à cause de cette sorte d'eau salée qui remplissait mes yeux et qui m'empêchait de voir, j'avais enfin réussi à atteindre mon hall de bâtiment. J'étais dans un état pathétique, toutes mes émotions se mélangeaient à l'intérieur de moi et je ne savais pas comment réagir à ça. Mon esprit faisait que de penser à Jey. En marchant, plusieurs fois je m'étais rassurée en disant que notre histoire ne pouvait pas se terminer comme ça, c'était pas possible. Que de toute façon l'univers allait finir par de nouveau nous rassembler un jour ou l'autre. Ou alors peut-être que c'était à moi de chambouler l'univers et de faire les choses par moi même... est-ce que c'était plus bonne idée d'aller le chercher moi et de l'obliger à me confronter ? Ou alors est-ce que je devais l'oublier, dès maintenant...complètement l'effacer de mon répertoire ou même de mon esprit. Pourtant j'avais envie de l'appeler, mais qu'en était-il pour lui?

une histoire spéciale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant