Est-ce que c'est étrange de dire que notre relation n'a jamais été aussi agréable qu'aujourd'hui? Tout ce que je pouvais espérer se réalisait. Il a fallut qu'on se retrouve à des milliers de kilomètres de Paris pour enfin pouvoir profiter pleinement l'un de l'autre sans se contenir. Seulement le fait qu'il prenne l'initiative de me tenir la main de la rue ou seulement d'être plus tactile, c'est tellement plaisant de pouvoir juste profiter sans avoir besoin de se prendre la tête. Quand je regardais dans sa direction, il souriait, de vrais sourires qui avaient rempli les parties vides de mon âme.
Après un peu plus d'un quart heure de route, on était enfin arrivé dans la voiture.
(Jey) - Qu'est-ce que tu voudrais faire maintenant?
(Tressy) - Je sais pas, surprend moi ça fait déjà plus de 2 semaines que tu es ici, tu dois connaître de bons endroits à me faire découvrir.
(Jey) - hummm un ciné ça te tente ?
(Tressy) - Oohhh ouiii !!Il avait démarré la voiture, direction un petit cinéma avec comme affiche une semaine spéciale rediffusion de vieux films. Ce soir c'était fight club, comme si le destin avait fait en sorte que notre soirée se passe à merveille et nous rappelle nos aventures passées. Il n'était que 20h et le film n'allait pas commencé avant 21h ce qui nous avait obligé à nous parker dans le parking du cinéma et à attendre. Une fois arrêté avec le moteur coupé, il avait détaché sa ceinture et s'était tourné dans ma direction.
(Jey) - Je suis heureux que tu sois venue jusqu'ici pour me voir, vraiment.
Tout en disant ça, il avait glissé sa main sur ma cuisse et répétait des aller-retour avec son pouce.
Grâce à ma main, j'avais remonté sa tête qui s'était baissé après la déclaration qu'il avait déposé dans l'air devenu étouffant de la voiture.(Tressy) - *rire nerveux* Sincèrement, j'aurai été prête à aller beaucoup plus loins si tu me l'avais demandé, sans rien prendre en compte.
(Jey) - Et merde j'aurai dû te demander de bouger ici plus tôt alors, moi qui redoutais de ta réponse.
(Tressy) - Sérieusement ? Tu pensais que j'allais te remballer ?
(Jey) - Évidemment ! Avec tout le mal qu'on s'est fait, que je t'ai fait, je pensais plus jamais te revoir honnêtement.Après ses mots, j'avais mis ma main contre la sienne pour à mon tour le rassurer.
(Tressy) - Je ne sais toujours pas exactement ce que tu as vécu dans le passé, mais pour que tu penses ça, ça a dû être dure. Je ne pense pas avoir été la meilleure dans la démonstration d'affection mais sache que je n'avais jamais réussi à arrêter de penser constamment à toi, chaque jour.
Ses yeux étaient devenus vitreux, tout comme les miens, et sa lèvre du bas avait commencé à trembler, pourtant il l'a dissimulée en m'embrassant. Un baiser rempli d'amour et de sincérité. Sa main s'était déplacée sur mon dos pour m'obliger à l'enjamber. Je pouvais sentir sa poitrine se lever et redescendre en rythme saccadée comme s'il venait de courir un marathon et pourtant, la mienne était devenue exactement pareil. Nos corps s'étaient synchronisés. J'avais baissé son siège pour me retrouver complètement sur lui. Entre temps, il avait retiré mon haut et il commençait à s'attaquer à mon pantalon. Pourtant, je l'avais arrêté en lui chuchotant à l'oreille : « cette fois c'est moi qui m'occupe de toi ». J'avais ensuite hissé ma main droite entre son caleçon et son training, l'autre caressait sa joue tout en continuant de l'embrasser. Je pouvais déjà sentir ses jambes se raidir. Entre deux souffles, il avait dit très rapidement : « arrête ça autrement je vais finir dans mon boxer ». J'avais continuer en plus de demander ce qu'il voulait et d'une franchise des plus totale, il m'avait dit : « enlève ton pantalon, je veux finir en toi ». Après ça il avait commencé à me laisser des bisous tout au long de ma nuque, puis il descendait jusqu'à arriver à ma poitrine qu'il avait décidé de libéré de l'emprise de mon soutien gorge. Une fois que mon pantalon avait fini à nos pieds, j'avais abaissé le sien jusqu'à ses genoux, suivit de son caleçon. J'avais les rênes. On était deux corps, nus dans une voiture au milieu du parking du cinéma. Mes mouvements de hanche se répétait jusqu'à ce qu'il dépose ses mains dessus pour augmenté le rythme. Juste avant qu'on finisse, il avait balbutié « Tressy putin je t'aime ». J'en avais perdu le souffle tellement je pensais ses mots impossible à sortir de sa bouche.
Il nous a fallu plusieurs minutes, toujours l'un sur l'autre, pour reprendre notre respiration. Ma tête posée sur sa poitrine qui montait et redescendait à un rythme effréné. Quand j'ouvrais les yeux, je voyais toujours le filtre noir, même plusieurs minutes après, prouvant que mon corps entier réagissait à lui. Chaque partie de mon être était comblé par Jérémy. En quelques mois, il avait inégalé toute mes relations précédentes. Tous mes sens étaient au maximum. Sa main posée sur ma joue, je pouvais ressentir la chaleur de sa paume et des frissons s'étaient installés exactement au même endroit.
(Jey) - T'es prête à aller voir le film?
(Tressy) - C'est déjà l'heure ?
(Jey) - 20h57, on doit se bouger si on veut pas ratter le début!Sur ces paroles, nous avions renfilé nos vêtements aussi rapidement que nous les avions enlevé. J'avais tout juste eu le temps de me regardé dans le rétroviseur que lui était déjà dehors en train de s'allumer une cigarette. Mes joues étaient rouges écarlates. Une fois à côté de lui, je lui avais pris sa cigarette de la bouche pour tirer quelques taffes et le temps qu'il cherche quelque chose sur la baquète arrière. C'était son pull « play », qu'il m'avait tendu disant en même temps « ce serait con que tu tombes malade en vacances et surtout après ce qu'on vient de faire la dedans, j'ai peur que t'attrapes froid ». J'avais jeté un coup d'œil à la voiture et les vitres étaient rempli de buée. En me retournant pour capté son regard, nous nous étions mis tout les deux à rire de la situation avant qu'il m'attrape la main pour qu'on se rende au cinéma.
Nos tickets, deux sachets de pop-corn sucré/salé, un paquet de flipz blanc et deux boissons pris, on s'était installé dans la salle presque vide. Jey avait mis l'accent sur la place qu'on devait prendre et qui était celles de l'avant-dernière rangée, au milieu. Quelques secondes après, le film avait commencé, ma tête posée sur son épaule.
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une histoire spéciale
RomanceC'est une histoire d'amour s'inspirant de plusieurs musiques de Laylow ( j'espère que vous allez être capable de retrouver les références !).