une histoire spéciale

Chapitre 24

Après être restée un petit moment dans ces escaliers, j'avais informé Gorgy que j'avais besoin d'aller au toilettes. Par instinct, je m'étais directement dirigée au deuxième étage de l'appartement et j'avais commencé à ouvrir chacune des portes pour les trouver. Quand j'avais enfin réussi mon objectif, j'ai fermé à clef derrière moi et m'étais assise par terre avant de dégainer mon téléphone de ma poche. Étonnamment, Jey m'avait laissé un message ce qui avait directement causé une montée de stress qui a débuté au niveau de ma poitrine pour ensuite se propager dans tout mon corps. Le genre de sensation étrange qui ressemble à des millers de fourmis qui grouillent à l'intérieure de toi. J'avais tout de même fini par avoir le courage d'aller voir ce qu'il avait bien pu avoir écrit.

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messages
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(Jey) - Prête pour le début du jeu?
//00h40
(Jey) - Je te vois de loin, ça se voit que ça va pas, dis-moi s'il y a quelque chose...
//00h57
(Tressy) - J'accepte pour le début du jeu!
//01h09
(Tressy) - Zéro limite.
//01h09
(Jey) - Okey...reste plus que tu entres sur la piste alors !
//01h09
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En voyant son message m'étais levée d'un bond pour m'approcher du miroir et enlever les coulures que la transpiration a formé sur mon maquillage. Après avoir remis ma tenue en place et fait les quelques petites rectifications, je m'étais dirigée vers la porte tout en m'avouant que bien que j'étais stressée, la situation m'excitais un peu... il fallait que je laisse tout mes inquiétudes derrière moi et que je m'enivre du moment. Après avoir essayé de me rassurer par tous les moyens, j'étais enfin sortie des toilettes.

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messages
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(Jey) - Prête ?
                                                                                  //01h15
(Tressy) - Toujours ! Mais tu es où?
                                                                                  //01h16
(Jey) - Cherche moi aussi bien que Jack cherche Tyler...

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Il avait clairement décidé de me faire chier. Mais c'est ce que j'ai fait, je l'ai cherché partout commençant par les endroits les plus crédibles, (piste de danse/bar/cuisine) mais rien, aucune trace de Jey. J'ai donc eu la même idée qu'il avait eu hier, me mettre sur les escaliers pour avoir de la hauteur et ainsi un plus grand angle de vue. C'est là que je l'ai vu, lui et cette fille. Avant d'être confronté à cette vison, je ne pensais pas que ça ferais aussi mal de le voir en train de danser de façon aussi sensuelle avec quelqu'un (quelqu'un d'autre que moi). Je ne me contrôlais plus, je ne saurai même pas comment exprimer ce que je ressentais, cette pression à la poitrine et mon nez qui avait commencé à picoter. Il était seulement là en train de danser avec elle, rien de mal en soit, mais c'est comme il agissait qui m'a directement rendue hors de moi. Sa tête qui se hissait sur sa nuque tout en déposant quelques brefs baisers et elle qui se dandinait comme une cruche. En plus, elle était tellement belle...blonde, mince, élancée, son visage était parfait et elle était magnifique dans cette robe rouge à en faire baver tous les hommes. Jey était tomber sous le charme et je ne peux pas faire autrement que de le comprendre. Pourtant, le fait que ce soit complètement l'opposé physiquement de moi me triturait encore plus l'esprit, mais je n'arrivais pas à bouger, j'étais complètement paralysé, ne sachant plus comment contrôler mon propre corps. J'étais restée là un bon moment à juste les regarder danser langoureusement. Moi, je n'étais qu'une spectatrice d'une scène d'éprouvante, incapable de m'extirper de cette vision. J'avais beau me rassurer en me disant que c'était le jeu, mais mon esprit ne voulait pas y croire, mon cerveau était stigmatiser avec le fait qu'il la désirait tellement plus elle que moi et que c'était normal vue sa beauté. Ma respiration avait subitement commencé à se faire de plus en plus rare pour ensuite se transformer en sanglots sourds mais douloureux.

(Gorgy) - Heyyy ça va ?

C'était Gorgy qui me tirait par le bras, elle avait sûrement dû remarquer les larmes brûlantes qui coulaient sur mes joues. Tout en les essuyant du revers de la main, j'avais répondu que tout allait bien mais que l'ambiance faisait que je repensais à Mikky sans pourtant quitter Jey du regard. PUTIN DE PREMIERE RÈGLES DU CONTRAT QUI M'INTERDIS DE LUI DIRE LA VRAIE RAISON. En plus, c'est tellement frustrant de trouver ça comme excuse, j'en ai plus rien à foutre de Mikky! D'ailleurs mon cerveau en se moment même me donne envie d'en avoir plus rien à foutre de Jey non plus. PUTIN DE CONTRAT À LA CON !!!

(Gorgy) - Ohr mais arrête de penser à ce connard, il mérite vraiment pas ces larmes.

Elle avait raison et peut-être que Jey aussi ne les méritait pas, mais pourtant j'étais toujours là en train de le fusiller du regard pour qu'il reçoive le message d'arrêter.

(Gorgy) - Vasi reprend toi parce que ça fait bientôt 7 mois que vous n'êtes plus ensemble...bla-bla-bla

Je n'arrivais plus à l'écouter, ses mots s'envolaient les empêchants d'atteindre mes oreilles. La fille avait commencé à prendre Jey par la main pour l'emmener je ne sais où, tout en buvant dans son verre. Jey lui tenait la main, pourtant je pouvais le voir regarder tout autour pour certainement savoir où j'étais ou alors il en a rien à foutre et c'était pour éviter de pousser les gens. Il fallait que je les suive et que je montre à Jey que c'est bon j'arrêtais le jeu, j'arrêtais le contrat, que j'arrêtais toute notre « relation », ...TOUT ce qui pouvait avoir un rapport de près ou de loins avec lui, je ne voulais plus y être confronté.

(Gorgy) - OH tu m'écoutes ?
(Tressy) - Ohrrr c'est bon j'ai compris et c'est surtout pas à toi de me faire la morale, je ne peux pas contrôler mes sentiments oke, désolée de ne pas être aussi parfaite que toi et de savoir gérer ses émotions à la perfection. J'ai beau essayé mais je ne serai jamais assez bien de toute façon, tu joues un peu trop la Mme. de Merteuil à mon goût, Putin mais commence à te laisser ressentir de vraies émotions, merde...

Elle était restée figée quelques instant, ce qui m'avait laissé le temps de partir à la poursuite de Jey. Les larmes me montaient rien que de les imaginer dans une chambre à faire je ne sais quoi, mais j'essayais de les retenir tant bien que mal. Je ne voulais pas lui laisser le plaisir de me voir dans cet état. Après avoir scanner tout le salon sans les trouver, j'étais allée dans la cuisine priant pour qu'ils y soient...BINGO. Jey était adossé au mur avec un verre à la main, la blonde, elle, était placée juste en face de lui en train de lui toucher le torse, dos à l'entrée. Ce qui m'avait donné une idée !