Chapitre 4

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Comme convenu, on a fumé ce joint que j'avais trop chargé pour mon corps qui n'avait rien fumé depuis je pense bien 4 ans. Bizarrement, il a fait en sorte qu'on soit dans le silence, c'était pas du tout un silence pesant ni gênant. Non juste un silence qui signifiait qu'on avait pas forcément besoin de se parler pour comprendre l'autre. J'ai, pendant tout le long pas arrêter de le regarder, d'analyser sa couverture charnel, mais pour pouvoir voir ce qu'il y avait à l'intérieur de lui il me fallait voir ses yeux. Pourtant, il avait toujours la tête baissée qui bougeait au rythme de la musique, ces coudes placés sur ses genoux et ses jambes écartées. Il était relativement loins sur le fauteuil ce qui prouvait qu'il n'y avait pas de désir de fuite et vu qu'il à la tête baissée, je présume qu'il me fait un peu confiance.

Flashback
(Mikky et Tressy)

(Tressy) - Je te fais confiance mais que t'ailles en vacances qu'avec tes bras cassés de potes, ça je ne peux pas.
(Mikky) - Alors non tu ne me fais pas confiance.
(Tressy) - T'es pas comme les autres.
(Mikky) - Dans ce cas fais moi confiance parce que ne pas me laisser de liberté sans me faire la gueule va faire en sorte que mes sentiments diminuent.
(Tressy) - C'est une blague ? EST-CE QUE C'EST UNE PUTIN DE BLAGUE ?
(Mikky) -  Désolé, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je t'aime, je t'aime plus que je ne peux le croire. T'es tellement belle que je pourrais te suivre partout tête baissée.

*****
retour à la réalité
*****

(inconnu) - Hé ça va ?
(Tressy) - Oui pourquoi?
(inconnu) - Bas je sais pas, je t'ai entendu sangloté et puis y'a une larme qui a coulé.
(Tressy) - Ouais désolée, c'est rien.
(inconnu) - Tu veux en parler ?
(Tressy) - Je sais pas trop si c'est le bon choix à faire de voir mettre des mots sur ce que je ressens, je préférai quand on était dans le silence.
(inconnu) - Ouais désolé je m'occupe encore de choses qui ne me regardent pas.
Il finit par reprendre une grosse taff du joint pour me le tendre en rajoutant « t'en a bien besoin, des fois ce p'tit truc c'est ce qui nous comprend le mieux ».
Je m'en veux un peu d'être aussi méchante avec lui, en vrai, ça se voit qu'il est vraiment gentil, je sais pas il a quelque chose en lui qui me donne l'impression qu'il a une âme pure. J'ai presque envie de croire que c'est l'une ces seules personnes authentique qui n'ont pas l'air de vouloir faire semblant pour être accepter par tout le monde, et j'aime bien. Juste au moment où je pense à ça, je le vois relever la tête pour me regarder droit dans les yeux et me sourire. Il a de belles dents blanches bien alignés. Je remarque que maintenant qu'il a un nez pointu et assez grand, mais bizarrement ça lui va bien, ça lui rajoute un charme de fou. Et ces yeux eux, on peut voir l'univers à l'intérieur tellement ils sont expressifs. Ça se voit qu'ils ont pleins de choses à cachés. Je crois que je le dévore un peu trop du regarde parce que qu'il fini par ricaner puis se lécher rapidement les lèvres pour me dire que c'était cool de m'avoir rencontrer et qu'il allait partir parce qu'un de ses potes venait de lui écrire. Derrière lui, il a laissé sur le fauteuil son pull noir mais quand je me suis rendue compte, il était déjà parti et j'étais beaucoup trop défoncée pour le rattraper. Il a aussi laissé, posé ur la table, un petit bout de papier où il y avait écrit « je sais qu'on finira par se recroiser » signé Jey. C'était donc ça son prénom « jey », Mais c'était obligé que ce soit un diminutif d'un prénom plus long, mais lequel? Bon dans tous les cas je n'ai pas la tête à penser à ça, donc je vais faire une petite sieste pour pouvoir me réveiller en meilleure forme pour rentrer chez moi.

2heures plus tard

(Vic) - TRESSY HEE TRESSY RÉVEILLE TOI ma belle on y va !
(Tressy) - Ouais ouais c'est bon j'arrive.
Pour que je me dépêche, elle me tire par le bras. Pourtant, en partant je n'oublie pas de prendre le pull que Jey a oublié pour finir par l'enfiler. Il sent super bon, je ne saurai pas comment décrire l'odeur, mais ça m'envoûte. Quand Gorgy me voit, elle a directement un regard interrogateur, comme si le fait que je porte le sweat d'un autre homme pouvait la autant la choquée pour qu'elle en perde les mots. Elle fini quand même par me dire:
(Gorgy) - Qu'est-ce que t'as fait de ta soirée, je ne t'ai même pas croisé une seule fois? Et puis ce pull, je suis persuadée de ne jamais d'avoir vu en porter un de ce style? Avec qui t'étais jeune demoiselle, je veux tout savoir, aller raconte.
Mais j'avais vraiment pas la tête à ça, parler de Jey là maintenant ne rimerait à rien. Surtout que j'avais toujours les effets de la beuh qui étaient en moi donc je risquais de dire de la merde. J'ai donc juste décidé de l'ignorer et de m'éloigner un peu d'elle pour qu'elle comprenne que je n'avais pas le cœur à parler de ça, là maintenant avec elle. Pourtant, Gorgy qui est la personne représentant la ténacité pure et dure en personne s'est de nouveau rapprochée de moi pour sentir le pull. Ses reniflements m'ont surpris mais je n'avais clairement pas la force de bouger ne serait-ce que le petit doigt.
(Gorgy) - OH PUTIN ça c'est clairement l'odeur d'un mec ! Tressy la coquine serait-elle de retour ???
(Tressy) - Oh ta gueule, j'ai franchement pas envie de parler avec toi vu ton comportement de gamine.
(Gorgy) - Ça veut pas dire que madame est de mauvaise humeur que tout le monde doit brouiller du noir avec.
(Tressy) - C'est pas ce que je demande, juste que tu me foute la paix à la place de toujours vouloir dicter mes actes.
(Gorgy) - JE TE DEMANDE PARDON??? moi je veux dicter tes actes alors qu'ici je suis la seule qui ose te dire les choses telle quelles sont. Depuis 5 mois tu t'es littéralement transformé en un déchet vivant.
Sirine arrive quand Gorgy termine se phrase et reste choquée de la brutalité de ses mots. Mais fini quand même par se reprendre en voyant que je n'ai pas de réactions en prenant Gorgy de côté pour lui dire quelque chose à voix basse et revenir.
(Gorgy) - Désolée, j'y suis allée un peu fort... C'est pas ce que je voulais dire mais, je commence a vraiment m'inquiéter pour toi, regarde toi, t'as perdu beaucoup de poids et puis j'ai l'impression que tu n'es plus toi même.
Waw dans l'antipathique a fini par devenir contentieuse des gens qui l'entoure, incroyable.
(Tressy) - C'est bon on s'en fout, j'ai juste pas la tête à parler là maintenant oke ?!
Sur ce, Vic nous a rejoint et on est enfin parti de cette soirée qui était vraiment pas top. Sirine qui était la seule à n'avoir rien bu ni fumer a pris le volant pour rentrer. Le silence était pesant, vous savez le genre de silence qui voulait dire qu'on cachait toute quelque chose mais que c'était mieux que l'on ne parle pas. C'est pour ça que Sirine a fini par mettre de la musique, le son a retenti dans toute la voiture. C'était du damso - Tard la night. C'était grâce à l'album dans lequel cette musique se trouvait qu'il avait vraiment commencer à être connu. Son ascension était folle. Il faut se le dire quand même que sa musique est vraiment bien mais je ne crois pas que la France soit un bon public rap. La radio a enchaîné avec la musique de Luidji - Pour deux âmes solitaires Part 3, ce qui m'a fait m'endormir. Quand tout à coup, je me suis faite réveillé d'un coup par un bruit sourd mais qui me parasite les deux oreilles de façon continue et très fort. Je ne comprend pas trop ce qui se passe autour, j'ai du mal à ouvrir les yeux...

une histoire spéciale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant