Chapitre 30

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(Jey) - Fait chier...

Après avoir entendu ça, j'ai senti un courant électrique passer dans tout mon bras parce que c'était Jey qui me retenait pour pas que je puisse m'éloigner d'avantage. Après m'avoir attraper l'arrière de la nuque, il avait déposé ses lèvres sur les miennes délicatement. Je n'arrivais pas à lui résister, mes lèvres n'étaient faites que pour recevoir les siennes. Au milieu de cette plénitude; mes larmes qui s'étaient enfin défaite de l'emprise de mes yeux, avaient commencées à couler sur nos joues, mélangeant la passion et la frustration. Pour me rassurer que ce moment était vraiment réel, je ne pouvais pas m'empêcher de le toucher, d'attraper ses bras, de mettre mes mains derrière sa nuque; je voulais être au maximum proche de lui pour me délecter au maximum de ce moment. Ma vulnérabilité m'énervait mais je n'arrivais pas à penser à autre chose que Jey... Il envahissait ma tête et mes pensées.
Après avoir fait une petite pause pour reprendre notre souffle précédemment obstrué par les lèvres de l'autre; tout en gardant le silence, Jey m'avait tiré par le bras pour que je le suive. J'avais directement remarqué son même sourire narquois qui s'était formé sur son visage, il me rendait complètement éprise de lui qu'avec ce genre de gestes futiles. Une fois arrivés dans le hall de son immeuble, il m'avait plaqué contre le mur et avait recommencé à m'embrasser encore plus langoureusement qu'auparavant, tout en faisant coulisser sa main de ma joue à ma taille suivi de ma cuisse et ainsi achever son chemin sur mes fesses pour coller nos bassins l'un contre l'autre. Une boule au ventre s'était formée, mais pas de stresse, non, d'excitation intense. Ce moment était pur, vrai, sincère.

Il était aux alentours de 02h30 et je me retrouvais dans le hall de Jey à l'embrasser comme si je n'avais jamais embrassé personne. Difficile à expliquer cette sensation, comme l'impression de quitter mon corps en m'envolant tellement c'était bon de le sentir aussi proche de moi, tous mes sens étaient à vifs. Ses mains glissaient sur mon corps, laissant des frissons s'éparpillerr sur ma peau. J'arrivais à distinguer nos respirations devenir saccadées, courtes mais croître en intensité. Je profitais pleinement de l'embrasser avant qu'on entende une porte se fermer puis des bruits de pas qui descendait les escaliers. Le visage de Jey s'était tournée comme pour chercher une échappatoire pour ne pas avoir besoin de confronter l'un de ses voisins. Les bruits de pas se rapprochaient de plus en plus, Jey avait donc pris l'initiative d'appuyer plusieurs fois sur le bouton de l'ascenseur pour qu'il arrive plus vite, par chance ça avait fonctionné ce qui nous avait permis de vite monter dedans et ainsi être à l'écart de tout regard. J'avais pu voir que Jey avait appuyé sur le bouton où se trouvait l'inscription du chiffre « 4 » qui ressortait grâce à un relief. C'était étrangement calme dans l'ascenseur, aucun de nous n'avait ouvert la bouche pour supprimer le silence, ce qui m'avait laissé le temps de reprendre correctement ma respiration. Une fois l'ascenseur arrêté, Jey m'avait repris le bras en me lançant un petit sourire pour emmener jusqu'à son appartement. Sa porte d'entrée était rouge foncée et à côté se trouvait une petite sonnette où il y avait inscrit son prénom et son nom de famille. Après avoir inséré sa clef dans la porte et l'avoir ouverte, il m'avait repris la manche de mon pull pour qu'on se hisse dans son appartement qui était sombre. Pourtant, avant que je ne puisse distinguer quelque chose, il m'avait à nouveau plaqué contre le mur pour continuer nos ébats. Mon pouls avait évidemment accéléré tout comme ma respiration. Jey avait profité du moment où je me perdais complètement dans la sensation de l'embrasser pour faire entremêler mes chambres autours de sa taille pour que nos corps soient vraiment collés.

(Jey) - he, t'es sûr que tu veux faire ça?

Il m'avait dit ça entre deux baisers avant d'engouffrer sa tête dans mon cou et de continuer de laisser des bisous sensuels tout au long de ma gorge.
Je n'arrivais pas à prononcer de mots tellement j'étais prise dans l'action, évidemment que j'en avais envie, pourquoi posait-t-il la question c'était pourtant évident. La seule réponse que j'ai réussie  a faire était de resserrer mes jambes pour le rapprocher d'avantage et de redresser son menton pour que je puisse à mon tour enfouir ma tête dans son cou pour mordiller le lob de son oreille droite. Je pouvais sentir ses boucles blondes m'effleurer la joue, ses mains agripper mes cuisses et son bassin me bloquer d'avantage au mur. Nos énergies se mélangeaient, nous ne formions plus que un. Avez-vous déjà confondu la réalité avec un rêve ? Parce que à ce moment là, j'avais l'impression que ce que je vivais n'était pas vrai tellement c'est beau, bon, vrai.
Quand nous avions terminé, on s'était retrouvé l'un contre l'autre dans son lit, toujours dans le noir avec comme seule source de lumière, un lampadaire qui éclairait la route qui se situait devant chez lui. Pourtant, au bout de quelques instants, sans dire un mot, il s'était levé et était sorti de la chambre. Je commençait a m'endormir ce qui m'avait fait hésiter entre rester dans le lit et attendre qu'il revienne ou d'aller le rejoindre. Mon choix était d'attendre un petit moment pour lui laisser l'espace qu'il avait à l'occurrence besoin et que j'irai après aller voir ce qu'il pouvait bien être en train de faire après ce laps de temps.
L'écran de mon téléphone affichait 4h34.
Je pouvais distingué un mélodie qui tournait en boucle dans une pièce adjacente. La musique n'était pas forte, non, mais assez pour que je puisse comprendre que c'était Jey qui était en train de travailler sur un nouveau morceaux.
4h56
j'étais enfin décidée à me lever pour le rejoindre après avoir enfilé ma culotte et son t-shirt qu'il avait jeté plus tôt dans la soirée. Il faisait toujours aussi sombre et la même mélodie tournait toujours en boucle. J'étais de nouveau restée dans le noir à essayer d'entendre ce qu'il pouvait bien être en train de dire. Mais après avoir commencé à avoir mal aux jambes, j'avais tout de même fini par prendre mon courage à deux mains et j'étais allée le rejoindre. La pièce était aussi plongée dans le noir. C'était seulement grâce aux appareils électroniques que je pouvais réussir voir où j'étais en train de m'aventurer.

(Tressy) - Jey? Qu'est-ce que tu fais? tu ne viens pas dormir?

J'avais récité cette phrase préalablement préparé dans ma tête tout en lui caressant le dessus des épaules. Il s'était retourné pour me regarder et avait dit d'une voix grave et fixant à nouveau l'écran de son ordinateur:

(Jey) - Non je taffe là, mais toi va te recoucher.
(Tressy) - Ça te dérange pas que je reste un peu?
(Jey) - Humm si enfaite, je préférais que tu partes.

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