Chapitre 32

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— Salut toi ! Ça sent bon ici. 

Je grimpe sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de Toby. 

— J'ai cherché des petits pains ils sont encore tout chauds. Et je t'ai même pris du lait et du chocolat chaud vu que tu as l'alimentation d'une adolescente ! 

— Méfie-toi je vais vraiment finir par tomber amoureuse de toi ! 

Il m'attire contre lui alors que j'ai la bouche pleine, mettant des miettes partout sur le sol.

— C'est le plan, dit-il en souriant et déposant des baisers ses mes joues gonflées. 

Qui peut rêver d'un meilleur réveil que celui-ci ? 

— Alors quoi de prévu aujourd'hui ? marmonne-je. 

— J'ai un repas avec ma sœur. 

Je bois une gorgé de chocolat chaud avant de lui répondre. 

— Cool ! 

Je croque un deuxième immense morceau de la précieuse viennoiserie et le remercie intérieurement d'en avoir calculé deux par personne. 

— Tu veux venir avoir moi ? 

— Moi ? Tu es sur ? dis-je toujours la bouche pleine. 

— Enfin si tu veux bien sûr. Je comprends que ça fait beaucoup de changement. Ce n'est pas mon genre d'être oppressant normalement ! Oublie ce que je viens de dire ! 

— Non ! 

— Non ? me demande-t-il amusé. 

— Trop tard, tu ne peux pas retirer ce genre de proposition ! 

— Très bien chef ! On décolle pour 18 heures ne soit pas à la bourre ! 

Je sautille sur place, le mug dans les mains et un nouveau croissant dans ma main. Il me donne une petite tape sur les fesses avant de filer à la douche. 

L'excitation laisse place...à la panique, je dois appeler Charlotte sur le champ je n'ai aucune idée de la manière dont on doit se comporter avec la famille des autres. 

Je suis passé en coup de vent à la maison pour me préparer. Toby m'a gentiment proposé de me récupérer, vu qu'aucun des Gorilles n'est à la maison. Quand il me rejoint je suis en train de chercher une veste dans tout ce bordel. Il me voit à peine une seconde et voilà qu'il explose de rire. 

— Marly c'est quoi cette tenue ? Tu sais que je t'emmène voir ma sœur et pas à l'église ? 

Il lui aura fallu 45 secondes pour me vexée. Comment peut-il me dire ça juste avant qu'on s'en aille. 

— Je veux faire bonne impression... 

— Du coup tu t'es dit que tu allais mettre ta robe la plus ignoble ? continue-t-il de plaisanter. 

— Arrête de te moquer ! C'était la préférer d'Augustin, et il avait beaucoup de défaut mais il aimait les choses chics, du coup je me suis dit que c'était un bon choix. 

— Raison de plus d'enlever ce truc ! 

Il me court après pour tenter de faire glisser la fermeture éclair de ma robe bleu marine. Entre deux fous rires je tente de me défendre jusqu'un grand *clac* nous stop net. J'essaye d'apercevoir mon dos pour confirmer sa maladresse. 

— T'as peter ma robe Toby ! T'es vraiment une brute ! 

Il essaye de ne pas rire mais c'est plus fort que lui. Je fonce dans la chambre. Super maintenant je dois trouver une nouvelle tenue, sachant que choisir celle-ci m'a pris environs six heures. Il me suit de près et s'avachie sur mon lit pendant que je fouille dans ma penderie. 

La loi de la jungleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant