Chapitre 31

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Un mois s'est écoulé depuis notre rapprochement, la libération de ma parole et le soutien sansfaille de Toby nous as liée d'une énergie puissante mais inexplicable. Aucune de mes craintesd'être traité différemment n'était fondé. 

Avant, j'étais toujours à l'affut de la bonne occasion, celle qui serait le plus enclin à accueillir mon histoire. Maintenant, je regrette de ne pas l'avoir dit plus tôt. Il n'y a pas bonne manière de le faire, pas de bon moment juste des personnes de confiance à qui en parler. 

Depuis, je n'ai pas ressenti le besoin de me confier davantage mais Toby ne me brusque pas, tout en montrant sa disponibilité, ce qui est incroyablement sécurisant. C'est déconcertant la manière dont les choses se déroule avec une telle facilité. Nous n'avons pas vraiment défini les termes du contrat, on se contente de trainer ensemble, faire l'amour et surtout on apprend tout doucement à se connaitre. Je ne me prends plus la tête pour des futilité comme mes vêtements, mon poids ou mon attitude pas assez féminine. Je me contente juste d'être moi-même et cela semble lui convenir. 

La question ou dois-je dire le problème des Gorilles n'a pas encore été régler. Toby est totalement pétrifier à l'idée qu'ils l'apprennent et je n'ai aucune envie de devoir mettre un terme sur ce qu'il se passe entre nous deux. Autant ne pas prendre le risque de tout gâcher maintenant alors que tout roule comme sur des roulettes. 

Mais ce jeu dangereux implique des précautions. Par exemple, ce soir mes frères passe leurssoirées au bar, du coup Toby se la joue distant comme si parler avec ses collègues était suspicieux. J'ai donc passé mon service à l'éviter soigneusement, me contentant d'effleurer sa main par fausse maladresse. 

Avant la fermeture de l'Exil, je sors rapidement pour me fumer une petite cigarette (j'arrête la semaine prochaine ça va !). Quand je rentre je retrouve les Gorilles agglutiner au bar, à pépier. 

— Qu'est-ce qui se passe pour que vous fassiez tellement de bruit ? 

— Absolument rien. 

— Tom ne te fout pas de moi, je vous entends depuis l'extérieur. 

— Ce n'est rien, des conneries, me répond simplement Toby. 

— C'est bon les gars c'est Marly ! se lance Ludo. 

— Merci enfin un allié dans ce groupe de lâche ! Alors dite moi ! dis-je impatiente. 

— On essaye de casser Toby avec cette bombe là-bas, continue Ludo tout en me montrant du doigt le sosie d'Ariana Grande. Il dit qu'il pourrait la pécho mais Tom lui affirme le contraire. 

Oh toi mon coco tu ne perds rien pour attendre, j'essaye de ne pas foudroyer Toby du regard. 

— Tiens c'est drôle, c'est vraiment avec le style de femme avec qui je t'imaginais ! 

— Excuse-moi, c'est le style de tout le monde ! le défend Ludo. 

— Ok...Ben va y ! Prouve-nous que tu peux avoir son numéro ! 

Toby déglutie péniblement alors que je le fixe droit dans les yeux. Je fais bonne figure mais je n'ai aucune envie de le défier et encore moins de mettre à l'épreuve ma jalousie. Pourquoi je n'arrive pas à me taire : 

— Va y fonce ! J'ai hâte de voir ça, le charme de Monsieur Porte de frigo à l'action ! 

Les garçons semblent apprécier le défi car ils lancent un « oh » interminables en chœur. 

— Non c'est débile, il est ou tout ton blabla sur le fait que les femmes ne sont pas un jeu, ni des défis ? m'attaque Toby. 

+1 pour ce crétin qui ne perds rien pour attendre. 

La loi de la jungleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant