Nous arrivons enfin à la boite de nuit après une longue marche ralentie par notre groupe de jeune adulte complètement incontrôlables.
A peine l'entrée franchi, la moitié des gens déjà en nage fonce sur la piste de danse totalement en transe. L'ambiance déchainés des clients et l'alcool que j'ai siroté sur le trajet me rendent sans doute euphorique car je les rejoins sans une once d'hésitation. S'agitant dans tous les sens, riant sans pouvoir s'arrêter. Toby a des difficultés à se mouvoir mais trouve la force de bouger avec nous, j'ai l'impression d'être dans un rêve, essayant de faire des images mentales de ce merveilleux moment. Il gesticule les bras en l'air sous le rythme de Boss B*tch de Doja Cat, tentant d'accomplir ce que j'interprète comme sa parade nuptiale.
Je ne sais pas si c'est la musique, le fait que tout le monde soit ivre ou la bonne humeur collective mais j'ose danser avec lui sans avoir peur de me faire repérer par les Gorilles. De toute façon ils sont bien trop occupés à danser avec leurs conquêtesdu soir. Charlotte est toujours avec mon frère et les voir ainsi coller-serrés fait exploser mon cerveau mais aussitôt vue aussitôt oubliée.
Je me concentre sur Toby et me place devant lui faisant balancer mon fessier, il pose ses mains sur mes hanches pour accompagner mes mouvements, je me retiens d'être plus explicite mais notre attraction sexuelle est dure à contrôler. Je me retourne pour lui faire face, j'ai l'impression que dans cette foule il n'y a plus que nous, comme si le monde était figé pendant que nous nous séduisons plongés dans les yeux de l'un et de l'autre. La musique continue de raisonner dans mes oreilles me faisant danser avec une fougue que je ne me connaissais pas. Je ferme les yeux, mordillant ma lèvre inférieure,continuant l'exploration de ce monde parallèle. L'ivresse a envahi mon corps le recouvrant d'un sentiment moelleux d'apesanteur mais quand je réouvre mes paupières Toby est à deux doigts de me sauter dessus. Heureusement j'arrive à l'esquiver, il faut dire que ses réflexes sont légèrement ralentis par l'alcool.
J'attrape sa main et le tire jusqu'à un coin sombre, pas besoindéchanger un seul mot nos regards embrasés veulent tout dire. Je peux me féliciter d'avoir encore mes fringues. Il m'agrippe et me coince contre le mur, ses mains glissent sous ma jupe jusqu'à qu'elles soient rempli de la pulpe de mes fesses. Quand sa langue gout ambré glisse finalement dans ma bouche cela apparait comme une délivrance, j'ai enfin ma dose. Alors, dans un élan de folie je glisse sa main entre mes cuisses.
— J'ai vraiment envie de toi.
Ok c'est trop tard je ne contrôle plus mon corps, qui semble posséder uniquement par mon vagin. Je n'arrive pas à croire que ses mots que je viens de prononcer sortent de ma bouche. Il se redresse fière comme un coq, les yeux remplies d'espièglerie.
— Suis moi !Il fend la foule me tirant par la main, l'excitation nous fait oublier les tonnes de précautions que l'on prend d'habitude.
Il semble connaitre cet endroit et je le laisse me guider jusqu'à une espèce de salle de bain avec des toilettes et un grand lavabo au sous-sol. Surement une pièce réservée au personnel car il n'y a pas un chat. Je passe la première, étonnée par la propreté des lieux dont je ne vais bien sûr pas me plaindre, même si je dois être honnête : rien n'aurait pu m'arrêter. Il pense à tourner la clé de la serrure et nous voilà enlacer. Alors qu'il arrache mes collants je le plaque contre le mur bien décidé à obtenir la vérité.
— Rassure moi ce n'est pas un coin sordide ou tu emmènes toutes tes conquêtes ?
Mon élocution est maladroite mais j'essaye de me montrer suffisamment menaçante.
— Je suis un gentleman Marly, tu es la première avec laquelle je n'arrive pas à me contenir !
Je ne suis pas sûr que je devrais être flatter et pourtant j'ai honte de l'admettre mais je suis sous le charme. J'aime la sensation qu'entre nous c'est primaire presque animal. Je l'embrasse de nouveau ouvrant les boutons de sa chemine. J'entends sa respiration accélérer, elle est presque sifflante. Il ne résiste pas longtemps à mes avances et finit par me retourner, utilisant sa paume pour me cambrer, m'obligeant à m'accrocher comme je peux au mur devant moi. Percher sur mes talons, la culotte aux chevilles, c'est bien le tintement de la boucle de sa ceinture qui meprovoque une avalanche de frissons. Quand il est enfin en moi, accompagnant ses vas et vient de sa main entre mes cuisses, l'excitation est tel qu'il ne faudra pas longtemps pour que je gémisse de plaisir. Il claque l'abattant des toilettes pour s'y asseoir et je grimpe sur lui. Je peux enfin l'embrasser, c'est si passionnel que j'ai l'impression que cela faisait des années que je n'avais pu me délecter de ses lèvres. Alors que j'accélère le mouvement de mes hanches sur ses cuisses il finit par lui aussi par lâché un cri plaintif jusqu'à ce qu'une chaleur se diffuse entre nos deux corps.
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La loi de la jungle
RomanceContrainte de retourner vivre dans sa garçonnière avec son frère et ses deux meilleurs amis après son échec dans la grande ville. Marly doit à présent affronter les raisons de sa fuite vers Paris, tout en résistant au charme du nouveau copain de la...