L'encre De Ton Ombre -- Fanfiction Marvel

Chapitre 3

Stephen éteignit son réveil, stoppant le son strident qui le réveillait chaque matin. Il s'assit au bord de son lit et passa ses mains sur son visage. La nuit avait été rude. Ses rêves avaient étés peuplés de Maelia ensanglantées entrain de hurler à la mort, Maelia entrain le l'enterrer vivant, la mère de l'enfant lui hurler qu'il avait rendu une enfant orpheline et qu'il allait la faire souffrir physiquement en plus de mentalement.
En bref, la nuit avait été difficile.

Il se leva de son lit en jetant un coup d'œil à l'heure. Il était 7h, et Tony Stark allait arriver à l'hôpital trois heures plus tard. Le neurochirurgien se rendit dans sa salle de bain. Il avait beau n'en avoir que faire de Mr Je-suis-le-plus-grand-milliardaire-craneur-de-tout-les-temps Stark, il se devait d'être  présentable, afin de donner une belle image de leur projet, de  l'hôpital, des médecins en général, mais également de lui  même, qui était certes très respecté pour son travail, il n'en restait pas moins méprisé à cause de son caractère énervant.

Après avoir retiré son tee-shirt et son jogging qui lui servaient de pyjamas, Stephen se glissa sous le pommeau de douche qui  projetait de l'eau chaude sur son corps. Il ferma les yeux en laissant l'eau rouler sur son torse nu. Pour la première fois, Strange doutait.

Son travail était toute sa vie, sa manière d'aider les autres sans avoir besoin de montrer ses émotions ou d'être aimable (ce qui n'était pas son fort). A présent, il se sentait perdu. Il n'était pas sur de bien agir en faisant son métier.

 Il avait toujours passé son travail en priorité, au détriment de ses relations amoureuses et amicales, et également de sa réputation personnelle. C'était à cause de cela que le couple qu'il formait avec Christine n'avait duré que quelques temps, et que cette période c'était révélée être très difficile pour les deux.

Christine réclamait une affection et une attention que Stephen n'était pas capable de lui apporter, et lui détestait devoir montrer ses émotions, et avoir des attaches.

Les attaches le détournent de son travail et donne une source d'inquiétude personnelle. Stephen avait un travail bien trop prenant, stressant et compliqué pour se soucier d'autres gens.

La presse également était un problème. Les magazines cherchaient depuis longtemps comment en savoir plus sur le médecin afin de pimenter la presse people.

Et ce que redoutait le plus le neurochirurgien était arrivé. Maelia était devenue un point de pression. La petite fille avait un caractère aussi pénible que lui, ce qui les rattachais. Et Stephen avait beau dire, il se sentait coupable d'avoir laissé la mère de cet enfant mourir. Si il l'avait sauvé, il n'aurait aucun point de pression, ni de problèmes.

Surtout qu'ils avaient du faire les papiers de l'enfant. Maelia avait donc prit son nom de famille. Maelia Strange. Un cauchemar. Un cauchemar adorable mais un cauchemar quand même. Énervé, il plaqua ses deux poings sur le mur carrelé de la douche en baissant la tête, l'eau ouverte à fond, tombait comme des grêlons sur ses épaules.

 Après de longues minutes, Strange sortit de sa douche, attrapa une serviette, la noua autour de sa taille puis en prit une autre pour se sécher les cheveux. Alors qu'il se frottait vigoureusement le crâne avec le tissus, il sortit de la pièce jusqu'à se rendre dans sa chambre.

Il ouvrit sa penderie à porte miroir coulissante et attrapa des vêtements. Au bout de quelques minutes, vêtu d'un costard hors de prix, Stephen s'examinait dans le miroir de sa penderie. L'homme prit son peigne et coiffa soigneusement ses cheveux, plaçant chaque mèche précisément.

Il se déplaça tranquillement jusqu'au hall de son immense appartement, s'assit sur un meuble et enfila ses chaussures vernies. Il attrapa son porte-clefs qui réunissait sa clef de voiture, celle de son appartement, et de son casier en salle de garde à l'hôpital. Il sortit et verrouilla la porte avant de rejoindre sa Lamborghini.