Chapitre 19

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Riftan pétrit doucement le gonflement rond de ses seins avec des mains couvertes de savon. Maxi a précipitamment baissé les bras pour se couvrir, mais cela ne l'a pas arrêté. Sentant quelque chose de dur entre ses fesses, elle ferme les yeux. Ses mains ont glissé dans l'eau chaude, explorant sa taille et son abdomen. Tendrement, il caressa chaque courbe de son corps et massa les nœuds sous sa peau avant de laver ses cheveux emmêlés. Son corps tendu a commencé à se détendre. 

"Maintenant, lave-moi les cheveux", a-t-il dit en rinçant ses cheveux. 

Maxi le regardait fixement, les paupières lourdes de sommeil. Mais elle prit rapidement le savon dans ses mains et commença à le frotter sur son cuir chevelu. Alors que Riftan baissait la tête pour qu'elle ne fatigue pas ses bras, elle sentit son souffle chaud sur sa poitrine. 

Réprimant son embarras, Maxi a soigneusement passé ses mains dans ses cheveux doux. Riftan lèche doucement les gouttes d'eau qui s'accumulent dans le creux de sa clavicule. C'était comme donner un bain à un gros chien ; il ne pouvait pas rester immobile, léchant tout ce qu'il pouvait atteindre. Son esprit se remémore la fois où, petite fille, elle s'était faufilée dans le jardin pour jouer avec le chien de son père. Ils s'étaient aspergés d'eau l'un sur l'autre, exactement comme elle et Riftan le faisaient. 

"J'ai de la mousse dans les yeux", se plaignait Riftan en portant une poignée d'eau à son visage. 

En le voyant faire la moue, elle a failli éclater de rire. Elle éclaboussa ses cheveux d'eau pour les débarrasser de la mousse. Riftan prit ensuite une bouilloire sur l'étagère et versa davantage d'eau chaude dans la baignoire. Les nœuds de ses muscles se ramollirent comme de la gelée et, enfoncée jusqu'aux épaules dans l'eau fumante, elle commença à s'assoupir. La tension avait tenu l'épuisement à distance, mais la fatigue l'envahissait maintenant. Dans son état de demi-sommeil, le contact de Riftan était apaisant. 

"Maxi..." 

Il a ronronné à son oreille, puis l'a ajustée pour qu'elle puisse s'appuyer contre sa poitrine. Une douce sensation de picotement l'a traversée. Elle s'est enfoncée dans son corps, les battements réguliers de son cœur l'ont endormie. Ses paupières sont devenues plus lourdes. 

"Maxi ? Tu es... endormie ?"

"..." 

"Tu es vraiment endormie ?"

Les douces caresses de Riftan sur son dos se transformèrent en secousses insistantes. Elle a essayé de dire quelque chose, mais tout ce qu'elle a pu faire, c'est de marmonner des mots inintelligibles. Sa vision a commencé à s'estomper. Bientôt, elle ronflait légèrement, le nez enfoui dans ses épaules. 

Riftan l'a regardé d'un air perdu. 

"Je n'y crois pas..."

 ◆◆◆◆ 

Un rayon de soleil aveuglant ouvrit les paupières de Maxi. Ses membres lui faisaient mal, et sa tête palpitait. Frottant le sommeil de ses yeux, elle se leva du lit seulement pour sentir un courant d'air refroidir sa peau. Elle baissa les yeux pour se retrouver toute nue sous la couverture et s'empressa de se recouvrir à nouveau. Désorientée, elle a essayé de se rappeler ce qui s'était passé. 

Je suis arrivée à Anatol hier, et... 

Elle s'était endormie pendant le bain avec Riftan. Sa tête s'est levée pour balayer la pièce, mais elle était seule. La robe de Riftan gisait à côté des braises mourantes de la cheminée. Où était-il parti ? 

Elle a cherché dans la pièce quelque chose à porter. Une chemise soigneusement pliée sur l'étagère du côté de la fenêtre attira son attention. Enroulant la couverture autour de son corps, elle se mit debout et l'attrapa lorsqu'elle entendit frapper. 

Sous le chêne  [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant