Chapitre 8

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Nina

     Assise au volant du camion, j'attendais que les hommes d'Angel chargent le véhicule.

    Lorsqu'il m'avait annoncé que j'allais faire ce boulot, j'avais halluciné. Je ne l'avais pas accepté jusqu'à ce que je me retrouve assise dans un camion à transporter des marchandises illégales.

     Un homme s'approcha de moi.

— Nous avons terminé, vous pouvez partir.

— D'accord, dis-je en hochant la tête.

     J'allumai le téléphone et tapais l'adresse donnée par Angel dans le GPS.

     Une fois arrivée au hangar, je pris le téléphone et appelai Alvaro.

— Je suis arrivée au hangar.

—  On arrive dans 5 minutes.

***

     J'entendis un crissement de pneu et je vis Alvaro descendre d'une voiture suivi de près par Angel.

— Tu vas nous aider à décharger la cargaison et à la ranger sur les étagères, s'exclama Angel.

—  Tu vas vérifier si c'est de la bonne, le questionna Alvaro.

—  Oui, dit-il en sortant un couteau de sa poche pour ouvrir un sachet et renifler rapidement cette poudre blanche. Elle est parfaite !

     On commençait à s'activer, il y avait plus de deux cents sachets, mais heureusement, ils étaient dans des cartons et nous avions seulement à poser ces derniers sur chaque étagère.

     Après une heure de rangement, nous sommes enfin rentrés à la maison. Angel poussa la porte d'entrée et entra dans la demeure.

     Nous fîmes un pas dans la maison avant de voir Val se précipiter vers nous. Elle prit Angel dans ses bras et souffla de soulagement.

— Tu sais pertinemment que je déteste quand tu pars faire des choses dangereuses sans que je sois informée, souffla-t-elle dans son cou.

     Angel répondit à son étreinte et lui embrassa le front. C'était la première fois que je le voyais affectif envers une personne et ça avait le don de me surprendre.

     Valentina se défit de son étreinte et s'avança vers moi avant de me prendre dans ses bras.

—  Mon frère va bientôt te tuer avec ses conneries, rigola-t-elle.

     Je souriais face à sa blague qui tirait plutôt sur la réalité et me défis de son étreinte, elle se tourna vers Alvaro.

     Je voyais l'hésitation dans ses yeux, après avoir passé plus d'une semaine à l'éviter ou l'ignorer, elle ne pouvait pas se jeter dans ses bras.

     Une lueur de déception passa dans le regard d'Alvaro et il se tourna vers Angel. Il lui lâcha un sourire qui ressemblait plutôt à une grimace.

—  Je vais vous laisser !

— Merci encore, et rentre bien, répondit Angel.

— À, bientôt, dit-il avant de fermer la porte derrière lui.

     Je pris la main de Val et passai devant Angel pour prendre la direction de ma chambre. J'étais sûrement la personne la moins bien placée pour donner des conseils sur les relations amoureuses étant donné que je n'en avais jamais eu ou du moins ce n'était pas réciproque, mais je ne pouvais pas supporter de voir de belles personnes qui s'aiment se détruire pour une différence d'âge.

This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant