Chapitre 22

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Nina


Assise dans le fauteuil au salon, je discutais avec Alvaro depuis un bon moment.

Cela faisait maintenant une semaine que la soirée chez Lexie avait eu lieu. Cette semaine m'avait paru longue et interminable, car Angel s'était montré extrêmement distant et occupé. Il avait passé toutes ses journées dans son bureau ou dans sa chambre, sans m'adresser la parole.

Il m'avait placé sous surveillance pour s'assurer que je n'essaye pas de sortir de la maison pendant son absence.

Une personne sonna à la porte, nous interrompant dans notre discussion.

— Tu peux aller ouvrir ? me questionna Alvaro.

Je hochai la tête et me dirigeai vers la porte. Quand j'ouvris celle-ci, un homme, totalement, vêtit de noir, portait un immense carton entre ses mains.

Sans que je ne lui donne l'autorisation, il se faufila dans la maison et déposa le carton près d'Alvaro.

— Vous avez l'habitude de rentrer chez les gens sans autorisation ?

Il ne me répondit pas, il me lança un regard avant de ressortir de la maison. Je soufflai d'exaspération et je refermais la porte derrière lui.

— C'est un des hommes d'Angel, ils circulent comme ils veulent dans le domaine, m'informa Alvaro.

Je reportai mon attention sur Alvaro et remarquais qu'il avait commencé à ouvrir le carton.

— Mais vous avez tous de mauvaises habitudes dans cette maison ! Il ne faut pas ouvrir le courrier des autres ! Or, ce carton est pour Angel !

— Il y a écrit Nina sur la boîte, protesta-t-il

en levant les mains en l'air.

J'avançai vers lui, avec un regard interrogateur.

Un courrier ? Pour moi ?

Personne ne savais où je vivais actuellement, je n'ai plus donné aucune information sur moi depuis que je me suis fait enlever à mon arrivée.

Alors pourquoi je recevais un colis, dans la maison d'Angel ?

Je me penchais et j'aperçus mon nom sur la boîte avec une petite carte qui contenait un mot.

« C'est avec plaisir que je t'offre ce cadeau mon ange. »

— Ouvre, demandai-je à Alvaro un peu trop brusquement.

« Mon ange »

Personne ne me surnommait de cette manière à part Angel.

Et si ce colis venait de lui ?

Il ouvrit le carton et enleva les papiers qui servaient à combler le vide.

Mon cœur cessa de battre.

Mes membres cessèrent de fonctionner.

Alvaro à côté de moi, semblait autant choqué que moi.

— C'est..... C'est.

— Il y a une photo ! Attends.

Il prit la photo dans le carton et me la tendit.

Mon cœur fit un second looping.

Gaël.

C'étaient les mains de Gaël.

En sang.

Uniquement les mains.

— Qui est cet homme ? questionna Alvaro.

This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant