Chapitre 30

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Angel

Je m'étais rendu au bureau ce matin afin de régler quelques paperasses, mais surtout pour oublier ce baiser.
J'avais eu une érection monumentale en y pensant toute la nuit et le seul moyen que j'avais pour me soulager, c'était une douche froide.
J'avais créé cette entreprise afin de couvrir mon image de mafieux. Pour que les gens n'apprennent pas que je pratiquais des activités illégales.
Cette entreprise était comme une étiquette pour masquer mon image salie. Pour tout le monde, je m'appelais Angel Hernandez et non Diablo.
Mon téléphone sonna et me sortit de mes réflexions.
— Oui.

Diablo ?
— Monsieur Anderson ! M'exclamai-je. Quelle surprise !
— Je vous ai déjà remboursé cinquante mille dollars ! J'aimerais avoir la certification que ma fille se porte bien.
— Avec respect, où avez-vous sorti ces cinquante mille dollars ? Et comment pourrais-je savoir comment se porte votre fille ? Je ne vis pas avec elle.
— Vous connaissez les économies et le travail ?
— Le travail ? Oui.
— Je voudrais savoir où se trouve ma fille ? Je sais que vous la surveillez.
— Dans son lit, je suppose, répondis-je.
— Vous lui avez fait du mal ?
— Non, vous pouvez raccrocher, je suis très pris par le boulot.
Quand j'ai mis fin à la conversation avant de mettre mon téléphone en silencieux, quelqu'un toqua à ma porte avant que ma secrétaire entre.
— Monsieur Andreï Petrov veut vous voir, m'informe-t-elle.
— Il peut entrer.
Mon associé, si je peux l'appeler comme cela. J'aurais plutôt utilisé mon pire associé, pour le qualifier.

Andreï entra dans mon bureau et s'assit confortablement devant moi. Sans-gêne.

Il me fixa dans les yeux avec un air de défi.
— Qu'est-ce que tu veux ? soufflai-je.
— Nous sommes associés. Je viens rendre visite à mon associé, rien de plus.
— Tu t'es déplacé uniquement pour cela ?
— Non.
— Crache le morceau, j'ai autre chose à faire.
— J'ai oublié que tu avais une femme maintenant ! Alors elle est comment au lit ? Sauvage ? Douce ?
— Il est où ton problème ? Tu dois te mêler seulement de ton entreprise et pas de ce que je fais avec ma femme.
— Je ne voulais pas te contrarier !s'exclama-t-il.
— C'est raté, ta présence me contrarie. Tu t'es déplacé jusqu'en Colombie pour quoi ?
— J'ai besoin que ton entreprise me fasse un transfert d'argent.
— Pour quelle raison ? questionnai-je.
— Ça ne te concerne pas.
— Je crois que cela me concerne complètement ! Tu viens de me demander de l'argent.
— Nous n'avons pas assez de fonds.
— Je te ferai le transfert la semaine prochaine.
— Je ne peux pas attendre jusqu'à la semaine prochaine. J'en ai besoin maintenant !
— Je te ferai le transfert la semaine prochaine ! Maintenant, sors de mon bureau, m'énervai-je.
Il se leva avant de sortir de mon bureau sans oublier de fermer la porte sans délicatesse, pour me faire comprendre sa colère.
Je détestais Andreï Petrov.



Nina

Ce mec me suivait depuis qu'Angel avait quitté la maison. Il était comme une queue derrière moi. Je faisais deux pas, il en faisait deux.
Il commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Ce n'était pas la première fois qu'il me surveillait, mais aujourd'hui il se montrait plus insistant.
— Vous allez continuer à me suivre ?
— Ce sont les ordres du patron, affirma-t-il.
Je soufflai avant de m'affaler sur le fauteuil.
Fichu patron.
Il peut garder ses ordres pour lui.
La sonnette retentit et je me précipitai rapidement. Sauf que cet homme en décida autrement, il m'attrapa le poignet et me fit reculer.
Je le fusillai du regard pour lui faire comprendre qu'il m'énervait. Il passa devant moi et alla ouvrir la porte. Je vis Val le saluer rapidement, avant de pénétrer dans la maison.
— Salut, dit-elle en me prenant dans ses bras. Angel n'est pas là ?
— Non, visiblement, il avait ordonné à cet homme de me suivre partout.
— Ok. Je viens passer du temps avec toi, ça fait longtemps.
— Oui, la dernière fois, j'ai eu à peine le temps de vous saluer.
— Tu as quelque chose à me raconter ?
— Je n'ai rien à raconter, mais par contre j'aimerais savoir comment se passe ta relation avec Alvaro ?
Elle soupira et un large sourire apparut sur ses lèvres.
— Je suis au ANGE !! Tu sais, il me traite extrêmement bien. Je suis vraiment heureuse !
— Je suis contente pour toi, affirmai-je.
Je n'aurais pas le même bonheur.
Aucun homme ne m'aimera.
— Je te trouve bien préoccuper.
— Oh, il n'y a rien.
— Je ne te crois pas, assura-t-elle.
Je soupirai. Après tout, me confier à une personne ne me ferait rien. Cela me ferait du bien.
— Tu ne vas rien dire, si je te le dis ?
— Qu'est-ce que je pourrais faire ? questionna-t-elle.
— Angel m'a embrassé.
Elle écarquilla les yeux, avant de pousser un hoquet de surprise.
— Quoi ??
— Il m'a embrassé, répétai-je.
— Il a osé !
— Comment ça ?
— Alvaro lui avait donné un avertissement. Celui de ne jamais te toucher. Et il l'a fait !
— Pourtant il l'a fait et juste après, il est allé coucher avec cette femme, répondis-je.

— Quel con !
— Oui, m'exclamai-je.
— Je te donne juste un conseil. En tant que sœur d'Angel, je sais ce qu'il a vécu et tu ne dois pas tomber amoureuse de lui. C'est peut-être un homme très beau, mais tu ne dois pas l'aimer. Il ne fera que te détruire, il ne sait pas aimer.
— Je ne vais pas l'aimer. Ce n'est pas mon type d'homme. De plus, je sais qu'il souffre énormément et je veux juste l'aider, même s'il m'a fait du mal et qu'il continue de m'en faire. Parce que j'aurais aimé recevoir de l'aide de n'importe qui à l'époque.
— Je comprends. Mais ne tombe pas amoureuse de lui. Ce n'est pas un homme pour toi.
— Oui, j'ai compris de toute manière, je vis ici provisoirement.
Nous continuâmes à discuter toute la matinée avant qu'elle ne m'annonce qu'elle doit aller travailler.
— Je reviendrais sûrement ici pour gronder Angel !
— Je peux savoir pourquoi vous parler de moi, questionna Angel.
— Rien, affirma Val. Je vais aller travailler ! On se revoit bientôt mon frère adoré !
La porte se referma derrière elle et un silence gênant s'installa entre Angel et moi.
— Montes dans la voiture qui est devant le portail. Je reviens.
— Pourquoi ? Tu m'envoies dans un cimetière pour me montrer ma future tombe, ironisai-je.
— Monte dans la voiture.
— Je n'ai pas le choix.
Comme à chaque fois que l'on sortait, c'était une voiture différente. Aujourd'hui, je reconnus la marque de la voiture facilement. C'était une Porsche noire.
J'avais toujours adoré les voitures de ce genre. Depuis petite, j'adorais la vitesse et en grandissant, j'avais compris que mes parents n'avaient pas les moyens de s'acheter une voiture de ce genre.
Je lissais ma robe rouge, qui m'arrivait juste au-dessus des genoux avant de m'installer sur le siège passager.
Après quelques minutes d'attente, Angel arriva avant de s'installer dans la voiture et de démarrer.
— Où va-t-on ?
— À la banque, répondit-il.
— Faire quoi à la banque ?
— Ton père a remboursé la moitié de sa dette. Je vais retirer l'argent.
— Où a-t-il trouvé cet argent ?
— Je ressemble à son fils pour le savoir ?
Arrivé à la banque, il demanda un retrait de l'argent. Nous attendons maintenant depuis 20 minutes que le banquier vienne lui remettre l'argent.
— Ils ne peuvent pas se dépêcher, soufflai-je
— La ferme et patiente !
— Idiot.
Il me fusilla du regard avant de se concentrer vers le banquier qui revenait avec une mallette en main.
— Vous avez cinquante mille dollars dans cette mallette. Je peux faire quelque chose d'autre pour vous ?
— Non, ça ira. Merci !
— Je vous en prie.
À nouveau dans la voiture sur le trajet du retour. Aucun son ne sortait de la bouche d'Angel.
— C'est quel modèle de voiture ?
— Une Porsche 911.
— Tu aimes les voitures de sport ?
— Je pense que ça se voit.
— Ouais. Moi aussi, j'aime bien.
— Ce n'est pas mon problème.
— Je peux essayer de prendre le volant ?
— Non, grogna-t-il.
— Ne me dit pas que tu penses aussi que les femmes ne savent pas conduire ?!
— Je veux garder ma voiture dans un état potable.
— Si tu ne veux pas. Moi, je veux, affirmai-je en remontant légèrement ma robe pour m'installer sur ses jambes.
— Putain ! Tu joues à quoi ? cria-t-il en déviant la voiture pour se stationner à l'écart de la route.
— Rien, je veux juste essayer de prendre le volant ! Je veux conduire une voiture de course.
— Descends tout de suite si tu ne veux pas le regretter !
— Tu vas me faire quoi ? Me laisser dans la rue ?
— Tu ne voudrais pas le savoir alors descend.
— J'aimerais bien le savoir ! m'exclamai-je.
— Descends tout de suite de mes jambes mon ange !
— Je veux juste conduire ta voiture ! Je la trouve bien et c'est un rêve de gamine !
— Tu ne risques pas de conduire ma voiture si tu continues.
Quoi ???









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Salut ! J'espère que ce chapitre vous a plu !

Il reste officiellement 20 chapitres ! Je tenais à vous dire que pour la réécriture de This day. Je retirerai This day  le 1er septembre !

Je tiens à préciser aussi que pour ma prochaine histoire, je ne la posterais sûrement pas avant de finir de tout écrire!) Je prendrais le temps de l'écrire de faire des corrections et tout ! Après, on verra ! Mais je vous ferai une cover reavel avec le résumé à la fin de This day !

Profitez à fond ! 2 semaines et quelques jours ça passe vite ☺️!

Prenez soin de vous !

This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant