Chapitre 11

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Angel

Je plaquai brusquement mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres étaient douces et sucrées, malgré le fait qu'elle ne fasse aucun effort pour satisfaire ces nombreux journalistes. Je forçais la barrière de ses lèvres pour introduire ma langue dans sa bouche.

Sans que je ne m'y attende, elle mordit ma lèvre inférieure et s'éloigna le sourire aux lèvres.

— Ne m'embrasse plus jamais sans mon accord, gronda-t-elle.

— Plus jamais, assurai-je.

Une fois que les journalistes eurent ce qu'ils voulaient, nous prîmes le chemin du retour afin de nous rendre à l'hôtel.

Arrivés à l'hôtel, je proposais à Anderson de se rendre à la piscine. Elle accepta ma proposition avec l'enthousiasme d'un enfant de sept ans.

Nos maillots enfilés, nous descendîmes à la piscine de l'hôtel.

Je m'installais sur un transat et Nina posa sa serviette sur mes pieds.

— J'ai l'air d'une étagère ? grondai-je.

— Beaucoup trop de ressemblance !

Je jetais sa serviette sur un transat à mes côtés. Je posais mes lunettes solaires sur mon nez et contemplais Nina descendre dans l'eau.

Elle avait un corps incroyable qui pouvait faire fantasmer plus d'un homme.

Moi y compris.

Elle avait des seins ni trop gros, ni trop petits, la forme parfaite pour mes mains. Ses lèvres roses, pulpeuses qui me narguaient chaque jour. Elle avait des jambes longues et fines qui ajoutaient une couche à mon excitation. Et ses fesses, belles, fermes comme je les aime.

MERDE, IL FAUT QUE JE ME SORTE LE CORPS DE CETTE FILLE DE MA TÊTE.

Une jeune fille s'approcha de moi, d'une démarche féline.

— Peux-tu me mettre ma crème solaire ?

— Avec plaisir.

Elle s'installa devant moi et détacha son maillot.

— Tu es de passage, questionna-t-elle.

— Oui, je rentre bientôt.

— D'où viens-tu ?

— Colombie.

Quand j'eus fini d'étaler cette fichue crème, elle m'invita à aller se baigner. Je la suivis dans l'eau.

Après avoir passé du bon temps avec cette femme. Je cherchais Anderson des yeux avant de m'apercevoir que sa serviette avait disparu et elle de même.

Je me précipitais vers notre chambre et entrai dans celle-ci fou de rage.

— Anderson ! Sors de ta cachette.

Je pensais que tout l'hôtel m'avait entendu hurler comme cela. Si cette fille avait disparu, elle ne pouvait pas aller bien loin. Elle ne connaissait rien de la ville et pouvait très bien se perdre.

Je me dirigeai vers la porte de la salle de bain et l'ouvris brutalement.

Mon cerveau cessa de fonctionner, et ma bouche s'ouvrit pour former un « O ».

Nina était devant moi, en train de se dandiner face au miroir. Seulement vêtue d'un string noir. Les seins à l'air et ses cheveux qui tombaient gracieusement dans son dos.

Elle se tourna vers moi et lâcha un cri d'horreur avant de cacher sa poitrine avec sa main.

Mes yeux louchaient affreusement sur ses seins, ronds et fermes.

This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant