Chapitre 18

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Angel


Drogue
Drogue
Drogue
La drogue était le seul moyen pour moi d'oublier et c'était difficile de s'en séparer.
C'était la raison pour laquelle Alvaro m'avait fait sortir aujourd'hui, pour me faire visiter un centre de désintoxication. J'avais joué le jeu, je n'avais pas bronché. Mais en sortant, je lui ai assuré que je ne retournerais pas dans un lieu comme celui-ci.
Mon passé me hantait chaque jour et empiétait sur ma vie quotidienne. Chaque jour, je souffrais, mais je le cachais derrière la violence. Faire subir aux autres pour me soulager de toute cette douleur qui vit en moi.
J'avais la sensation que je ne serais jamais heureux, que mon passé me hantera jusqu'à mon dernier jour.

Flash-back :
Je courais jusqu'à la maison à la recherche de Val. Le vent frappait mes larmes et faisait frissonner mon corps.
J'avais tout perdu.
Fin Flash-back


Nina

Allongée dans mon lit, l'idée de m'échapper effleura mon esprit une seconde fois. Puis je repensais à la manière dont Angel m'avait enfermé et je me résignais.

Aujourd'hui, il y avait un bal masqué avec les amis et collègues d'Angel et j'étais obligée d'y aller. Je ne souhaitais pas m'y opposer sinon je finirais comme la fois dernière, dans la cave.
Les vêtements qu'Angel avait commandés étaient dans un coin de ma chambre. Je n'avais pas pris la peine de les déballer, car ça ne m'intéressait pas.
Je ne supportais plus de vivre dans cette maison, je n'avais plus de contact humain, mes parents me manquaient et ma meilleure amie aussi. Ma vie d'avant me manquait.
Je devais commencer à me préparer pour éviter la catastrophe.
Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain en traînant des pieds. Je fis couler un bain avant de m'installer dans la baignoire.
Je restais à moitié allongée dans celle-ci, jusqu'à ce que l'eau refroidisse. Je m'enroulai dans une serviette et entrai dans ma chambre.
Je pris le gros sac dans lequel se trouvaient les vêtements et je découvris une robe blanche en satin, avec des épaules dénudées et une fente sur le côté. Un masque noir en dentelle qui couvrait le haut de mon visage et laissait seulement entrevoir ma bouche et mes yeux. Au fond du sac, une paire de talons hauts et brillants.
Je décidai de ne pas me maquiller pour ce soir, de toute façon, j'allais porter un masque, ce qui serait totalement inutile.
J'enfilai ma tenue et descendis dans le salon. Angel était debout à m'attendre. Il portait un costume noir, qui moulait parfaitement son corps. Sa chemise blanche, légèrement ouverte, laissait voir la peau de son torse.
— La bague ? Elle est où ? questionna-t-il froidement.
— Quoi ?
— L'alliance !
— Dans ma chambre.
— Va la chercher, ordonna-t-il.
Je le fusillai du regard et montai à nouveau dans ma chambre pour chercher cette foutue alliance.

***
Assise à une table, j'observais les gens autour de moi. Forcément, je ne voyais pas les visages, mais seulement la carrure de certains hommes suffisait à m'effrayer.
La plupart des femmes semblaient se connaître et me jetaient des regards souvent remplis de mépris. Je préférais les ignorer, être la femme d'un criminel n'est pas une fierté.
Je portais mon verre de vin à ma bouche et j'en bus une gorgée. Une jolie femme brune vint s'asseoir.
— Bonsoir, me salua-t-elle.
— Bonsoir.
— Comment vous appelez-vous ?
— Nina et vous ?
— Isabelle.
Je hochai la tête. Je pensais qu'elle était plus sympa et ouverte que les autres nanas dans cette fête avant qu'elle ne me lance un regard plein de dégoût.
— Vous êtes la soi-disant femme de mon Angel.
J'écarquillai les yeux.
Angel, son Angel ??
Elle pouvait le prendre sous toutes ses formes, je n'en voudrais jamais.
— Pardon ?
— Vous m'avez volé Angel.
— Je n'ai rien fait de ce que vous insinuez, m'exclamai-je.
— Je ne pensais pas qu'Angel avait des goûts ...
— Des goûts horribles, vous concernant, répliquai-je en me levant.
Elle me regarda avec un air indigné.
Je m'enfermai dans les toilettes pour le reste de la soirée.

***
Encore une fois Angel avait usé de son pouvoir sur moi pour m'interdire de sortir avec Val et ses amies. Je pensais que ça lui faisait plaisir de me voir souffrir.
Après tout, je suis la fille de l'ennemi comme il l'a dit.
Pour compenser cela, Val avait invité Lexie et Grace chez Angel pour une après-midi piscine.
Nous avons passé toute l'après-midi à parler, rigoler et s'amuser. J'étais brutalement retournée à la réalité après le retour d' Angel. Il avait hurlé mon nom en m'ordonnant de monter dans son bureau.
— Qu'est-ce que c'est que ça ? interrogea-t-il en me montrant l'écran de son ordinateur.
— Je n'en sais rien !
— Le fichier a été déplacé.

— Quel fichier ?

— Ne fais pas genre, je sais parfaitement que c'est toi ! Je n'ai pas touché à cet ordi depuis un bon bout de temps.
Mon esprit s'illumina.
Merde
Je pensais que je n'avais rien touché dans ce fichu ordinateur, où se trouvait cette sextape.
Comment j'allais me justifier ?
— Je ne crois pas que ce soit moi, tu sais, répondis-je en baissant les yeux.
— Apprends à mentir, tu rougis trop comme une gamine.
Mes joues chauffaient plus qu'elles ne le sont déjà.
— Alors ça t'a plu, dit-il avec amusement.
— Quoi ??
— La vidéo. Elle t'a plu ?
— N... Non.
— Une punition, c'est ce que tu mérites pour avoir fouillé dans mes affaires. Mais j'ai tellement épuisé mes ressources que je ne sais plus comment te punir.
— Ne le fais pas alors, proposai-je.
— Je trouverais bien une idée. Pour l'instant, tu peux vaquer à tes occupations. Si tu en as.
— Connard, murmurai-je pour moi-même.
Passer le reste de la soirée dans ma chambre pour éviter Angel et sa punition merdique. C'est ce que j'avais fait.
Mais maintenant, j'avais besoin de descendre me chercher à manger, car mon ventre poussait des bruits monstrueux.
Je me levai et ouvris la porte de ma chambre avant de pousser un cri de surprise mélangé à la terreur.
Je reculai, jusqu'à tomber dans mon lit.
— Ta punition, mon ange, dit-il en brandissant deux cordes devant moi.
— C'est quoi ça ?!
— Des cordes, la forme est si abstraite ?
Je tentai de m'échapper par le côté du lit, mais il m'attrapa et me plaqua sur ce dernier.
Il grimpa sur moi avant de me lier les poignets et de les attacher au lit.
— Lève toi ! Tu pèses six tonnes, tu m'étouffes !
— Je m'en contrefiche, dit-il en descendant du lit et en observant son œuvre d'art.
Mes bras liés comme une prisonnière.
Ce que j'étais.
— Tu resteras comme ça jusqu'à ce que je décide que tu mérites d'être libérée.
— Je te déteste !
— Moi aussi, dit-il en se dirigeant vers la porte. Je t'apporterais tes repas !
Argh, je le hais de toutes mes forces !!!!






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Salut !!! J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plu !

Vous avez une idée de ce qu'il pourrait ce passé dans les prochains chapitres?

On se rapproche des chapitres très intéressants !

Je vous laisse avec ce chapitre et à bientôt pour le chapitre 19!

N'hésitez pas à voter et commenter !

Prenez soin de vous !


Ps : continuez à détester Angel.

Tiktok : auriana_books.

This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant