Chapitre 29

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Nina


Je restais figée. Il enroula son bras autour de ma taille et me rapprocha de lui d'un geste possessif.
Mon corps réagit instantanément. Mes lèvres commencèrent à suivre le mouvement, puis il enfonça sa langue dans ma bouche.
C'était un baiser sauvage et brutal. Il n'y avait aucune douceur dans ses gestes.
Je me surpris à pousser un gémissement sous les assauts de sa langue dans ma boche. Soudain, il me poussa contre le mur avant de me retourner et de coller son érection à mes fesses.
— Tu vois ce que tu me fais, chuchota-t-il avant de mordre mon lobe d'oreille.
Il continua à m'embrasser dans le cou avant d'attraper mes cheveux en une poignée et d'envoyer ma tête en arrière. Sa bouche revint à la charge, il continuait de me dévorer le cou. Il mordilla mon lobe d'oreille.
Haletante, je poussai des gémissements incontrôlés, mais il continuait de frotter son érection contre mes fesses.
— Je vais te baiser tellement fort que tu ne pourras plus marcher demain !
Ce fut la phrase de trop, je le repoussai brusquement avant de courir à l'autre bout de chambre. Les lèvres gonflées par notre échange, je le regardai avec méfiance.
— Sors, ordonnai-je.
— Tu le regretteras, mon ange.
Putain !!
Qu'est-ce que j'avais de fait ?

***


Je n'avais plus croisé Angel de toute la journée. Je ne sais pas s'il m'évitait, mais c'était mon cas.
Quand je descendis chercher de quoi me nourrir, je jetai des coups d'œil à côté de moi pour vérifier s'il allait faire irruption.
Je ne voulais pas le revoir au risque de commettre un meurtre. Il m'a embrassé sans me prévenir. Je ne m'y attendais même pas.
Celui que je déteste le plus au monde venait de m'embrasser.
Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai apprécié ce baiser.
Oublie Nina.
Tu le détestes.
Il te déteste.

***

Je fus tirée de mon sommeil par le chant des oiseaux.
Je me levai de mon lit avant d'aller jeter un coup d'œil à mon apparence dans le miroir.
Pas si terrible.
Je me vêtis d'un jean noir que je trouvais dans mon armoire et d'un pull blanc. L'hiver se faisait ressentir, de plus, Angel avait fait couvrir sa piscine. L'hiver était la saison que je préférais, il ne faisait pas chaud, je n'avais pas à porter des vêtements légers.
En hiver, je pouvais porter des gros pulls pour cacher mon corps sans que l'on me demande si j'avais chaud.
Je descendis dans le salon et ce que je vis me glaça le sang.
Angel et Camila, en train de s'embrasser sur le fauteuil.
Ils étaient sur le point de passer à l'acte.
Dans le salon !!
Il se servait uniquement de moi. Il voulait seulement ajouter une autre fille à sa liste.
Les larmes montèrent et je les refoulai.
Tu n'as pas le droit de pleurer Nina.
Ils ne méritent pas tes larmes.
Camila était sûrement meilleure que moi physiquement. Elle avait confiance en elle, elle avait de la poitrine contrairement à moi.
Je marchai le plus bruyamment possible, j'ouvris le frigo et sortis un jus de fruits, je refermai le frigo avec brutalité.
— Un problème ? me questionna cette folle.
— Non !
— Alors pourquoi es-tu énervée. Tu claques tout dans la cuisine et ça nous dérange.
— Je m'en contrefous si je vous dérange. Vous pouvez aller vous accoupler dans un autre lieu. Et tu pourrais demander à ton partenaire pour quelle raison, je suis à vif.
— Tu sais pourquoi elle est si... aigrie ? demanda-t-elle en se retournant vers Angel.
Il haussa les épaules et son regard croisa le mien.
Imbécile.
— Profitez ! J'espère qu'il te fera atteindre l'orgasme !
Même si j'en doute.
Je m'enfermai toute la journée dans ma chambre. En repensant à se baiser.
Je me mettais à nouveau à douter de moi.
Il avait pourtant ressenti quelque chose ?
De l'excitation ?
Du désir ?
Il fallait que je me sorte ce baiser de ma tête. Il ne me mérite pas, c'était un homme dangereux, qui me détestait.
La porte de ma chambre s'ouvrit sur Angel. Je bondis de mon lit.
— Qu'est-ce que tu fous ici ? Tu as fini de baiser Camila ?
Un sourire moqueur apparut sur ses lèvres.
— Jalouse ?
— Non ! Tu m'embrasses et tu me fais des avances puis tu pars en sauter une autre ! On t'a appris le respect ?
— J'avais juste une pulsion incontrôlée et j'avais besoin de la calmer, je t'ai donc embrassé.
— Tu n'aurais pas dû ! Je ne ressemble pas à un jouet ! Je te hais ! Sors de ma chambre et ne viens plus me faire chier.

Angel

J'avais merdé comme un gros con. Je n'étais pas censé l'embrasser, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.

Cette fille allait causer ma perte sans même le savoir. Tout chez elle m'attirait, ses yeux, sa bouche, son visage angélique. Son corps.
Putain !!
Je demandai à Alejandro de surveiller Nina avant de prendre ma voiture pour me rendre chez Alvaro. J'avais besoin de parler. Et qui de mieux que mon meilleur ami, mon frère.

***

— Qu'est-ce que tu fais là à une heure tardive ?
— J'ai besoin de parler, dis-je en me passant la main dans les cheveux.
— Entre.
Je m'affalai sur son fauteuil et il vint s'asseoir en face de moi.
— Tu n'as plus de béquille ?
— Non, le médecin m'a dit que j'en avais plus besoin.
Je hochai la tête en affichant un faux sourire.
— Alors, dis-moi la bêtise que tu as faite aujourd'hui ! s'exclama-t-il.
— J'ai embrassé Nina.
— Attends, attends... Tu as quoi ?
— Tu as très bien entendu.
— Et pourquoi ? Comment ?
— Je ne sais pas ! J'étais là en face d'elle, son regard a croisé le mien et c'est parti tout seul.
— Seul ?!! hurla-t-il. Tu pouvais te contrôler ! Je te rappelle que tu traites cette fille comme une merde depuis le premier jour qu'elle a mis pieds dans ce pays ! Nina est une fille bien, simple et généreuse, tu ne la mérites pas ! Ne t'avise pas de l'embrasser encore !
— Elle m'a vue avec Camila et je crois qu'elle a pété un plomb.
— Ne me dit pas que tu as couché avec elle, après avoir embrassé Nina !
— Non, je l'ai renvoyé chez elle. Mais ça ne tardera pas.
— Tu sais commença Alvaro. Je suis ton frère et je te connais depuis petit. Nina n'est pas une femme pour toi. Tu vas la briser et elle ne le mérite pas.
— Tu parles comme si je venais de t'annoncer que je venais de trouver la femme de ma vie. Je te parle juste d'une obsession ! Un désir dont j'ai besoin de me libérer.
Il souffla d'exaspération avant de se passer une main sur le visage.
— Tu peux utiliser qui tu veux pour te libérer, mais pas cette fille. Ne la fais pas tomber sous ton charme, parce que tu sais que tu ne supportes pas son père, de même qu'elle.
— Je ne le ferais pas, assurai-je en me levant. Je vais rentrer. Merci de m'avoir écouté.

— Je suis toujours là quand tu en as besoin.
Je ne savais pas dans quel pétrin je m'étais fourré en embrassant cette gamine.
Mais je le regrettais.
Et je n'étais pas prêt à recommencer.







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Salut ! J'espère que ce chapitre vous a plu !

Je n'ai aucun commentaire à faire sur ce chapitre !!

Je vais écrire le chapitre 30 !! ( il nous reste 20 chapitres avant la fin de This day !!)
À demain !!
Prenez soin de vous !

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This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant