Chapitre 27

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Angel

J'étais rentré à la maison en vitesse et j'avais ordonné à quelques hommes de surveiller Nina. J'avais embarqué avec moi mes meilleurs hommes afin de mener cette opération en toute sécurité.
Mon téléphone se mit à sonner et un numéro inconnu apparut à l'écran. Je me dépêchais de répondre.
Tu ferais mieux de me dire où se trouve ma sœur si tu ne veux pas finir six pieds sous terre.
Angel.
Val, tu vas bien ? Où es-tu ?
Chez moi.
Ne bouge pas. N'essayes pas de lui faire du mal. J'arrive.
Fait vite s'il te plaît, j'ai mal, sanglota-t-elle.
Il t'a fait mal ?
Il m'a tiré dans la jambe.
Je vais le tuer, grognai-je.
Il arrive, chuchota-t-elle avant de raccrocher.
Je me précipitai dans ma voiture et ordonnai à mes hommes de me suivre.
Arrivé devant l'immeuble de Val, je positionnai mes hommes à chaque sortie avant de monter à son étage.
Je poussai la porte de son appartement et celle-ci s'ouvrit sans problème.
Il n'a même pas pris la peine de fermer la porte.
Je rentrai dans l'appartement suivi par un de mes hommes. Mon arme à la main, je rentrais dans le salon.
Je vis Val assise sur une chaise, au milieu de la pièce. Les vêtements déchirés, les cheveux en désordre et le pied en sang.
Je me précipitai vers elle avant de la détacher et de la prendre dans mes bras.
C'est fini, lui chuchotai-je.
Le grand frère qui console la petite sœur ! Que c'est mignon.
Je me retournai et brandissai mon arme en sa direction. Je me plaçai devant Val, pour la protéger.
Qu'est-ce que tu veux ?
Rien.
Alors pourquoi tu es là ? Dans l'appartement de ma sœur ?
Tu as peut-être oublié que tu as tué mon patron.
Je n'ai pas oublié. Justement, j'ai tué ton patron et ma sœur n'a rien fait dans cette affaire.
Mais il fallait bien que je trouve un moyen pour t'attirer à moi, ricana-t-il.
Je fis signe à mon homme qui se trouvait derrière lui de tirer.
Un coup de feu retentit avant que son corps ne s'écroule au sol. J'avais caché les yeux de Val pour l'empêcher de voir ceci.
Nettoyez tout ça.
Je portais Valentina jusqu'à la voiture et l'installais sur le siège passager. Je vérifiai rapidement la blessure qu'elle avait sur la jambe.
C'est une égratignure. La balle ne t'a pas touché. Je vais appeler le médecin avant que l'on se rende à l'hôpital pour voir Alvaro.
Ok.

***
Avez-vous des nouvelles de monsieur Alvaro Suarez, questionnai-je à la femme de l'accueil.
Monsieur Suarez s'est réveillé il y a une heure. Il a été transféré dans une autre chambre.
Quelle chambre ?
120.
Merci.
Nous nous précipitons vers la chambre d'Alvaro. La première personne à se jeter sur lui fut Val. Elle se souciait plus de sa blessure et avait un large sourire sur les lèvres.
Ne le brusque pas trop, il est encore un peu faible.
Elle le parsema de baiser et je fis une mine dégoûtée. Voir ma petite sœur embrasser un homme n'était pas dans mon top 1 des choses que je préfère.
Je crois que je n'ai pas envie d'assister à une scène de baise, marmonnai-je.
Nina me donna un énorme coup sur le bras et je la fusillai du regard.
Et toi tu commences à devenir beaucoup trop à l'aise. Tu as l'interdiction de me toucher.
Elle me lança un regard plein de rancune avant de s'approcher d'Alvaro et de lui poser un baiser sur la joue.
Je m'approchai d'Alvaro et lui fit une accolade rapide. Je détestais le contact physique et ça ne changera pas.
J'ai cru que tu allais y passer !
Je t'ai fait une promesse et tu en as douté ?
J'avais peur ce n'est pas la même chose !
Alors que s'est-il passé durant mon moment de faiblesse, questionna Alvaro. On est quel jour ?
Un mois après ton accident, répondis-je.
Il hocha la tête et tourna la tête en direction de Val.
__ Je crois que l'on va vous laisser seul, m'exclamai-je. Val, je viens te chercher ce soir.
__ Ok.

This day                                     Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant