THE DEMONS OF SATANS : JENNA ET DANTE

retour à la maison

Jenna

Ils sont venus putain!!!! 

Rien que d'y penser , les larmes menacent de couler de joie et de soulagement.

je n'y croyais plus! Pour être tout à fait franche,  j'ai pensé que ma dernière heure avait sonné. Quand j'ai vu cette lueur démoniaque dans les iris de mon cousin et son sourire vicieux alors qu'il se masturbait au dessus de moi j'ai ressenti l'effroi et la terreur, de très vieilles connaissances que je pensais avoir laissé derrière moi dans ma nouvelle vie. Je ne voulais plus revivre ça! Etre traité comme une vulgaire poupée gonflable pour assouvir des besoins primaires et ne pas avoir le choix, c'était au dessus de ce que j'aurai pu supporter. Dante m'avait laissé entrevoir le désir et la passion, chose qui m'était totalement inconnue jusqu'alors et j'aurai du à nouveau subir! J'étais alors bien décidée à mourir. Plus jamais je ne laisserai un homme décider à ma place!

Heureusement mon frère a eu le timing qu'il fallait mais il s'en est fallu d'un chouïa. La suite? j'ai pété les plombs! je me suis laissé emporter par la chaleur des bras de Dante et il m'a fallu un énorme effort pour m'en extirper. La photo de leurs ébats cependant toujours gravée dans ma mémoire, je n'ai pas eu à feindre mon dégoût! il a couché avec cette garce et même s'il me croyait morte, j'ai du mal à le digérer. Puis mon acharnement sur le service trois pièces de ce connard! y'a pas à dire, ça m'a fait un bien fou, mieux que lui avoir collé une balle entre les deux yeux! le voir se tortiller et se vider de son sang dans la douleur m'a quelques peu réconforté et ses cris ont créé une douce mélodie à mes oreilles. Ca y'est je crois que je deviens taré! La folie me gagne.

Je laisse cette larve à son sort et sort de cette pièce étouffante qui a failli être témoin de ma descente aux enfers. Je cours dans les escaliers même si ma condition physique n'est pas au beau fixe et que j'halète comme une vache sous stéroïde. ¨Peu importe, j'ai besoin de prendre de la distance avec tout cela ainsi qu'avec l'objet de mes tourments. La douleur que j'ai ressenti quand j'ai réalisé qu'il était passé à autre chose et m'avait sorti de sa vie n'est pas prête de se dissiper et j'ai réalisé avec effroi que je l'aimais! quelle conne! comme s'il en avait à carrer de ma pomme! la preuve je l'ai eu en image et en couleur s'il vous plaît!

Alors non je ne suis pas prête à rester dans la même pièce et respirer le même air que lui, cela fait bien trop mal. Savoir qu'il est à proximité mais que plus rien ne peut se passer entre nous me laisse un goût amer. Je sais bien que nous habitons au même endroit et qu'on sera forcé de se croiser  mais je prendrai des décisions plus tard. Là tout de suite je décide de jouer les lâches et de filer. Alors oui il est venu me sauver c'est vrai mais il n'a fait que suivre les ordres de son Pres'. Je dois m'en convaincre, ce sera plus facile ainsi. J'atteins la dernière marche et je tombe face à la silhouette imposante de mon oncle, Archer qui me fixe intensément. Je n'attends pas une seconde quand il m'ouvre grand les bras pour m'y engouffrer. Les larmes me montent vite aux yeux et je décide de m'autoriser cette faiblesse aujourd'hui. Je sais qu'il ne m'en tiendra pas rigueur. Vient ensuite mon grand père qui m'étouffe d'une étreinte possessive, Spider, Dex, Swan puis au loin se dessine la silhouette de mon père. Quand le dernier membre me relâche je file dans la salle pleine de corps sans vie et lui saute au cou. Mon père me soulève du sol et me fait tournoyer. J'entends la détresse dans sa voix alors qu'il me chuchote des mots tendres.  

Je suis soulagée, j'ai enfin retrouvé ma famille et personne n'est blessé. Que demande le peuple? moi en tout cas ça me va même si une douleur continue à pulser tout au fond de moi. Je préfère la mettre de côté et savourer ses retrouvailles je m'y attarderai plus tard. 

J'ai hâte de repartir. En sortant par derrière, je ne m'attarde pas mais mon père donne ses ordres afin que la bâtisse soit brulée ainsi que les cadavres et les preuves allant de pair. Il  me fait grimper derrière lui et  part en trombe en direction du QG. Je ne m'attarde pas et ne lance aucun regard en arrière. Le besoin d'oublier ce qui s'est passé entre ses murs prime et c'est reconnaissante envers ma famille que je parcours les derniers mètres qui me sépare de mon foyer. Un sentiment d'appartenance poignant survient sans que je m'y attende au milieu de ce groupe de motards qui roule en rang serré nous entourant afin de nous protéger du moindre danger. Je me sens précieuse en cet instant et surtout à ma place. Quoiqu'il se passe avec Dante, je ne renierai pas ma famille. Jamais.