T/P Stark x Natasha Romanoff

Chapitre 31: Sur le toît de la tour.

 Elle est là en face de moi, son visage est maintenant si proche du mien, elle se mure dans un silence et ses yeux se posent dans les miens, elle me fait perdre tout mes moyens.
Cette fois ci son regard est différent, il a l'air grave, je ne sais pas ce qu'elle veut me dire et ce qu'elle fait là mais elle n'a pas l'air d'avoir envie de rire ou de partager un moment complice avec moi.

- « Pourquoi passe tu ton temps à te mettre en danger ? Ça ne t'as pas suffit de te faire enlever ? »
- « J'avais plus de tes nouvelles tu crois que j'allais t'attendre comme ça sans rien faire ? »
- « Oui tu aurai du. »
- « Je n'ai pas besoin qu'on me dise quoi faire. »

Je quitte ma chambre, je déteste qu'on se comporte comme cela avec moi, je n'ai pas besoin que l'on me dise quoi faire, où et comment, j'aime Natasha mais je n'ai pas envie qu'elle décide de ce qui est bon pour moi ou de ce qui ne l'est pas.

Je décide de monter sur le toit, je n'y suis jamais aller mais je sais que j'y trouverai la paix.

Arrivée en haut je suis ahurie par la beauté de la ville, tout semble si calme une fois New-York endormi, on dit souvent que les monstres attendent tapis dans l'ombre, la nuit tombée, pour commettre les pires atrocités mais cette fois ci je n'y pense pas, il n'y a que moi surplombant une ville éteinte et silencieuse.

Le ciel est gris, je peine à voir les étoiles, je m'assois au sol et ferme les yeux, la douce brise qui annonce une tempête me glace les joues mais j'apprécie ce moment un instant.

Je remonte mes genoux contre ma taille et glisse ma tête entre ces derniers, un sanglot prend part de moi, je ne sais pas pourquoi je pleure, peut-être que tout ce qui m'est arrivée a décider de venir frapper à la porte de mon esprit ce soir, ou peut-être voudrai-je que tout soit différent.

Peut-être voudrai-je renaître mieux, différente, ma vie me convient pourtant mais tout serai plus facile si je n'était pas la fille du célèbre Iron Man.

J'entends la porte qui mène au toit s'ouvrir dans un grincement et je ravale mon sanglot sans pour autant relever ma tête pour regarder qui viens me déranger dans mes pensées, je sais tout simplement de qui il s'agit.

Elle s'assoit en silence et commence à dire :

- « D'ici, le monde paraît si calme, pourtant en bas le chaos règne. »

Je ne répond pas.

- « Tu sais moi aussi j'aimerai être différente, avoir une vie comme tout ces gens qui semblent être des fourmis d'ici, aller au travail le matin, embrasser mes enfants, et rentrer le soir tranquillement, sans me soucier de ce qui se passe dans l'univers. »

Je ne lui répond toujours pas.

- « Mais je ne peux même pas avoir d'enfants, alors j'ai enterrer cette idée au fond de ma tête et j'ai continuée de défendre le monde entier, je me suis oubliée parfois mais j'aime ce que je fais, j'aime le regard des gens quand je sauve leurs vies ou celle de leurs enfants, quand je déjoue les plus grands problèmes que la terre est connue, quand j'empêche des catastrophes, ce sentiment d'aider les autres m'a permise de passer au dessus de toutes les atrocités que j'ai pu commettre, dans ce qui me semble être une autre vie, pourtant j'ai toujours sentie qu'il manquait quelque chose à ma vie; jusqu'à ce que je te rencontre T/p, tu as comblée le vide. »

Je relève la tête et la regarde, son regard est rivé sur la ville et elle semble étonnée de s'ouvrir autant à moi avec cette facilité déconcertante, elle qui d'habitude ne laisse rien transparaître.

Je ne sais pas quoi lui répondre alors je prend sa main et la serre, nos doigts s'emmêlent à la perfection, comme ci sa main était faite pour la mienne.