Chapitre 6: L'option Russe.

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Je me dirige vers ma voiture bien décidée à enlever mon option dès demain.

Je n'ai aucune réponses à mes questions, je ne sais pas en quoi je me sens tant attirée par elle, on parle de coup de foudre dans des milliers de livres mais je me refuse d'y croire, pour moi il faut plus que ça, il faut connaître la personne, on ne peut pas aimer en un regard.

Je ne veux pas la connaître.

Ou peut être que si.

Je veux tout savoir d'elle, toucher la moindre partie de son si beau corps, m'enivrer de son doux parfum, je veux sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres contre les miennes, je veux qu'elle ne regarde que moi, qu'elle ne voit que moi.

Non, je ne veux pas. Je dois absolument fuir cette femme au plus vite. Je ne peux pas, pas elle, pas avec la vie qu'elle mène.

Puis il y'a Jeanne, celle que je suis censée aimer depuis des années, pour qui je me prend ? Je ne peux faire souffrir personne. Ni elle, ni moi.

Demain je retirerai cette option et j'apprendrai le Russe sur internet, on peut tout apprendre là dessus, je n'ai pas besoin de ce cours stupide et de cette prof qui n'en est même pas une.

Je monte dans ma voiture laissant mes pensées divaguer sur mes questionnement les plus profonds, j'essaye de trouver des réponses, je ne trouve pas ça normal d'être perturbée par une personne, comme ci le monde même s'arrêter de tourner quand son regard croise le mien.

J'arrive vite chez moi, je rentre et monte dans ma chambre sans même passer dire que je suis rentrée à mes parents.

J'entends des pas dans les escaliers, sûrement ma mère qui vient me demander pourquoi je rentre comme une furie chez nous.

Il faut que je trouve rapidement une excuse je ne peux tout simplement pas lui dire que je suis attitrée par une prof qui n'est autre qu'une des collègues de mon père.

J'entends la porte s'ouvrir alors que je suis allongée sur mon lit dos à cette dernière.
Je sens le poids de quelqu'un sur mon lit, le parfum qui rentre dans mes narines me fait comprendre qu'il s'agit bien de ma mère.

- « T/p ? Ça ne va pas ? Il s'est passé quelque chose à la fac ? »

J'en étais sure. Elle veut toujours tout savoir. Je lui ai toujours tout dit d'ailleurs mais cette fois ci je ne peux rien dire. Je l'ai promis à Peter.

- « Maman tout va bien, je suis juste fatiguée. »
- « T/p je te connais, ne me mens pas. Ça ne va pas avec Jeanne ? »
- « Si tout va très bien, pourquoi toujours tout ramener à elle ? Comme ci mon bien être ne dépendait que d'une personne. »
- « C'était le cas à une époque, mais je vois que les choses ont changé. C'est ça le souci ? Tu ne l'aimes plus ? »
- « Maman s'il te plaît j'ai besoin d'être seule. »
- « Je ne te laisserai pas, je ne partirai pas tant que je ne saurai pas ce que tu as. Je t'ai rarement vu bouder dans ta chambre alors excuse moi de m'inquiéter. »
- « Je ne boude pas. »
- « Oh excuse moi, et que fais tu alors ? »
- « Je te l'ai dis, je suis fatiguée. »
- « Notre grande T/p amatrice des fêtes est épuisée après une petite journée à la fac ? Pas à moi. »
- « Écoute maman je ne peux rien te dire, j'ai promis à Peter et puis tu me prendrai pour une folle. »

J'en ai trop dis. Je suis sure qu'elle ne quittera jamais ma chambre.

- « Si c'est un secret alors. »

Étonnamment je sens son poids sur mon lit disparaître.

- « Je ne pense plus être amoureuse de Jeanne. »

Je lui lance cette phrase en espérant qu'elle reste. Sa présence est réconfortante, je sais que je peux tout lui dire et qu'elle ne me jugera jamais.

T/P Stark x Natasha RomanoffOù les histoires vivent. Découvrez maintenant