T/P Stark x Natasha Romanoff

Chapitre 25: Le banc.

Nous sommes toutes les deux, là, assise, sur ce banc et le temps semble s'être arrêté.

- « T/p qu'est-ce qu'il nous arrive ? »
- « Je ne sais pas, rien de tout ça n'est rationnel, j'ai eu l'impression de te sentir à mon réveil. »
- « Quand je marchais j'ai aussi eu la sensation que tu étais à mes côtés alors que j'étais seule. Je savais que tu viendrai me rejoindre. »
- « Je suis perdue Natasha, je ne comprends rien et j'ai l'impression qu'on aura jamais les réponses à nos questions. »
- « La réponse est simple T/p. »
- « Ah oui ? »
- « Je t'aime T/p Stark.»

Ce mot fait l'effet d'une bombe dans tout mon organisme, je le savais, je le ressentais mais l'entendre le dire est totalement différent, on est assise toutes les deux sur ce banc, dans un New-York endormi et j'ai la sensation que nous sommes seules dans l'univers bien que cette perspective soit terriblement égoïste; j'aimerai que ce soit le cas.

Je voudrai que le soleil ne se lève plus jamais, que la vie ne se consume pas, que rien ne s'arrête, rien ne s'efface, j'aurai voulu la connaître plus tôt pour passer plus de temps avec elle, je voudrai qu'on reste assise ici et qu'elle n'est plus de mission qui l'éloignerai de moi, je voudrai qu'elle soit toujours là.

- « Je t'aime Natasha Romanoff. »

C'est une évidence, je l'aime, elle est la première et la dernière pierre à mon édifice, la vie l'a crée pour qu'elle soit mienne, c'est un lien unique.

- « On devrai y aller Stark, ton père va me tuer quand il va se rendre compte que si tu as quittée ton lit c'est pour me rejoindre. »
- « Tu es surtout la raison pour laquelle je me suis levée, alors il devrai s'estimer heureux. »
- « Il est loin de se douter que sa petite fille chérie est tombée dans les bras d'une experte en espionnage. »
- « Une experte sexy. »

Je me lève avec difficulté et lui fais un clin d'œil, elle se lève pour m'aider à marcher mais je lui fais signe que je n'ai pas besoin de son aide, elle n'insiste pas, connaissant mon père elle se doute que nous les Stark sommes trop fier pour accepter l'aide des autres.

Le chemin fut trop court, une fois arrivée je devrai me séparer de ma charmante espionne et faire comme ci cette femme ne me rendait pas folle, comme ci nous étions seulement cordiale alors que je meurs d'envie à chaque instant de la dévorer du regard, d'embrasser son corps et de la sentir près de moi.

- « Si ton père pose des questions je t'ai vu sortir et je t'ai rejoins pour te ramener. »
- « Je comptais pas dire que j'ai marcher parce que j'ai sentie que tu étais en train de m'attendre. Il nous prendrai pour des folles. »
- « Ton père est un scientifique, je suis sûre qu'il nous prouverai que c'est impossible pour des personnes de notre composition de ressentir l'autre. »
- « Après tout Wanda y arrive. »
- « Wanda est le fruit d'expérience d'Hydra, puis elle ne ressens pas de la même manière que nous, elle entends les pensées et sait d'où elles proviennent. »
- « Moi qui voulait avoir des supers pouvoirs. » répondis-je ironiquement.
- « Allez montons avant que tous les Avengers partent à ta recherche. »
- « Attends Natasha, j'ai su où tu étais mais ça n'est pas tout, j'ai ressentis un flot d'émotions négatives, j'ai senti que tu t'en voulais, que tu croyais pas mériter ta vie, que tu pensais être une mauvaise personne. »
- « La ça devient vraiment flippant T/p. » dit-elle en ironisant ce que je viens de dire.
- « Natasha n'essaie pas de te cacher derrière ton ironie, je ne veux pas que tu penses ça de toi. Attends, tu t'es sacrifiée pour le monde sans rien attendre en retour, peut importe le poids de la dette que tu penses devoir je pense que tu as tout remboursée, peut importe qui tu as été, ce que tu as fais, ce qui compte maintenant c'est qui tu es aujourd'hui. »
- « T/p tu ne sais rien, si je te disais la moitié de mes exploits tu me regarderai avec dégoût. »
- « Jamais Natasha, tu as été celle que tu as été et s'en vouloir ne réparera rien, tu es une des plus grande héroïne de ce monde ce qui compte c'est de sauver ce qui peut encore être sauvée, toi y compris, tu mérites tout ça, tu ne peux pas te déchirer encore et encore, ça ne changera rien. »
- « Je fais des cauchemars toutes les nuits, je ne pourrai jamais oublier. »
- « On ne te demande pas d'oublier mais de te pardonner, ça n'était pas ta faute. Et si tu fais des cauchemars tu sais où venir. »

Je lui tourne le dos pour clore cette conversation, je refuse de l'entendre se déchirer à ce point, l'entendre se haïr, elle ne mérite pas tout ces fantômes du passé, elle doit accepter que ça n'est pas sa faute.

Je n'entends pas Natasha me suivre et pourtant je sais qu'elle est derrière moi, elle devrai m'apprendre à marcher aussi silencieusement, ça pourrai m'aider parfois quand je rentre trop tard chez moi et que j'essaie d'être discrète, je lui demanderai des que je pourrai.

La porte d'entrée du QG s'ouvre à peine sous la douce voix de J.A.R.V.I.S que mon père et ma mère arrivent devant moi.

- « T/p Stark puis-je savoir où vous étiez ? » me lance ma mère et je sais que je vais avoir des problèmes.
- « J'avais besoin de prendre l'air. »
- « Tu avais surtout besoin de te reposer. »
- « Je sais quand même mieux que vous ce dont j'ai besoin. » je répond avec une pointe de colère.
- « On était inquiet c'est tout. » lance mon père pour apaiser la tension qui commençait à s'abattre entre ma mère et moi.
- « J'étais pas loin et pas seule, Natasha m'a rapidement rejoins et m'a demander de rentrer. »
- « Tu te sens prête à nous raconter ce qu'il s'est passé ? » finit par dire mon père.
- « J'ai surtout besoin de dormir. »

C'est vrai, j'étais fatiguée, ce mois avait été éprouvant et je tenais miraculeusement debout, je sais où j'ai trouvée la force de me lever; en Natasha, maintenant que je sais qu'elle va bien et qu'elle est à mes côtés je me sens épuisée, j'aimerai dormir des jours si c'était possible mais je sais que mon père voulant me venger ne me lâchera pas.

- « Je comprend, je t'ai fais préparer une chambre, tu verras je suis sure qu'elle te plaira, je t'ai mis entre la chambre de Wanda et de Natasha, pour qu'elles puissent venir te voir si tu as le moindre souci mais ne t'enfuis plus, je n'ai pas envie de te perdre une seconde fois. » me dit étonnamment mon père.

Moi qui pensait qu'il ne lâcherai pas l'affaire il fait preuve d'une incroyable patience.

Je le regarde et lui sourit, il poursuit :
- « Natasha va te montrer où elle est, et nous allons tous veiller sur toi, pour le moment tu resteras ici, après tout c'est ce qui était prévu, en revanche je ne t'autorise pas à sortir tant que je n'aurai pas arrêter ceux qui t'ont fait du mal, les cours à la fac te seront donné par Mary-Jane j'ai pris le soin de lui demander. Et nous allons avec Bruce te faire passer plusieurs examens pour voir si tout va bien. En attendant je te laisse sous la responsabilité de Natasha car elle n'a pas de mission ce week-end. »

Je ne répond pas, son flot d'informations est trop long pour que je comprenne bien ce qu'il me dit, la fatigue me rendant très peu réactive au monde qui m'entoure, je n'ai même pas envie de sortir une quelconque objections pour le moment, ce qui compte c'est que je serai proche de Natasha et qu'en plus Wanda aussi est là.

Je passe à côté de lui sans rien dire et file en direction de l'ascenseur dans un bruit.

- « J.A.R.V.I.S peut tu m'indiquer où est ma chambre ? »

Quand j'étais plus jeune, J.A.R.V.I.S était mon seul ami, je lui parlais des heures et il savait répondre à toutes mes questions, en y réfléchissant je crois ressentir de la sympathie pour lui, même si il n'est fait que de matière informatique et qu'il n'est pas près de nous, bien que Vision est un de ses descendant ça n'est pas lui.

Je me souviens avoir eu de la peine quand mon père m'a annoncé après avoir créé Ultron la perte de son programme, il n'avait pas l'air aussi triste que moi, ou bien sa tristesse était plus diriger vers le fait qu'il venait de perdre des années de travail et mis en danger le monde entier.

J'ai été heureuse quand mon père a finalement réussi à remettre au point son invention avec l'aide de Vision.

- « Très bien mademoiselle Stark je vous y emmène. Vous êtes au trente troisième étage, couloir B6, votre chambre vous a été attribué par votre père et décorée avec mon aide, j'ai de très bon souvenirs de vos goûts. »
- « J.A.R.V.I.S je n'ai jamais douter de tes capacités, merci. »

Nous continuons de discuter lui et moi comme ci il était un membre à part entière de mon cercle d'amis, j'essaye à chaque fois de le piéger sur des questions de culture mais je crois que je n'y arriverai jamais. Sa compagnie rend la longue ascension moins longue, je reconnais bien là mon père, toujours se faire remarquer, son bâtiment en est la preuve même, je n'ai pas vu d'immeuble aussi grand a New-York, me repérer ne va pas être facile.