Chapitre 49 : Ce n'est pas moi qu'elle attend.

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Après une longue, très longue absence, voici un chapitre qui annonce mon retour. Désolée pour l'attente et merci pour tout vos retours.

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Natasha a vite compris que je souhaitais me retrouver seule, mes pensées ayant besoin de silence pour retrouver le calme, elle m'a laissée m'en aller après que je lui ai promis que je ne tarderai pas.

J'arpente maintenant les rues de New-York les mains dans les poches avec pour seule envie;  celle de me reposer.

C'est éreintant de tout assimiler d'un seul coup, ma mère a fait son grand retour et je devrai l'accueillir sans sourciller.

Je ne sais pas ce qu'elle me veut, et que signifie sa venue, je n'arrive à pas défaire de mes pensées le fait qu'elle me semble si familière.

Je ne devrai pourtant rien connaître d'elle, elle m'a laissée au premier venu; mon premier cri à peine poussé.

Alors que mes poumons se déployaient à peine, elle m'a jeté en pâture à la cruauté incarnée.

Je devrai lui en vouloir, mais ça n'est pas le cas.

J'ai toujours dis que parfois il vaut mieux ne pas savoir, parce que savoir c'est se poser mille et une question.

Je décide de rentrer dans le premier café que je rencontre sur mon chemin, la nuit est en train de tomber sur les buildings de New-York, le brouhaha qui m'entouraient plus tôt semble moins présent.

Je m'assois à une table à l'écart et je suis très vite servie, rien de mieux qu'un chocolat chaud pour remonter le moral, même si je me doute que, cette fois, ça ne suffira pas.

J'ai une vue sur la rue, une baie vitrée me fait face, la lumière du café me reflétant contre cette dernière je peux m'apercevoir.

Ma cuillère tape contre le rebord de ma tasse, que j'ai entrepris de mélanger, et je n'arrive plus à penser à rien, je n'entends plus rien d'autre autour de moi, il n'y a que ce tintement, hypnotisant

Ma vie a tellement changée, elle est loin l'étudiante qui vivait une parfaite vie de jeune femme qui démarre son ascension dans la société.

Je ne sais pas combien de tour de tasse cette cuillère a fait mais quand je porte mon chocolat à ma bouche il est froid, et la nuit est entièrement tombée.

La cloche de la porte du café retentit et quelqu'un s'assoit en face de moi, en silence, je ne veux pas relever la tête, une trop grande journée viens de passer, je n'ai pas envie de supporter un lourd qui souhaite mon numéro ou je ne sais quoi encore, je feins l'ignorance espérant que cette personne disparaisse de ma vie, comme j'aimerai disparaître de la mienne.

Une main douce se pose sur la mienne et j'arrête instantanément de touiller mon chocolat, j'aurai voulu la repousser, crier qu'on me laisse tranquille, que je voudrai être seule, que le monde s'arrête, mais je ne fais rien, je n'ai pas la force, cette fois, de dire quoi que ce soit.

C'est mon prénom dans la bouche de l'inconnu qui me sort de mes divagations.

Wanda.

Elle me regarde, son regard doux qui renferme, peut être, toute la puissance du monde, essaie de pénétrer mes pensées, elle est là.

Celle qui a construit une ville à son image juste par amour.

Celle qui a perdu son être aimé de toujours puis retrouvé. 

Je me souviens, j'enviais l'amour qu'elle portait à Vision, jamais on ne m'avait aimé de cette manière; éperdument.

Quand Vision a disparu, j'ai cru qu'elle disparaîtrait aussi, qu'elle mourrai de chagrin, son frère, puis lui, j'ai cru que ça en serai trop pour elle.

T/P Stark x Natasha RomanoffOù les histoires vivent. Découvrez maintenant