Mon Loup (Terminée) EN CORRECTION

Chapitre 2 : Pacte

En ouvrant les yeux, je remarquais d'abord le plafond blanc. Ce n'était pas le mien. La peur m'envahit d'abord.

Le barman... Liam...

Le lit était gigantesque...un très grand format. Les draps étaient de couleur noire et fait de satin soyeux et la couverture blanche dans laquelle j'avais été enroulé comme un tacos et qui caressait ma peau à chacun de mes mouvements.

Je me libérais et posais mes pieds sur le tapis noir qui recouvrait le sol. J'observais la pièce, deux tableaux représentant des lions étaient posés contre les murs également noirs. Une lampe , quant à elle, entourer d'un abat-jour circulaire de couleur doré, décorait le fond de la pièce. Le noir et le doré devaient être ses couleurs préférées, car les deux s'harmonisaient dans cet espace. 

Je me levais difficilement et me dirigeais vers la porte.

C'était un appartement sur deux étages, remarquable par sa conception spacieuse et luxueuse. À l'étage principal, on trouvait deux grandes chambres, une salle de bain généreuse et des toilettes de taille conséquente. L'escalier menait à une baie vitrée qui s'ouvrait sur un balcon orné de diverses plantes. Le salon, quant à lui, était aménagé avec deux immenses canapés noirs disposés en angle, faisant face à une grande télévision. La cuisine, située à proximité de l'entrée, s'intégrait harmonieusement avec le salon. Une immense table trônait au centre de la cuisine, accompagnée d'une banquette contre le mur, donnant sur un autre balcon.Cet appartement était véritablement impressionnant, à la fois splendide et fonctionnel.

Le barman, enfin Liam, était près de la cuisinière ou il préparait visiblement quelques choses. Il était torse nu et ne portait qu'un short de sport vert qui laissait légèrement dépassé son boxer. J'observais son dos musclé que je découvrais pour la première fois. Il était parfait. 

Ses trapèzes notamment qui donnait à son dos une certaine largeur. 

- Tu peux arrêter de me mater, encore ? demanda-t-il comme s'il avait des yeux derrière la tête. Il se tourna et plongea à nouveaux ses yeux dans les miens avec une telle intensité que je crus que mes jambes allaient lâcher. 

Mes yeux descendirent pour admirer les tatouages qui habitaient sur son torse que je découvrais, deux chiens, l'un calme, l'autre aboyant, et d'autres tatouages décoraient ses bras et épaules. J'avais envie de le toucher. 

- Tu sais, t'endormir dans la voiture d'un inconnu, ce n'est vraiment pas très prudent. 

Il avait raison, j'avais été imprudente et cette soirée aurait pu très mal se terminer. 

Mais c'était également la première fois que je rentrais chez un homme, autre que mon ex, et malgré ses paroles, mon regard se focalisait sur ses muscles, ses lèvres et ses yeux luisant de manière étrange. Je l'imaginais me prendre sauvagement contre la cuisinière. 

Non. 

Je ne pouvais pas.

Des souvenirs de ma famille me revinrent en mémoire et je sentis un certain dégoût envers moi-même ; et sans pouvoir le contrôler, une larme roula sur mes joues. Puis une seconde, et un torrent. 

- Putain, je t'ai vraiment fait chialer là ? 

- Non, je suis désolé, ce n'est pas ta faute. 

Il s'approcha de moi alors que j'étais éprouvée et essoufflée, mes larmes ne cessant de couler et ma gorge nouée. D'un geste du pouce, il essuya mes larmes. Le contact de sa main sur ma peau me fit frissonner. Son toucher était doux et je crus réellement m'effondrer. Il enroula ses bras autour de mes épaules et me sera près de lui, avant de poser un baiser mon crâne.