Chapitre 30 : Nuit et Jour

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Ses pupilles rouges étaient assez déroutantes, elle luisaient la nuit, comme des néons. À part ça, Liam était comme avant. 

Pourtant, il ne m'avait pas encore touché. Et, c'était plutôt étrange, lui qui avait l'habitude de me prendre à n'importe quelle occasion, ne m'avait pas touché. 

Nous avions passé la nuit ensemble, mais nous n'avions rien fait. Il s'était contenté de me serrer dans ses bras, comme si j'allais m'échapper, fuir, et l'abandonnée. 

Il se réveillait tôt le matin, bien plus tôt que moi, et allait courir. Il revenait en nage, et prenait une longue douche. Ses pupilles étaient toujours rouges, cela ne semblait pas être prêt à partir. 

Je me lève aujourd'hui. Cela fait deux jours que je suis là, et toujours rien. 

Il se tient près de la cuisinière, se servant un café. Il ne porte que son boxer noir qui me laisse une vue saisissante sur son dos et sur ses fesses. Je m'approche de lui et dépose un baiser sur le bas de son cou. Je glisse mes mains sur ses côtes jusqu'à son ventre et ses abdos et descends doucement vers son entrejambe. 

- Julie, il souffle, arrête. 

- Pourquoi, je murmure. 

- Je ne peux même pas contrôler la couleur de mes yeux, et tu sais, le sexe, c'est plutôt violent. Une augmentation du rythme cardiaque, une élévation de la pression artérielle, une augmentation de la respiration, beaucoup trop de choses qui peuvent pousser un loup-garou à se transformer et à se déchiqueter. 

- Liam, je lui dis en le forçant à se retourner, je sais que tu en a envie, tu n'as qu'à céder. 

Il souffle, et hôche la tête en s'approchant. Ses traits rudes et stoïques m'observaient. Il me saisit les poignets et me plaqua contre le mur. Sa poigne, ferme et viril se focalisait maintenant sur ses épaules, alors que sa langue s'enfonçait dans ma bouche. 

- À genoux, il m'ordonna. 

Il avait prononcé ces paroles avec une dureté nouvelle, et sous la pression de ses deux mains posés sur mes épaules, qui après cela s'agrippèrent à ma chevelure et m'obligea à lever les yeux vers lui, me dévoilant son visage, avant de coller mon visage contre son sexe, encore enfermé dans son boxer noir. Lorsqu'il se rendit compte que je ne lui résistais plus, un sourire vaincu envahit ses lèvres. 

Je me surprenais à apprécier ce côté tortionnaire. Il se baissa pour atteindre ma hauteur, posa sa main contre ma gorge et m'embrassa tendrement, doucement. Mon corps entier était prêt à lui donner ce qu'il souhaitait. 

- Déshabille-toi, il m'ordonna. 

Je me relevais et retirais chacun de mes vêtements sous ses yeux qui en profitait. Je m'approchais alors de son boxer que je fis descendre jusqu'au haut de ses cuisses musclées pour en libérer le contenu en érection. Je n'eus pas besoin qu'il me pousse à commencer pour que je me mettes au travail. 

Je pris son membre dans ma bouche, doucement, faisant des va et viens que j'accompagnais de mouvements de langues délicats. Il ne pouvait contenir son envie et poussait son sexe dans ma bouche jusqu'à la base. 

- J'avais presque oublié à quel point tu savais t'y prendre, ne t'arrêtes pas. 

Ses paroles essoufflées traduisaient l'effet de ma bouche sur son corps tout entier. Je continuais mes va-et-viens, les lèvres serrées contre son pénis. Et ce n'était qu'avec une certaine difficulté que je pouvais saisir son sexe en entier dans ma bouche, qui avait pris des proportions terrifiantes et qui m'étouffait un peu plus à chaque fois. Et pourtant, je ne pouvais plus m'arrêter, comme prise par un sortilège poussant mon excitation à son paroxysme, me rendant servile. 

Il glissa ses mains sous mes épaules et me força à me relever. Il glissa son bras sur ma taille et me porta jusqu'au canapé où il me déposa comme une princesse. 

Je ne pouvais qu'admirer son corps puissant à nouveau, sa beauté masculine aux proportions  parfaites. Une sensualité charismatique, douce, parfaite. Il se laissa tomber sur moi, me maintenant contre le canapé, ses doigts saisissant mes fesses, me serrant près de lui. 

- C'est à mon tour de s'occuper de toi. 

Il me déposa un ultime baiser avant de quitter mes lèvres et de descendre doucement d'abord sur mes seins, mes tétons qu'il léchait avec une tendresse à en faire tourner la tête, puis vers mon nombril, et finalement, sur mon clitoris qu'il s'épris de lécher avec une rigueur d'un autre monde. 

 Une larme a roulé sur ma joue, de plaisir, de bonheur qui roula sur ma joue lorsqu'il glissa ses doigts en moi. Et puis, l'orgasme, la décharge électrique qui traverse mon corps, me donne l'impression d'avoir touché le paradis. Mes cuisses tremblent et mon corps émet ce liquide, signe de ma jouissance absolu. 

Il se relève, et rigole, ses lèvres trempées qu'il essuient d'un revers de manche. 

- Heureux de toujours être aussi doué, il rigole avant de s'approcher de moi et de m'embrasser. 

Il s'approche de moi et pose sa main sur mes joues, ses yeux rouges me fixant et son sourire me rassurant. 

- Fais-moi jouir encore, je t'en prie. 

- J'y compte bien, je murmure, je compte bien te faire jouir encore et encore, on a toute la journée, toute la nuit. C'est-ce que tu veux ? 

Je rigole dans son cou et y dépose un baiser. 

- Tu me promets le Paradis, je demande, et je sais que tu peux me le donner. 

- Oui, il murmure. 

Il m'écarte doucement les cuisses, et y dépose son sexe, me caressant, prêt à y rentrer. 

Nos corps trempés de sueur, collé étroitement l'un contre l'autre. Il entra en moi, doucement me laissant profiter du plaisir et pour ne pas que cela soit trop douloureux. Une douce brûlure alors que nos corps fusionnent ensemble. 

- Détends-toi, il murmura doucement avant de lécher mon cou. 

Mon corps se décontractait à chacun de ses coups de reins, tandis que lui pris son temps avant d'amplifier la cadence. Il prenait possession de moi, me faisant me tordre de plaisir. Ses mouvements devenaient brusques, cédant à sa bestialité pour assouvir ses besoins les plus primaires. Et lui, se déchaînant provoquait au creux de mon ventre, un plaisir qui n'aurait jamais du cesser. 

J'étais trempé, tellement que le plaisir qu'il m'apportait était intense, que j'étais trempé, l'intérieur de mes cuisses étaient un océan qu'il facilitait chacune de ses entrées et sortis et il en profitait d'ailleurs pour sortir entièrement et l'y refourrer d'un seul coup, à peine supportable. Mes gémissements de plaisir, ses râles bruyants et sa langue enfoncé dans ma bouche, contenant et entravant mes cris de plaisir, symbole de ma jouissance absolue. 

Il se retirais à présent, et s'asseyait, se masturbant en souriant, puis s'arrêta en reposant ses bras reposés sur le dossier du canapé. 

- Viens t'asseoir sur moi, il lâcha, dépêche-toi. 

Je lui obéis immédiatement et m'assis sur ses cuisses, laissant son sexe me pénétrer complètement. Il posais alors ses mains sur mes hanches et se mit à accompagner chacun de mes poumons. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front et sa poitrine tatoués ne cessait de se soulever. Il ceintura ensuite brusquement ma taille et accéléra brutalement ses mouvements, m'enfermant entre ses muscles massifs alors que je m'accrochais à son dos. 

Il se retira aux derniers moments tandis que son sexe se mit à expulser le liquide blanc que je m'entrepris de lécher rapidement jusqu'à la dernières gouttes. Il enroula de nouveau ses bras autour de moi. 

- Putain il murmura, ça m'avait manqué. 


Mon Loup (Terminée) EN  CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant