Chapitre 20 : Le mal

4.1K 135 5
                                    

Le jeune garçon devait avoir 18 ans. Il était née un 21 juin, le jour de l'été.

Il aimait le popcorn et le Big Mac de chez Macdonald. Il était d'ailleurs assez agacé que les prix ne cessent d'augmenter. L'inflation avait bon dos.

Sa vie tranquille se résumait à aller à la salle de sport, se faire des marathons de séries Netflix, et parfois, quand il en avait vraiment envie, aller en boîte pour tenter de séduire une fille de son âge.

Mathéo était son nom.
Il aurait peut-être souhaiter être votre ami si il l'avait pu, mais quelques choses s'était brisé en lui l'année dernière.

Ce serait peut-être trop long à raconter. Mais l'horreur ne l'empêchait pas de sourire.

Il était secrètement un grand fan de mangas, de dramas coréen et Wandavision.
Il avait prévu de commencer un marathon de k-pop mais ne savait pas vraiment par ou commencer.
Il aimait ses parents, malgré le fait que son père était un peu dur, il l'aimait tout de même, inconditionnellement.

Ce matin là, il était descendu pour courir vers 7 heures du matin. Il aimait le vent frais de la matinée, il aimait le froid et la pluie bien plus que les rayons du soleil...

Il aimait sentir ses poumons s'emplit d'air frais.
Il aimait courir et sentir le vent fouetter son visage.
Il aimait traverser la ville encore endormis.

Il courait près de 30 minutes pour bien se réveiller, avec un certains nombre de pose bien évidemment.

Il terminait par une séance d'étirement d'une dizaine de minutes dans le parc et rentrait chez lui après.

Ses parents étaient alors déjà réveillée, sa mère avait sans doute préparé le Petit déjeuner.

Elle était à la tête d'un hroupe de petit restaurant et aimait plus que tout cuisinier. Et ce n'est son mari qui aurait dit non.

Leur chien, un husky aux yeux plus bleu que l'océan d'une île tropicale courait sûrement seule dans le hardin attenant que Mathéo ai fini de manger pour venir jouer à la balle avec lui.

Ces occupations étaient assez simpliste quand on y pensais, même si légèrement solitaire. Il n'avait pas choisi cette solitude mais après ce qu'il s'était passé l'année dernière, il ne pouvait pas supporter d'être trop proche d'une personne.

La peur de perdre cette personne était bien trop forte.

Alors il avait accepté cette solitude rudimentaire, puisqu'il gardaut toujours contact avec la gente féminine quand ses besoins d'adolescents sous hormones se faisait ressentir, mais il n'en avait pas réellement besoin puisque sa main droite semblait faire le travail correctement.

Enfin...

Ces après -midi étaient également millimétrés, il prenait de l'avance sur ses devoirs ou jouait à la Playstation, ou sortait au cinéma ou se promenait dans Paris avec son chien.

Une vie paisible et tranquille.

Aujourd'hui, il avait rendez-vous avec Manon, une amie de longues dates qu'il connaissait depuis la primaire.
Elle était assise devant la marre au canard du parc près de chez lui.

Le parc brillait sous un soleil brûlant indiquant l'approche de l'été.

Il venait s'asseoir près d'elle et ensemble, il discutait.

- Je suis désolé, elle murmura ce jour là, pour la mort d'Eve l'année dernière, tu n'en a jamais parlé.

- Il n'y a rien à dire, il la coupa abruptement.

Elle parut un peu gêné d'avoir posé cette question et d'avoir plombé l'ambiance, alors elle tenta un changement de conversation.

Mais Mathéo n'écoutait plus. Il se leva simplement et partit sans un mot.

Il marchait en regardant le soleil briller, sentant une rage incontrôlable naître dans son coeur.

Mais il l'a calma en achetant une glace à la fraise chez le marchant.

La journée continua de passer, alors que lui continuer de marcher sans vraiment savoir vers ou.

L'heure était proche.
Il prenait le métro pour se rendre là ou il était attendu.

Bientôt la nuit envahit le ciel.

Et puis 23 heures.

Il dissimulait son visage sous la capuche de son sweat noir et s'approchait de la petite maison parisienne.
Les lumières s'étaient éteintes.

Il s'approcha de la serrure et força silencieusement la serrure comme il avait appris à la faire.

Il entra, toujours sans faire le moindre bruit et révéla le silencieux qu'il avait dissimulé sous son sweat.
Il se rendit dans la chambre ou les deux parents dormait les bras l'un de l'autre.

Il observa rapidement les quelques photos de famille placé en évidence sur la table de chevet et retira la sécurité de son pistolet avant de le pointer sur la tête de l'homme et de tirer, et d'enchaîner avec la femme avant qu'elle ne se réveille.

Il rapprocha alors le canon brûlant de son arme qui fumait légèrement, observant son oeuvre, le cadavre de ces deux cibles.

Il prit une photo et l'envoya à son employeur alors que le sang des deux recouvraient peu à peu les draps blancs.

Il pouvait alors revenir à sa vie tranquille jusqu'à la soirée du jour suivant.

Une vie comme une autre.

- Mathéo, murmure une voie.

La porte s'ouvrit doucement, surprenant alors Mathéo qui était jusqu'alors seule. Un homme apparut, il portait un masque noir représentant un loup.

- Qui es-tu ?

- Il y a longtemps, il commença, un homme eut une idée folle, créer des monstres artificiellement, de faux-loup-garou, et ce, en utilisant la carcasse du seul véritable loup-garou qui n'est jamais existé, il a copié son ADN, a reproduit son sang, et l'a utilisé sur des humains normaux, encore et encore, cherchant désespérément des hommes qui pouvaient le supporter. Il n'y en avait aucun, et puis, le premier a tenu 1%, et s'est mis à courir plus vite, et puis, d'autres et d'autres. La pile de cadavre s'est allongée, et cela, pour quelques élus capable de supporter le traitement. Et puis, il y en a eu un, un élu, un jeune homme de 16 ans, à l'époque, qui portrait le nom de Liam. On ne sait pas vraiment comment c'est possible, mais ce jeune homme est aujourd'hui un monstre terrifiant, et je suis un fantôme de son passé, voilà tout.

- Je le sais déjà tout ça, j'ai été enchaîné et j'ai subi l'opération. Je suis devenu un assassin et je...

- Je te connais, Mathéo, tu as perdu le contrôle pendant une soirée étudiante, et tu as tué ta meilleure amie, son grand-frère et une vingtaine d'étudiants. Tu es ce monstre-là, et moi, je ne suis qu'un autre monstre qui ait commis des actes horribles. Peut-être n'aurions dû jamais voir le jour, nous, loup-garou. Je veux mettre fin à cette histoire qui n'aurais jamais dû être écrite et j'ai besoin de ton aide.

- Tu veux, éliminer tous les loups-garous.

- Il y a une femme, Lilith, étant son surnom, Olga, son véritable nom. Liam a tué son fils, il y a bien longtemps, et elle souhaite se venger. Je lui ai promis de lui offrir Liam et de lui donner sa vengeance, et il y a toi, le jeune loup, le second meilleur assassin de l'organisation. À nous trois, on va mettre fin à cette histoire. Pour que plus personne ne souffre.

- Je vois. 

FIN DE LA PARTIE I

Mon Loup (Terminée) EN  CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant