Mon Loup (Terminée) EN CORRECTION

Chapitre 39 : Papa.

L'enterrement était prévu trois jours plus tard. 

C'est triste les enterrements, et en plus, il pleuvait, comme par hasard. Je ne pouvais pas pleurer. Je n'ai pas eu le courage d'appeler mon père, j'ai demandé à Sophia de l'appeler pour lui apprendre la nouvelle. Mon frère n'est pas venu, mon père est passé. Il a été surpris de me voir, mais m'a à peine salué, et tant mieux. Je n'avais rien à lui dire. 

Le prêtre a fait un long discours, et puis, le corps a lentement posé au fond du trou et recouvert de terre.Je crois que ma mère n'avait aucun ami à part peut-être Sophia. Il n'y avait que des connaissances, des anciens de mes professeurs, ou des voisins, ou des collègues de l'époque ou elle était professeur d'arts plastiques. Ses parents étant morts, elle n'avait que moi, mon père et mon frère. 

Liam était affreusement silencieux. Je me doutais qu'il devait être mal à l'aise. 

Alors que tous s'étaient réunis prêt de l'église devant le cimetière pour discuter. Lui était assis sous un arbre au milieu de ce cimetière. Il portait un costume noir qui lui allait parfaitement, et qui aurait presque pu me distraire.

- Liam, je murmure, qu'est-ce que tu fais ? 

- Rien, il lâche sans même me regarder. 

Je m'assois derrière lui et pose ses mains sur ses épaules avant de le faire tomber sur mes cuisses. Je pose alors ma main, caressant son visage avec mes doigts. 

- Parle-moi, je continue, je sais bien que je t'ai entraînée dans tout ça, je suis désolé. 

- Les enterrements, ça me fait chier, il commence, mais ce n'est pas ça, depuis qu'on est arrivé chez toi, je me demande, ou peuvent bien être mes parents. 

- Je vois, je suis désolé. 

Il avait peut-être besoin que je tente de le détendre un peu. Et, je commençais à avoir envie de lui. Je ne voulais plus être triste. Plus jamais. 

Je posais mes lèvres sur sa joue, alors que ses yeux se mirent à briller. 

- On pourrait retourner dans notre chambre avant de repartir, je lui murmurais. 

Il se mit à rire avant de déposer ses lèvres dans mon cou et de le mordiller doucement. 

- Je n'ai pas le temps de me concentrer sur lui que j'aperçois mon père nous observer un peu plus loin. 

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Le bureau de mon père n'avait pas changé. La fameuse boite parisienne pour lequel mes parents étaient prêts à me vendre. Il était au dixième étage d'un gigantesque building, j'y étais déjà venu dans mon enfance et durant mon adolescence. J'y rencontrais parfois Nathan, mais je ne voulais plus y penser. Mon ancienne vie était loin, et Liam me suffisait. 

Mon géniteur m'avait attiré, avec Liam, dans un bureau ovale fait de bois ciré et d'une télé. Sûrement, une salle de réunion où était présenté des projets.

L'homme froid ne pas montrer un signe de compassion, et à ses côtés, il semble que l'image de ma mère s'efface à chaque seconde. 

Liam s'est assis négligemment sur une chaise  et mon père l'a dévisagé, mais il n'a pas eu l'air de s'en préoccuper, il paraissait plutôt sur le point de se jeter sur la gorge de mon père. 

- C'est bizarre, commence mon père, de te voir à nouveau dans ce bureau, accompagnée d'un homme que je ne connais pas. 

- Un homme dont la patience a atteint ses limites depuis longtemps, lâche Liam en lui lançant un regard noir.