Mon Loup (Terminée) EN CORRECTION

Chapitre 16 : La longue nuit (2/3)

Les phares de la moto percent la nuit et illuminent la rue devant nous alors que le moteur vrombit.

Je suis à la fois excitée et terrifié. Chaque fois qu'il accélère, je lâche des petits-cri qui le font doucement rigoler.
J'ai peur, mais je me sens également en sécurité.

Le vent froid s'engouffre sous mon casque et me fait frissonner.
Je commence à apprécier la sensation de vitesse et de liberté que me procure la moto avançant rapidement à travers la nuit.

Il ne va pas très vite, je sens bien qu'il se retient de foncer. Il s'arrête finalement à un feu rouge et pose sa jambe contre le sol.

- Alors, ça va ? il me demande.

- Oui, je lui murmure, tu peux accélérer.

- T'es sûr, il me retorque en rigolant.

- Oui, vas-y a fond.

Pas besoin de le lui dire deux fois. Il redémarre et accélère, faisant rugir le moteur.
Je me cramponne à lui hurle de surprise.

Je sens l'adrénaline parcourir mes veines et sens mon cœur battre avec violence et finalement, un sourrir se dessine sur mon visage.

La villa de Liam est perchée sur une montagne et la ville est en contrebas qui semble effervescente à travers les lumières et le bruit qui s'en échappe. Je me rends compte que je n'ai même pas demandé à Liam où j'étais et je ne reconnais pas la ville, mais je peux apercevoir une gigantesque plage donnant sur une surface d'eau gigantesque. Est-ce l'océan atlantique, la Manche ou la Mer Méditerranée ? 

Finalement, nous arrivons. La moto traverse les rues pavées alors que mon regard se pose sur les enseignes clignotantes et les passants tenant des glaces ou des cornets de churros saupoudrées de sucre. 

Je me rapproche ensuite de lui et pose ma tête sur le haut de son dos tandis que je remonte mes mains pour sentir les battements de son cœur qui accélérant à chaque virage serré. 

Chaque rue de cette ville est une aventure à partager. 

C'est vrai que je me sens vivante, la vitesse, le bruit du moteur et l'impressionnante sensation de liberté qui se glisse sous ma peau. 

Finalement, la voiture s'arrête prête d'un parking où est stratégiquement placé le vendeur de churros. Liam gare sa moto alors que je descends en prenant appuie sur ses épaules. Je pris ensuite une profonde inspiration pour laisser l'air frais marin pénétrer mes poumons. Savourant encore le sentiment qui persisterait encore pendant quelques secondes. 

Il descends à son tour et retire son casque. Il déboutonne sa chemise qu'il laisse ouverte, laissant apparaître son débardeur.

- Et Liam, je lui dis soudainement, dis-moi un truc sur toi que je ne sais pas...

Il passe nerveusement sa main dans ses cheveux et regarde autour de lui avant de poser son regard sur sa moto. 

- J'ai été adopté, à ma sortie de l'enfer ou je suis resté, j'ai été adopté par l'un des membres du... enfin, tu sais...C'était un homme bon, un vieux docteur. Il sauvait des vies la journée et le soir, et bien, il faisait ce pourquoi il était payé, je l'appelais Le Doc, mais son véritable nom était Arthur, c'était sa moto, que j'ai réparée et actualiser.  

- Oh, je ne savais pas, et tu es toujours en contact avec lui. 

Il ne rajoute rien, et se dirige vers le stand de churros. Je le regarde de loin, car je veux observer sa moto et peut-être prendre une photo comme si je la conduisais. 

- Tu en veux, il demande. 

Je hôche la tête et l'observe commandé. La serveuse semble sursauter en le voyant et sourit avant de passer nerveusement sa main dans ses cheveux. J'ai envie de m'approcher et d'enrouler mon bras autour de son coude, mais ce serait exagéré non.