Mon Loup (Terminée) EN CORRECTION

Chapitre 44 : Pour oublier

Cette histoire était triste. Je pouvais sentir la tristesse me submerger. 

- J'ai toujours ces plaques, elles sont accrochées chez moi, je te les montrerais la prochaine fois. 

Je pose ma main sur son visage et dépose mes lèvres sur les siennes.Il enroule ses bras autour de moi pour me plaquer contre sa peau brûlante. 

J'ai réveillé ses souvenirs horribles chez lui, et maintenant, je m'en veux un peu. Je veux les lui faire oublié, les envoyez loin. 

- Je n'aurais pas dû te demander, je suis désolé. 

- T'inquiètes Princesse, ça fait plus de 5 ans. 

- Je sais, mais alors pourquoi est tu su en colère. 

Son sourire disparaît et son regard s'assombrit. 

- J'avais oublié, maintenant que tu es une louve, tu peux sentir la différence. 

- Je peux entendre ton cœur accélérer, sentir tes muscles se contracter, la pression artérielle augmenter...et tous les autres signes que tu es en colère. Mais tu ne devrais pas me le cacher...et puis, je peux te faire oublier tous tes problèmes, tu sais ? 

Un léger sourire se dresse sur ses lèvres, et alors, il s'avance vers moi. 

- J'ai acheté des menottes, je lui murmure, j'aimerais bien tester quelques choses, tu vois. 

Il paraît un peu surpris, mais se lève et s'approche. Ses doigts glissent sur mon visage, mais je compte bien prendre le contrôle pour une fois, alors je me lève et le pousse sur le lit, il recule. Je fouille dans mon sac près de la table de chevet et en sors deux paires de menottes. 

- Ah, t'étais sérieuse, il souffle, tu comptes m'enchaîner pour de vrai ? 

Je m'approche de ses lèvres sans l'embrasser. 

- C'est à mon tour de m'amuser maintenant, il souffle. 

Je glisses mes mains dans ses menottes que je serre fermement autour de ses poignets avant de les attacher, tous deux aux barres du lit. Je sais bien qu'il pourrait les briser facilement avec sa force de loup-garou, mais, je ne pense pas qu'il le fera. 

Après tout, je pense qu'il doit aimer ça vu la bosse qui apparaît et déforme son jogging gris que je me met à caresser avec lenteur. 

- Tu comptes me faire attendre, il lâche, ses yeux luisants d'un jaune éclatant. 

Je retire la veste que je porte, puis mon jean, dévoilant des sous-vêtements de dentelles noires qui ont dû me coûter un bras. Un sourire pervers et un regard qui en dit long scrute mes seins puis mes hanches. C'est alors à mon tour de retirer son jogging et son boxer libérant son sexe. 

Je peux déjà sentir mon corps prendre feu face à cette vue, mouillée comme rarement je l'ai été, imaginant des scénarios que je pourrais lui infliger, il est à moi, pour cette nuit. Il est à moi. Je pose mes doigts contre sa peau brûlante, mes doigts glissant sur ses tatouages puis ma bouche, ma langue arpentant ses abdos, ignorant son pénis à son grand malheur, puis remontant jusqu'à ses pectoraux, et son téton droit alors que je caresse tendrement l'autre.

Il halète, ses yeux brillants m'observent et nos regards ne se quittent pas. J'ai l'impression d'être au bord de l'orgasme sans même qu'il m'ait touchée, juste son corps semble être suffisant. Ma culotte se pose contre son sexe et je le torture avec des mouvements de bassins lents. 

- Putain, il murmure, tu sais bien que j'ai dû mal à me contrôler, les menottes vont céder. 

Je pose agressivement mes mains contre sa bouche.