Chapitre 4 : Une question de domination

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- Garde un regard calme, à toute épreuve.

- Réfléchis avant de parler, reste muette quelques secondes si tu en as besoin.

- Ne laisse rien passer, reste calme tout en te montrant menaçante à chaque remarque déplacé . 

- Repose toi sur moi si tu en as besoin.

Voilà ce que Liam m'avait dit avant de passer la porte. 

Nous avions traversé rapidement le couloir qui donnait sur un escalator. 

Mon coeur battait encore très fort à cause de ce qu'il m'avait fait contre la peinture de sa Range Rover, j'imaginais encore ses doigts en moi, et honnêtement, je me sentais légèrement honteuse et avait du mal à le regarder. 

Toutes ces années de formatations de mes parents avaient tellement fonctionner que maintenant, cette simple action me faisait douter de moi.  

Lui était toujours aussi calme, et marchait avec une assurance et un charisme qui aurait presque dissipé l'entierté de mes doutes. 

Jamais un homme ne m'avait fait une impression aussi forte en si peu de temps. Et surtout, jamais un homme n'avait glissé ses doigts en moi. 

Timidement, je glissais mon bras dans le creux du sien. Il tourna alors son visage vers moi et plongea ses yeux d'ébènes dans les miens. Son regard était d'un calme tel qu'il semblait impassible au monde qui l'entourait. Il était un peu terrifiant quand il observait le monde de cette manière, il était alors impossible de savoir ce qu'il allait faire. 

- Calme-toi, m'ordonna-t-il de sa voie grave, ça va bien se passer. 

Je fermais les  yeux et soufflais doucement. Je sentais les battements de mon cœur décélérer. Il plaçais finalement sa main puissante sur ma nuque avant de m'embrasser avec vigueur. Le baiser étais long et langoureux. Je posais ma main sur sa poitrine et sentis son cœur battre avec passion. 

Mon regard devient alors, aussi calme que le sien. Une illusion qui peut-être me permettra de montrer à leur smonde qu'ils ne m'ont pas blessé autant qu'ils l'auraient souhaité. 

 Dès que l'on passait  la porte, nous étions plongé dans un univsers de luxe presque indécent. Les murs étaient ornés d'une peinture dorés réflétant la lumière des lustres qui pendaient au plafond. Le sol poli luisait reflétant la lumière du plafond et résonnant magnifiquement à chacun de nos pas. 

Une suite de table de bois recouvert de nappes blanches,ornées de pierreries en finition, trônaient au fond de la salle, encadrée par des chaises de cuir de la même couleur, parfois blanche parfois doré, s'alignant avec les nappes. 

Et puis, les murs, ornés de tableaux représentant des paysages parfois vide, parfois triste semblant s'étendre dans à l'infini. Des montagnes ou des lacs, des forêts ou des ciels sans fin. Finalement, la musique était douce, un piano emplissant l'air accompagné d'un violon 

Il y avait mes parents et mon frère, et il y avait Nathan et Amy qui me dévisagèrent à mon entrée, avant de dévisagé l'homme à mes côtés. Liam échangea un regard avec moi...

Ils s'attendaient probablement à ce que je ne me montre pas mon visage. Après avoir promis de venir avec "l'homme qui partageait ma vie", mensonge qu'il n'avait pas cru une seule seconde, il en aurait profité pour se moquer de moi et me critiquer ouvertement.

 Et si je m'étais présenter seule, ils se seraient, derrière mon dos, moquer de l'excuse que j'aurais inventé pour justifié l'absence de cet homme. Mensonge dont il aurait profité pour me ridiculiser. Malheureusement pour eux, j'avais quelqu'un à mon bras, un homme au physique parfait, et au sourire charmeur, dont l'ouverture de la chemise noire moulante soulignant sa musculature, dévoilait le haut des tatouages qui recouvraient son torse. Mes parents détestaient les tatouages. 

Mon Loup (Terminée) EN  CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant