Chapitre 23 : La Réunion 1/2

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Un peu dépité, je décide de rentrer chez moi. Il ne veux pas de moi aujourd'hui apparemment. Je traverse les rues uniquement éclairées de lampadaires jaunes pour illuminer la nuit qui s'est installée, l'été arrive. 

Je sais bien qu'il ne dois probablement pas partir coucher avec une autre fille, mais malgré moi, je  veux savoir. 
Est-ce que je suis un peu possessive ? Est-ce trop demander ? Je n'en ai pas l'impression pourtant.

Mes écouteurs glissés dans mes oreilles, je m'arrête sur un pont pour observer le croissant de lune qui brille dans le ciel, légèrement caché par des nuages qui ont décidé de s'imposer et de cacher cette lumière illuminant la nuit. 

Non,ce n'est pas ça.

 Je pensais que lui et moi étions arriver à un stade ou les secrets entre nous, enfin, ou ce genre de choses n'auraient plus d'importance, mais je suis forcer de constater que, peut-être, il y aura toujours une certaine distance entre lui et moi. Pourtant, après le "je suis un tueur à gage, génétiquement modifié à la botte de l'Etat" j'ai du mal à saisir ce qu'il peut bien encore me cacher. 

Non, je ne peux pas accepter ça.

Je décide de prendre mon courage à deux mains et de tourner les talons. À cette heure-là, il doit être chez lui, alors je décide de m'y rendre pour discuter avec lui, et apprendre ce qu'il peut bien me cacher. 

Je traverse son quartier, m'arrête devant sa porte, attends qu'une autre personne n'entre ou sorte pour ne pas avoir à utiliser l'interphone. C'est une vielle dame rentrant chez elle qui me permet de pénétrer dans l'immeuble. Elle parle beaucoup d'ailleurs, et je dois faire un effort considérable pour ne pas l'envoyez boulé, coincé avec elle dans l'ascensceur. 

J'arrive finalement, salue la vielle dame et m'arrête devant sa porte. Je prends une profonde inspiration et toque à sa porte. Il ouvre sans même regarder. 

Il est vêtu d'un magnifique costume entièrement noir aux finitions rouge pourpre qui a dû couter une certaine fortune. 

Il lève les yeux vers moi et souffle avant de rouler des yeux. Il a l'air en colère. 

- Tu n'écoutes jamais...

- Je...tu m'as promis, tu te souviens que tu ne tuerais plus personne. 

- Je ne vais tuer personne, il souffle, tu peux y aller. 

Je le dépasse pour entrer dans son appartement. 

La porte de l'arrière s'ouvre et apparaît une séduisante jeune femme. Elle porte une longue robe rouge moulante, ses longs cheveux bruns tombe jusqu'à ses fesses, elle est sublime, bien plus que moi. Je tourne alors les yeux vers lui et le dévisage.

- Tu te fous de moi ?

Il ne réponds rien et me regarde avec dédain.

- Je t'avais dit de me foutre la paix aujourd'hui, je t'ai dit que j'étais occupé ce soir, mais tu viens me faire chier, il lâche agressivement

- Sérieux, murmure la femme, Liam....

- Oui, je sais...

Il s'avance vers moi.

- Dégage de chez moi, il me dit le regard perdant lentement son calme.

- Mais...

- Non, j'ai une meilleure idée, il souffle en tournant les yeux vers la femme, tu peux nous laisser, vas-y, je te rejoindrai là-bas.

Elle hoche la tête et quitte la pièce sans un mot. 

- Julie, il murmure, quand je dis un truc, il serait bien que tu m'obéisses, c'est pas compliqué, je t'ai dit que j'étais occupé, alors qu'est-ce que tu fous là ?

Je ne sais pas quoi répondre.

- Tu as juste décidé de me casser les couilles aujourd'hui, c'est ça ? 

Il s'approche de moi.

- C'est la seule chose que je déteste, me sentir traqué, ça m'insupporte, plus que tout...par un gars armée jusqu'aux dents ou par une petite amie qui ne peut pas contenir sa jalousie. 

- Je...

- Trop tard, il regarde sa montre, j'ai à peine 10 minutes, sois une bonne pute et déshabille-toi.

Je le regarde un peu surprise de la violence de ses propos. Tellement que je reste figée sur place. Ça ne lui ressemble pas

Je m'exécute, surprise, sans vraiment savoir pourquoi. J'ai l'impression qu'il a définitivement abandonné sa douceur habituelle.

- Trop long, il lâche alors que je retire mon chemisier.
Il s'approche de moi et le déchire avec mon soutien-gorge avant de me jeter vulgairement sur le canapé, manquant de me faire tomber. 
Je tente de reculer, mais c'est au tour de ma jupe de partir en lambeaux.

Il se relève et ne prend même pas la peine de retirer les siens. Il se contente de défaire sa ceinture et d'ouvrir sa braguette laissant échappé son pénis qui pointe vers moi.

Il me pousse, dos contre le canapé. 

J'ai l'impression de ne plus être une humaine, juste un objet ayant pour but de lui faire passer du bon temps, et il me le fait bien comprendre.Ses mains posées contre l'arrière de mes cuisses pour les déposer sur ses épaules. 

Il saisit mon visage entre ses doigts.

- Je veux rien entendre, t'a compris, t'es à moi à partir de maintenant.

Je hoche la tête, perdu entre peur et excitation, un nouveau sentiment traverse mon corps, se glissant sous ma peau, trempant l'intérieur de mes cuisses. 

Il attrape mes hanches et me tire vers lui pour que je sois en parfaite position pour qu'il puisse me prendre. 

Il crache vulgairement dans sa main qu'il pose sur son sexe, lubrifiant son pénis, se pressant contre mon bas ventre, prêt à me pénétrer. J'ai presque l'eau à la bouche, attendant qu'il me saissise et qu'il m'utilise comme il le souhaite. Il entre d'un coup sec, sans s'arrêter. 

La douleur me fait crier, mais il recouvre ma bouche pour me faire taire. Je sens son sexe me transpercer, se glisser en moi faisant trembler mon bas ventre. Il se laisse alors tomber sur moi, son visage terminant au-dessus de mon oreille tandis que le mien prit place près de son épaule enfermée dans sa chemise noire parfaitement taillée. Ses bras s'enroulent alors autour du haut de mes épaules, m'enfermant près de lui, pour qu'il puisse enfoncer toute sa longueur en moi sans que je ne puisses lui échapper. 

Il ne se préoccupe plus de moi. Il entreprends ainsi de me donner que rapide série de coups de reins aussi sauvage que rapide. 

Nos respirations haletantes se mélangent, la mienne étouffée par sa main, alors que ses doigts glissent dans ma bouche brulante, peut-être accidentellement, que je m'éprends de lécher avec une passion d'animale en rut. Il me baise sans retenue, à un rythme me rendant complètement dingue, et qui m'empêchait de penser clairement. 

Il se relève finalement saisit l'arrière de mon crâne entre ses mains avant d'enfoncer son sexe brulant dans ma gorge, encore recouvert de ma semence que je peux alors goutter. Ses cuisses musclées, quant à elles, entreprennent de long va et viens, accompagnant mon pénis tellement profondément que mes yeux se mettent à s'humidifier, et une larme roule sur ma joue. Cela ne le calme pas, au contraire, un léger sourire nait sur son visage et il reprends sa course à un rythme effréné. Seules ses profondes inspirations traduisent de sa fatigue, ça et son front trempé de sueur. 

- Avale, il m'ordonne.

Il libère finalement son plaisir dans ma bouche, que j'avale immédiatement comme il me l'a imposé. 

Il se relève sans un mot, sans même me regarder, referme sa braguette et sors par la porte, me laissant seule dans l'appartement, les cuisses encore tremblotante. 

Je le hais. 

Je l'aime. 

Quel con !


Mon Loup (Terminée) EN  CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant