Chapitre 18 : Retour

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La voiture était revenue du garage le lendemain matin. Et après quelques préparations, Liam était prêt à me ramener à Paris. 

L'arc "kidnapping, car je ne sais pas si tu comptes me dénoncer à la police parce que je suis un assassin professionnels retraités" semble être fini, et j'espère qu'on pourrait commencer l'arc "heureux et amoureux ensemble". 

Nous étions partis dès les premières lueurs de l'aube, légèrement excité de retrouver mon travail et mon petit appartement, de retrouver les petites rues parisiennes familières, la boulangerie en bas de chez-moi ou la bibliothèque près de la maison d'édition.  

C'était une grosse Range Rover noire métallisé assez splendide. 

La voiture filait sur l'autoroute, dépassant les kilomètres à une vitesse stable et soutenu. D'abord, les paysages étaient de grandes plaines vertes, ébloui par un soleil brûlant. Les magnifiques champs de blé dorés ondulaient au gré du vent, les terrains agricoles où se promenaient les vaches en beuglant. 

La chaleur était apocalyptique, le soleil brûlai. Il devait bien faire plus de quarante degrés, non, bien plus. 

Liam avait fermé les fenêtres et mis la climatisation à fond, et malgré ça la chaleur est à peine tenable. Alors, il avait retiré son t-shirt et avait décidé de conduire torse nu, et ce, pour mon plus grand plaisir...

Au fur et à mesure, des collines fusaient à l'horizon, dessinant un tableau vivant et d'une beauté sans limites. Il y avais aussi des vignobles, des rangées bien découpés de couleur vertes et violettes. Les senteurs de la nature s'élevaient dans l'air frais de la campagne, nous plongeant dans une atmosphère tranquille. 

J'observais son torse avec envie alors que lui, les yeux rivés sur la route, ne semblais pas me remarquer. Je posais finalement main sur sa cuisse, alors il ralentit. 

- Qu'est-ce que tu fais, il me demanda. 

- Je me demandais, est-ce que tu as des plans ? 

- Des plans ? 

- Tu as des plans, des objectifs ? Est-ce qu'il y a quelques choses que tu aimerais faire ou voir ? Est-ce que tu as des rêves ? 

Il se gratta alors le cou tout en gardant une main sur le volant. 

- Non, il me répondis, je n'ai aucun rêve. La vengeance était mon rêve quand j'étais enfant, et depuis que je l'ai obtenu, je n'ai plus vraiment d'objectif. J'ai continué à tuer parce que j'étais bon dans ce domaine...et maintenant que j'ai pris ma "retraite", je tiens ce bar, ça m'occupe, voilà tout.Ma vie est bien triste...

- Je ne pense pas, je lui répondis, tu vas trouver quelques choses, et même si tu ne trouve pas, ce n'est pas grave. 

Après de longues heures de trajet, il s'arrêta près d'une station de service pour faire le plein, mais aussi prendre une petite pause bien méritée. Le lieu était complètement vide, seule un vieux monsieur chauve se tenait derrière le comptoir et pouvait être vu à travers la vitre transparente de la supérette.  

Je me leva et d'abord et commença à marcher pour me dégourdir les jambes. Le soleil était toujours aussi insupportable alors, je me plaçais à l'ombre pendant que Liam alla payer l'homme tenant la station. Il revint rapidement et le plein fait se rapprocha de moi. 

Je décida de me rendre aux toilettes pour me rafraîchir. L'endroit était éclairé par une lumière vive. 

Étrangement, le lieu était dans un plutôt bon état. Je m'attendais à ce qu'il soit plutôt délabré. Les murs sont carrelés avec un bleu apaisant. Des toilettes individuelles sont placés à l'opposé de robinet pour se laver les mains et de miroir collectifs. 

Des toilettes... 

Je m'approchais de robinet et mouillais mes mains avec de l'eau froide avant de les placer sans mon cou et sur mon visage. Une chaleur pareille, c'était  insoutenable. Liam m'observa silencieusement avant de sourire et de poser ses mains sur ma taille et de déposer un baiser dans mon cou. 

- Liam je souffla, pas ici, quelqu'un pourrait entrer. 

- J'en ai rien à foutre, il grogna, écarte les cuisses. 

Il me força alors à me retourner et saisis mes poignets entre ses mains. Son regard n'était plus aussi calme désormais. Je cèdais alors et commenca à caresser son torse tatoué de mes mains encore froide à cause de l'eau. Mes doigts descendirent jusqu'à ses abdos fermes qui se contactèrent sous leurs contact. 

Son regard était plus sombre que d'habitude. Il me saisit par la gorge et me plaqua contre le miroir, enfonçant sa langue dans ma bouche, coupant ma respiration. Sa main libre saisit fermement mes fesses posées contre le rebord du robinet. 

Il voulait assouvir ses pulsions, et j'étais là pour les satisfaire. Il ne se fit pas attendre et retira sa ceinture avant de libérer son sexe bandant. Je le regardais un peu hésitante, mais il me fit m'agenouiller devant lui, fixant mes seins. 

Il était prêt à me prendre, mais je le maintenait à distance avant de m'agenouiller devant lui. 

L'entrejambe en feu, je tentais de ne pas trahir mon émoi, mais je sentais déjà ma culotte se tremper et sentais le liquide preuve de mon excitation couler le long de ma cuisse droite. 

Je saisis finalement son pénis entre mes lèvres. J'avais l'impression d'avoir atterrit dans un film porno absurde, mais malgré ça, le fantasme ne faisait que de m'exciter encore plus.

Il posa alors ses deux mains contre l'arrière de mon crâne et poussa avec ardeur son sexe au fond de ma gorge jusqu'à ma glotte. 

Je le savais, ce que je voulais c'était qu'il me prenne de la manière la plus sauvage possible. Et comme si nos esprits s'étaient liées, il se donna pour mission de faire subir à ma bouche un châtiment digne de son excitation en enchainant les coups de reins avec force et vigueur, m'étouffant à chaque fois, mais me maintenant de force. 

Liam ferma finalement les yeux et pencha la tête en arrière, appréciant chaque seconde de ma langue dansant sur sa verge. C'était ça, elle voulait être son esclave, rien de plus, rien de moins. Et encore, une fois il le compris. Il m'attrapais le bras et me balançait contre le robinet avant d'appuyer sur mon dos pour que je me cambre et écarte les cuisses.

Je pouvais voir chacune de ces actions et son regard animal à travers le miroir. Il cracha dans sa main droite avant de la poser sur mon vagin. 

- Putain, t'es déjà trempé. 

Il ne me laissa pas répondre et s'enfonça en moi. La surprise laissa vite place à un mélange de douleur et de plaisir s'exprimant dans la multitude de coups de reins donnés avec force, comme une punition, comme elle le souhaitait.  Nos gémissements s'élevèrent alors dans la pièce, enfin, surtout les miens, subissant la fureur de ce dieu grec qui avait bien décidé de se vider en moi. 

Rapidement, à cause de la chaleur, la sueur le recouvra, faisant luire chacun de ses muscles légèrement rougis comme si de l'huile de massage y avait été déposé, mais il ne s'arrêtait pas, ne ralentissais pas, au contraire. Sa fureur sexuelle ne faisait que croître encore et encore, comme une bête sauvage torturant sa proie. 

Le premier orgasme me saisit rapidement grâce à ça. Mes jambes se mirent à trembler de manière incontrôlable, et d'un coup, un torrent s'échappa de mon vagin et vint se répandre sur le sol des toilettes. Mon corps entier avait été pris d'un frisson incontrôlable. 

Je me laissais tomber sur le sol complètement épuisé.

- Qu'est-ce que tu fous, il me demanda, je suis loin d'avoir fini. 

Il me saisit alors et me plaqua le dos contre le sol glacial avant de me pénétrer tout aussi violemment, la main placée sur la gorge pour me maintenir en place, pour me faire jouir encore. 



Mon Loup (Terminée) EN  CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant