Chapitre 15 : La longue nuit (1/3)

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Mon regard est rivé sur le soleil qui commence à se coucher. La beauté du coucher de soleil m'émerveille. 

Il s'avère que la petite maison ou Liam m'avait emmené, un peu contre mon gré, était une villa à deux  avec une gigantesque piscine et une vue imprenable sur les coucher de soleil, chose qu'il décrivait comme "une maison". 

Je crois qu'il a un rapport assez étrange avec l'argent. 

J'avais pu profiter de sa piscine durant l'après midi, tout en travaillant un peu. J'avais la chance d'avoir une patronne plutôt compréhensible qui acceptait le télétravail sans poser de question. J'aurais eu du mal à lui expliquer que mon "petit-ami", qui était un tueur professionnel, m'avait kidnappé, car j'avais appris son secret et se questionnait sur ce qu'il allait faire de moi. 

C'était étrange d'appeler Liam, mon petit-ami, pourtant, c'était bien ce qu'il était pour moi. 

Enfin, mon travail constant ne donnait aucune raison à mon employeur, Laurine, de douter de moi. 

Et je pouvais profiter de ce lieu paradisiaque pour observer le soleil se coucher. 

C'est fou, ce panorama, les couleurs chatoyantes du ciel semblent se fondre les unes dans les autres, comme un tableau coloré. Le jour va bientôt céder sa place à la nuit. 

Je baisse les yeux pour observer la surface de l'eau doucement ondulés et finalement, Liam émerge, captivant mon regard, bien plus que le coucher de soleil. 

Il est sorti de la piscine tel un dieu grec. Des gouttes d'eau ruissellent le long de son corps, dessinant les contours musclés de son torse et des abdos parfaits, le soleil l'illuminant. 

Je ne pus retenir un soupir d'admiration en réalisant que je pouvais partager mes nuits avec un tel homme et senti l'intérieur de ma culotte se mouiller et mon cœur accélérer. 

Il passe sa main dans ses cheveux et sur ses cheveux pour y essuyer l'eau qui y coule, et s'avance vers moi d'un pas assuré, un sourire charmeur plaqué sur ses lèvres. 

Je lui tends d'une main tremblante sa serviette qu'il a laissée près de moi et l'observe se sécher et passer le bout de tissus sur chaque partit de son corps avant de venir s'asseoir derrière moi. Il pose alors ses mains sur mes hanches et me force à venir m'allonger sur lui, mon dos se pressant contre sa poitrine, ses bras s'enroulant autour de moi. 

Sa peau brûlante contre la mienne, son souffle brûlant contre la peau de mon cou, prêt à me dévorer comme sa proie, ses cuisses musclés encadrant les miennes que je caresse doucement avec mes doigts. 

- C'est comme dans un film d'amour, je murmure, un moment parfait. 

Il rigole doucement.

- Quelle romantique tu fais, il me dit avant de poser un baiser sur mon cou, mais j'aime bien. 

Nous observons tous les deux le soleil disparaitre et la lune doucement s'installer, accompagnée des étoiles. La pénombre de la nuit et le froid qui l'accompagne, mais malgré ça, la chaleur de ses bras que je dois m'évertuer à graver dans ma mémoire. 

Nous rentrons finalement. 

- On pourrait sortir, je demande, aller quelque part, je ne sais pas. 

Il hausse les épaules. J'ai remarqué qu'il est plutôt casanier, mais ça ne me dérange, je les traînerai de force s'il le faut. 

- Liam, on sors, je lui ordonne. 

Il prend une profonde inspiration, mais hoche la tête. 

Il disparaît dans sa chambre et revient quelques minutes plus tard, une chemise noire moulante qu'il enfile rapidement sur sa peau nue. Un peu trop rapidement, il a manqué un bouton. Je me rapproche alors de lui et les réarrange sous son regard insistant qui m'intimide un peu. 

- Je...je n'ai pas de tenue moi, tu aurais pu y penser avant de m'enlever. 

- J'y ai pensé, tu devrais ouvrir l'armoire dans ta chambre. 

Je m'exécute immédiatement et me rends dans la chambre. J'ouvre doucement la porte et découvre un nombre impressionnant de tenues rangées. 

- Tu te souviens de cette amie dont je t'ai parlé, il m'explique depuis le pas de la porte, et bien j'avais besoin d'elle pour te faire un cadeau, mais bon, je crois qu'elle a eu un peu de mal à choisir. 

- Ce n'est pas ce que j'imaginais...

Il y en avait trop, beaucoup trop. Combien tout cela avait couté ? Moi qui pensait qu'il était en train de coucher avec des femmes que je ne connaissais pas, il m'achetait des vêtements. 

- Liam, je ne peux pas accepter tout ça, c'est beaucoup trop. 

- Aller, il murmure, ne fais pas ta difficile. 

- Liam, je continue, je veux bien emprunter une tenue pour cette nuit, mais je n'en veux pas, va les rendre s'il te plait. 

Il boude comme un bébé, mais finit par accepter. Je le sais bien que si j'accepte aujourd'hui, il me noieras sous les cadeaux demain. Parfois, j'ai l'impression d'avoir un être dont l'intelligence n'a aucune limite, et d'autre fois, il agit comme un enfant capricieux. 

- Ok, il murmure, allez change-toi vite, je t'attends. 

Mais je ne peux pas. 

Je ne peux pas choisir dans cet océan de tissus et de couleur. Je m'assied devant l'armoire et laisse mon regard se perdre sur l'abondance de vêtement colorée, passant mon regard sur chaque pièce de tissus avec attention. 

Mais mon choix final se porte sur une robe noire moulante avec une broderie dorés sur le côté et l'enfile. Mon reflet dans le miroir est plutôt plaisant, appréciant la manière la robe épouse mes formes et mettant en avant sa gracieuse silhouette. Le tout avec mes baskets blanches, car les chaussures à talons me font trop mal au pied. 

Il avait pensé à m'acheter des tenues, mais n'avait pas de maquillage. Je trouve juste un peigne que j'utilise pour coiffer ma crinière. 

Je suis enfin prête. Je sors de la chambre et m'approche de lui qui observe son téléphone et qui en m'écoute pas. Il lève finalement les yeux quand je suis devant lui semble bouche bée. 

Je rougis de manière honteuse et le fui du regard. Il se relève et saisit mon menton entre ses doigts pour me forcer à le regarder. 

- Je te trouve très belle, il me dit avant de poser ses mains sur mes épaules et de m'embrasser. 

Il me laisse passer devant lui et me conduit vers le garage ou trône une moto. 

- Attends, une moto ? 

- Oui, je dis, j'ai un casque en rab, ma voiture est au garage. 

- Hors de question que je monte sur ça, je lui dis, hors de question. 

Il s'assois sur le siège de la moto et me regarde d'un air nonchalant. 

- Tu vas venir poser ton cul derrière moi, et rapidement en plus, ne me force pas à me lever. 

Je sens un frisson traverser mon dos. C'est fou ce qu'il est séduisant quand il me donne des ordres. Je m'assois un peu tremblotante derrière lui. Il saisit mes poignets par ses mains et les place autour de sa taille. 

- Tiens-toi bien, il m'indique. 

 J'enroule mes mains autour de mes abdos et m'agrippe à sa taille alors qu'il démarre. 

- Je vais aller doucement, ,ne t'en fais pas. 

Il commence donc, me faisant lâcher un petit cri traduisant ma peur et mon peu de confiance. Je n'ai même pas pu écrire mon testament. 

Mon Loup (Terminée) EN  CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant