Chapitre 44.

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•• Pdv Maria ••

Je suis encore accroupi dans le coin de la chambre, je suis à écouter la porte ce briser sous la colère d'Aïden, je sais que c'est plus qu'une question de minutes avant qu'il ne finit par rentrer, je regarde rapidement autour de moi, voir si je peux trouver un objet pour me défendre, le seul truc que j'ai sous la main c'est une décoration, une petite statuette que j'ai ramenée de mon voyage en Afrique, si j'arrive à lui exploser assez fort sur sa tête peut-être que ça l'assommera et me laissera le temps d'appeler la police en quittant mon appartement, je me place donc sur le côté du cadrant de la porte, éteint la lumière et attend qui franchis celle-ci, je n'entends plus aucun bruit, je comprends qui va mettre le coup final, c'est ainsi que je vois l'armoire tomber, je sursaute au bruit de l'impact, mais me retiens de crier pour ne pas lui donner ma position, à peine il rentre à l'intérieur, que je prends la décoration entre mes deux mains et le frappe sur l'arrière du crâne en mettant toute ma force, le corps d'Aïden s'écrouler sur l'armoire, sans perdre de temps j'enjambe les obstacles et cours vers mon sac chercher mon téléphone.

Quand je mets enfin la main dessus, je me retourne face à la porte d'entrée pour pouvoir sortir mais je remarque que les clés ne sont plus dessus, il a dû les enlever pour éviter que je m'enfuis, je suis vraiment trop conne d'avoir cru qu'un plan comme dans les films allait marcher pour moi, je reprends mon téléphone et compose le "112" la sonnerie retenti.

J'attends que l'opérateur réponde, mais je finis propulsé contre la porte, lâchant mon téléphone et tombe au sol, j'entends les « Allô 112 j'écoute », lorsque que j'allais crier que je suis en danger, il le détruit avec l'aide du talon de sa chaussure, l'écran se brise. Je relève la tête vers lui, je vois qu'il saigne.

Aïden: Tu n'aurais jamais dû faire ça Maria.

Je me redresse, et me tiens devant lui, j'essaie d'éprouver aucune émotion, même si cela est vraiment difficile, je ne veux pas lui montrer ma peur, ni ma faiblesse, quand il avance je recule afin d'avoir une distance de sécurité avec lui, je ne le quitte pas du regard, car un lâche, attaque souvent par derrière quand il sent qu'il perd le contrôle.

Moi: Façon quoi que je fasse, je sais comment tout ça va se finir, tu es comme un chewing-gum coller à une basket Aïden, c'est dur de se débarrasser de toi, même si on enleve le gros morceau il restera toujours des particules pour faire chier, si je venais à te suivre, je sais que dans six mois voir un an je serais morte sous tes coups, ou je finirais par me suicider enfin de plus vivre un enfer, ton ami couvrira ton crime si tu venais à m'ôter la vie et tu passera à une autre victime, car tu es un pervers narcissique, un homme qui veut avoir le pouvoir sur les femmes. Alors je te propose d'en finir maintenant une bonne fois pour toute.

Aïden se passe les mains dans les cheveux et se tourne, je peux l'entendre murmurer des choses incompréhensible à lui-même, je crois qu'il est rentré dans une phase de délire, le rendant complètement fou, je reste sur mes gardes, mais je sais d'avance que mon petit poids et ma force n'égale pas celle d'Aïden, s'il m'attrape.
Il se remet face à moi, pose le couteau sur le meuble, je remarque que toute son expression à changer, on dirait qu'il éprouve... de la tristesse, comme si ce que j'avais dit aurait pu le toucher.

Moi Amoureuse, Non... •Joseph Quinn•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant