Chapitre 43.

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•• Pdv Maria ••

Il se montre enfin sous la lumière, son regard se pose sur moi comme s'il m'examinait, il lâche un petit sourire narquois en même temps, je veux m'en fuir mais mon corps est comme un poids hyper lourd que je n'arrive pas à bouger, il se rapproche dans ma direction, mon cœur s'emballe tellement de terreur que j'ai l'impression de le sentir comme si je l'avais dans mes mains, mes yeux deviennent humides, faisant tout mon possible pour ne pas lâcher les petites perles d'eau mais tout mon être me trahis car je me mets à trembler, il s'arrête seulement à quelques centimètres de moi, et pose sa main sur ma joue comme s'il souhaiter me rassurer.

Aïden: Je t'ai manqué ?

Moi: Comment... comment tu es rentrée ici ? Dis-je en me reculant légèrement pour que sa main dégueulasse s'éloigne de mon visage.

Aïden: Sache que les studios recrutent en ce moment vu que beaucoup tombent malades, alors j'ai postulé sous un faux nom bien sûr, j'ai ensuite profité que cet abruti soit sur le plateau pour ouvrir sa loge sans laisser aucune trace, prendre la clé, allez faire un double puis la remettre à sa place.

Moi: C'était donc toi... le jour de mon anniversaire qui m'observait au loin n'est ce pas.

Aïden: Bingo ! Tu deviens forte Maria, j'ai juste suivi ta sœur pendant des jours jusqu'à que je tombe enfin sur toi, et je vois quoi ! Tu es avec ce connard qui a d'ailleurs toujours zéro talent, un minable qui ne te mérite même pas. Puis ça n'a pas été facile de te suivre toi, tu es tellement sur tes gardes, le soir de ton anniversaire j'ai remarqué que tu me cherchais dans l'obscurité, par chance ma cachette m'a permis que tu ne puisses pas me voir.

Moi: Laisse Joseph tranquille, il vaut largement mieux que toi !
Et à ton avis la faute à qui que je suis devenue comme ça ? Tu m'as détruit intérieurement et même extérieurement Aïden.

Aïden: Oh tu le défends comme c'est mignon. Tu sais en revanche ce qui est moins mignon petite idiote ? Que mon meilleur pote le Lieutenant Johnson m'appelle pour me dire que tu as porter plainte contre moi pour coup, blessure, viol et le dernier tentative de meurtre.

Alors je comprends tout maintenant, tout le schéma se positionne dans ma tête, ce lieutenant qui insinué que c'était de ma faute et un ami à lui, je sais enfin pourquoi l'affaire n'avançait pas depuis des semaines.
Aïden finit par venir se coller contre moi, son souffle chaud viens frôler mon visage il s'arrête un instant me regarde intensément et me fait un sourire que je connais trop bien, avant qu'il ne s'approche de mon oreille, je sais qu'il cherche à me faire encore plus peur que je le suis déjà, même si j'essaie de rien laisser paraître.

Aïden: Viens avec moi Maria et personne ne souffrira je t'en fais la promesse, tu iras retirer ta plainte puis on quittera définitivement l'Angleterre, pour aller s'installer Madrid quelque temps, avant de trouver autre chose.

Moi: Alors là tu peux toujours rêver Aïden, il est hors de question que je te suive ou que ce soit.

Aïden: M'oblige pas à m'énerver Maria, aller va chercher tes affaires ma puce, toi et moi on va recommencer en oubliant tout ce qui sait passer.

Moi: Pourquoi pour que tu puisses encore me briser des os ou laisser des marques quand bon te semble, abuser de moi en utilisant la force et la violence ? Me faire encore plus de cicatrice ce que déjà ? Ou me faire perdre un bébé une fois de plus ? Je te déteste, pourquoi tu ne veux pas me laisser tranquille Aïden ?

Moi Amoureuse, Non... •Joseph Quinn•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant