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Bonne Lecture !💞
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Moi : Euhh non c'est qui ?
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Alya : ...C'est sa première femme.
Je me fige complètement sous le choc de ce que je viens d'entendre, sentant mes yeux s'humidifier alors que je lutte pour retenir mes larmes.
Une vague de désarroi et de confusion m'envahit, tandis que je réalise l'ampleur de ce que cela signifie. Il n'y a plus de retour en arrière possible, plus de possibilité d'effacer les mots qui ont été prononcés.
Malgré la douleur qui serre mon cœur, je tente de garder une façade stoïque, de dissimuler ma vulnérabilité derrière un masque d'indifférence mais à l'intérieur, le tumulte émotionnel est trop intense pour être ignoré.
Je lutte pour rassembler mes pensées, pour trouver les mots qui pourraient atténuer la douleur qui brûle en moi mais devant cette réalité implacable, toute tentative de rationalisation semble vaine. Il n'y a rien à dire, rien à faire pour changer ce qui est déjà fait.
Moi : Attends quoi ? Tu rigoles j'espère s'il te plaît dis moi que c'est une blague
Alya : Non désolée...
Moi : Pourquoi tu m'en parles que maintenant ?
Alya : J'ai cru qu'il te l'avait déjà dit je-
Moi : Non c'est bon, ne dis plus rien.
Je suis partie, incapable de croire ce que je venais d'apprendre. Il avait déjà une femme et il ne me l'avait même pas dit ni à moi ni à mes parents. C'était horrible je faisais de mon mieux pour retenir mes larmes mais la douleur était trop vive, trop insupportable.
L'heure de partir était arrivée, je dis au revoir une dernière fois à tout le monde sauf à mon père. Nous ne nous parlions plus beaucoup depuis cet incident et la cicatrice laissée par l'assiette qu'il m'avait lancée sur le front était toujours là.
Je monte dans la voiture avec Yûnus, fixant le paysage par la fenêtre pour tenter de distraire mon esprit tourmenté mais mes pensées étaient toujours hantées par la révélation choquante que je venais de recevoir.
C'est alors que Yûnus m'interrompt, rompant le silence pesant qui régnait dans la voiture.
Yûnus : Intissar
Moi : ...
Yûnus : Intissar !
Moi : ...
Yûnus : Mais t'as quoi là !
Moi : Tu verras quand on va rentrer !
Après ça il ne dit plus rien et nous arrivons chez nous. C'était une grande maison avec un garage. Il gare la voiture, nous sortons et nous nous dirigeons vers la porte. Il l'ouvre et me laisse entrer.
