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Bonne Lecture !💞
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Et puis il entre. Mon estomac se tord, une vague de panique m'envahissant alors que je réalise qui il est. Que fait-il ici ?
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Je me retrouve face à Yûnus, une bouffée d'émotions contradictoires traversant mon esprit alors qu'il me tend un bouquet de roses.
Je le prends machinalement, mes doigts effleurant les pétales délicats alors qu'il me salue.
Yûnus : Salam aleykoum.
Une réponse automatique glisse de mes lèvres.
Moi : Wa Aleykoum Salam.
Mes pensées tourbillonnant dans ma tête. Tout devient soudain plus clair comme si les pièces d'un puzzle se mettaient en place.
Il m'observe attentivement, son regard perçant semblant fouiller mon âme.
Yûnus : T'as l'air d'avoir compris que maintenant.
Moi : J'avais pas cherché à comprendre aussi, ni fait aucune recherche je connais même pas ton âge."
C'était un mensonge bien sûr. J'avais tenté à maintes reprises de tirer des informations de mon père, désespérément curieuse de connaître ne serait-ce qu'un détail sur cet homme mystérieux.
Mais mes questions étaient restées sans réponse pour une raison que j'ignore.
Yûnus : J'ai 37 ans.
Une émotion intense monte en moi, j'ai presque les larmes aux yeux en apprenant cette nouvelle.
Moi : Quoi ?! Je savais pas que notre différence d'âge était aussi élevée.
Yûnus : Non non pleure pas je rigole j'ai que 25 ans.
Un poids immense se lève de mes épaules, la tension dans l'air se dissipant lentement. J'ai pas de problème avec les hommes plus âgés mais pour moi une différence de 17 ans aurait été difficile à accepter.
Moi : Mais ça va pas de faire des blagues comme ça ?
Yûnus : Je savais pas que t'allais réagir comme ça.
Moi : Comment tu voulais que je réagisse ?
Yûnus : Bon bref ils nous attendent, on doit y aller.
On se dirige vers le salon. Je m'occupe de préparer la table pour les femmes après avoir apporté aux hommes du thé, des biscuits, des gâteaux et toutes sortes de mets traditionnels que nous avions préparés avec ma mère, mes cousines et mes tantes.
Après des discussions, des présentations et un repas partagé, le moment tant redouté de demander ma main arrive enfin, avec son père qui prend l'initiative.
Son père : Bien, comme vous le savez nous sommes venus ici pour demander la main de votre fille, Intissar, pour notre fils, Yûnus.
Mon père : Oui, je ne veux pas la forcer c'est à elle que revient le choix.
Je regarde mon père avec un mélange de surprise et de perplexité, réalisant soudain que c'est un gros mytho.
Son père : Alors benthi ?
Moi : Oui j'accepte.
Son père : Et toi mon fils ?
Yûnus : Oui je le veux.
Tout le monde applaudit et nous félicite, dans une ambiance joyeuse et chaleureuse, y a qu'eux qui sont joyeux là.
Quelques minutes plus tard, alors que la discussion animée se poursuit, je décide de monter dans ma chambre pour répondre à mes amies.
Cela fait des semaines que je leur ai pas répondu et que je suis pas allée en cours. Elles devaient être mortes d'inquiétude, je m'apprête à ouvrir leurs messages mais je remarque que le numéro inconnu ne cesse de m'envoyer des menaces.
Je décide de répondre lorsque soudain quelqu'un toque à la porte.
Moi : Entrez.
Je croyais que c'était ma mère ou mes cousines donc j'ai pas demandé qui c'était, la porte s'ouvre et je vois... Yûnus.
Yûnus : Désolé, mes parents m'ont demandé de venir pour discuter avec toi.
Surprise de le voir, je cache vite mon téléphone, il me regarde dans un air perplexe, les sourcils froncés.
Yûnus : Passe ton téléphone.
J'étais surprise mais d'un côté ça ne m'étonnait pas. Il devait avoir peur que je lui cache des choses, même si on s'aime pas, c'est pas une raison de se cacher des choses. mais je n'avais pas envie de lui donner en fait.
Moi : Bah non pourquoi ?
Yûnus : Je me marie avec toi, j'aimerais que tu me caches rien et que tu fréquentes pas d'autres mecs.
Je le comprends mais je sais pas comment il va réagir s'il apprend qu'un mec me menace. Il va sûrement croire que j'ai des liens avec lui alors, pour éviter qu'il ne doute de moi je lui donne. Il le prend et fronce les sourcils.
Yûnus : C'est qui lui ?
Moi : C'est un mec qui était dans ma classe en terminale.
Yûnus : Et il te menace parce que tu étais dans sa classe peut-être ?
Moi : Non c'est une longue histoire, j'ai pas le temps de te la raconter une autre fois InshaAllah.
Yûnus : Ouais de toute façon t'auras pas le choix.
Il bloque le numéro, me rend mon téléphone et nous descendons au salon.
Je pars rejoindre les filles dans la cuisine, tandis qu'il rejoint les hommes dans le salon. J'ai oublié de vous préciser qu'il avait un frère et une sœur. Sa sœur Alya nous rejoint dans la cuisine et vient à côté de moi.
Alya : Je te souhaite bonne courage.
Je la regarde confuse, les sourcils froncés ne comprenant pas ce qu'elle veut dire par là.
