Mardi 16 Septembre.
J'arrive devant la salle de littérature qui se trouve déjà grande ouverte. C'est assez étonnant sachant que j'ai quand même trente minutes d'avance. Oui j'ai fait fort aujourd'hui.
Je regarde discrètement dans la salle avant de pénétrer dans celle ci. Monsieur Lee est déjà là mais je ne pense pas qu'il m'ait remarqué. Il lit un broché, il a l'air très concentré dans sa lecture. Il porte même d'ailleurs de fine lunette en métal noire. Elles lui vont super bien.
Je m'approche de lui en silence puis je me positionne derrière afin de lire ce qu'il y a d'écrit.
De l'horreur.
Il lit un livre d'horreur et il est actuellement en pleine scène de meurtre.
Ça me donne qu'une envie.
Je mets d'un coup ma main sur ses yeux le faisant sursauter comme jamais. Je pose mon autre main sur ma bouche pour étouffer un rire. Il ne bouge plus d'un poil, il est aussi immobile qu'une statue de marbre. Je n'arrive même pas à entendre sa respiration. Il simule sa mort ou c'est comment ?
"Hyro tu es mort."
D'un seul coup il attrape mon poignet et tire dessus. Je me retrouve complètement penché sur lui, mon ventre touche son épaule tandis qu'il passe son bras autour de celui-ci.
"Je rigolais !
-Et maintenant tu vas passer par la fenêtre.
-Quoi !? Mais non !
-Oh que si."
Il sert mon ventre contre son épaule et se lève d'une simplicité déconcertante.
"Eh mais non lâchez moi ! Vous n'avez pas le droit !
-Je te l'ai déjà dit. J'ai tous les droits.
-S'il vous plaît ! Lâchez moi !
-Non."
Il commence à marcher vers une des fenêtres qu'il ouvre par la suite. J'essaye de me débattre tant bien que mal mais j'ai la nette impression que ça ne sert absolument à rien.
"Tu vas arrêter de gesticuler ?
-Mais lâchez moi !
-Toujours pas.
-S'il vous plaît !
-La politesse ne changera rien.
-Je suis désolé !
-Les excuses non plus.
-Mais c'est haut..."
Il me regarde un air songeur sur le visage puis il referme la fenêtre en reculant.
"Tu crois vraiment que je t'aurais fait passer par la fenêtre ?
-Absolument pas."
Là, j'ai le droit à un regard noir. En quelques secondes je me retrouve posé au sol.
"Je préfère ça."
Il ne répond pas et se contente uniquement de retourner s'asseoir à son bureau. Il récupère son livre et recommence sa lecture.
"Même pas vous allez riposter ?"
Il ne répond pas.
"Vous faites l'enfant ! Vous êtes un tricheur c'était moi qui faisais ça avant !"
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Changeons nos amours.
Romance[Prof x Élève] Les changements font partie d'une vie, on en connaît presque tous les jours. Mais le plus souvent on en connaît un grand chaque année. Surtout quand nous sommes étudiants, chaque nouvelle année d'étude est un grand changement. Chacun...
