La salle interdite.

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Vendredi 17 Octobre.

J'arrive à l'université avec presque une heure d'avance. Je n'ai aucune excuse. Enfin, je me suis trompé dans l'heure de mon réveil et tout mais ça c'est un secret.

Je rentre dans l'université tout en me dirigeant vers la salle de Monsieur Lee. Je doute très fortement qu'il soit déjà là mais en ne sachant pas je préfère aller voir.
En marchant dans les couloirs je passe devant la salle des profs et je remarque que la porte de celle-ci est ouverte. Dans l'embrasure j'aperçois Monsieur Lee en train de lire des documents. Il porte ses lunettes. Il est seul c'est certain.

Je m'approche de la porte avant de toquer à celle-ci. L'adulte sursaute légèrement avant d'enlever discrètement ses lunettes et de tourner sa tête vers moi.

En me voyant son regard se détend directement et un sourire se forme sur ses lèvres.

"Oh c'est toi.

-Oui, donc vous pouvez remettre vos lunettes."

Il lève les yeux au ciel mais s'exécute quand même.

"Rentre.

-Mais c'est la salle des profs.

-Il n'y a personne alors viens, je dois vérifier des choses ici. Et ferme la porte."

Je fais ce qu'il me dit et pénètres dans cette salle tout en fermant la porte. Je me rapproche de lui avant de m'arrêter à quelques centimètres. Il me fixe puis secoue la tête en se reconcentrant sur ses papiers.

"Vous avez eu une pensée obscène pour secouer la tête ?

-Carrément.

-Pervers.

-Ouai."

Il me regarde en se mordant la lèvre tout en se mettant face à moi.

"Il est à peine sept heure et vous avez déjà des pensées comme ça.

-J'en ai constamment figure toi.

-Je n'en doute absolument pas.

-En plus je trouve ça excitant dans une salle des profs.

-Plus que la porte ouverte ?

-Oh que oui.

-Et l'idée qu'un autre prof pourrait nous surprendre ne vous dérange pas ?

-Ça rajoute du danger et c'est excitant."

Avant même que je ne puisse répondre il vient saisir mon sexe de sa main. Il presse avec une force assurée tout en me défiant du regard.

Alors là il peut rêver s'il compte mener la cadence.

Je retire sa main de mon sexe ce qui lui décroche une moue boudeuse et déçue.

"Si vous pensez que vous pouvez me toucher comme bon vous semble vous avez tort.

-Ce n'est pas drôle.

-Ce n'est pas fait pour être drôle."

Je me rapproche de lui jusqu'à coller mon torse à son dos. Je passe mes bras autour de lui tandis qu'il bouge dans tout les sens pour essayer de partir. Il pourrait y mettre un peu plus de motivation, là il a la force d'un nouveau né.

"Si moi je ne peux pas toi non plus.

-Alors mettez y plus de motivation. Je sais que vous avez bien plus de force que ce que vous prétendez maintenant."

Changeons nos amours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant