Chapitre 13 - Sofia

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Mes inhibitions et mes doutes se sont envolés en un clin d'œil.

Entre Carter et moi, il n'y a désormais que du désir à l'état brut.

Au diable les conséquences. J'ai besoin de m'envoyer en l'air. Je n'ai jamais eu autant envie de quoique ce soit d'autre.

— Tu ne fais même pas semblant d'hésiter ?

Il rit tandis que nous nous dirigeons vers l'ascenseur d'un pas décidé et qu'il se jette sur mes lèvres.

— Je pourrais, mais... honnêtement, j'attends ça depuis bien trop longtemps, me dit-il.

Nous en franchissons les portes sans que nos lèvres ne se séparent.

Il m'assaille d'une multitude de baisers, tous plus prometteurs les uns que les autres. Il m'explore et dévore toutes les parties de mon corps que mes vêtements ne recouvrent pas, accroissant mon envie de façon exponentielle.

Seigneur... Si nous n'arrivons pas à la chambre rapidement, je ne réponds plus de rien ! Et il est fort probable qu'on se fasse mettre à la porte dans la foulée.

J'aurais bien du mal à expliquer à mon patron que nous avons été virés de l'hôtel parce que nous nous comportions comme des animaux en rut.

Les doigts de Carter se dirigent dangereusement bas et se promènent par-dessus le fin tissu de ma robe tandis qu'il me plaque contre la paroi. Aucun doute possible sur l'effet que cela me procure, je suis trempée. Quant à lui... Il est dur comme de la pierre.

— Tu es tellement belle Sofia, dit-il en picorant ma nuque.

Ces mots, je les ai rêvés mille fois et j'ai un peu de mal à croire qu'il vient de les prononcer.

J'ignore combien de temps cela dure. Quelques secondes tout au plus pendant lesquelles ses mains se sont ajoutées à l'équation, en se glissant sous ma robe.

Mais les portes de l'ascenseur s'ouvrent à nouveau et nous nous retrouvons face à un couple d'un certain âge. Ils nous jettent un regard amusé tandis que je m'éloigne précipitamment de Carter et tente du mieux que je peux de cacher la partie exposée de ma cuisse.

— J'ai été jeune moi aussi, chérie, me dit la dame en me lançant un sourire complice.

Je m'extirpe de la cabine, rouge de honte en les saluant poliment tandis que Carter rit derrière moi.

— Besoin d'aide ? me susurre-t-il.

J'avais pris un peu d'avance dans le couloir, mais il m'a rattrapé et saisit, de mes mains tremblantes, la carte magnétique que je peine à introduire dans la fente.

D'un geste maîtrisé, il exécute la manipulation que je tentais de faire et la porte se déverrouille sous nos yeux.

Alors que nous nous glissons à l'intérieur, Carter me plaque contre celle-ci. Comme il l'a fait quelques secondes plus tôt dans l'ascenseur, à la différence près que cette fois-ci, rien ne nous empêchera d'aller au bout des choses.

La chambre est à peine éclairée par les lumières de la ville, à l'extérieur, mais je distingue nettement sa silhouette devant moi. Je peux sentir son souffle contre ma nuque lorsqu'il se penche vers moi, et la chaleur de son corps désormais collé contre le mien.

Il veut manifestement prendre le contrôle de la situation. Et ça me va.

Je meurs d'envie de le voir à l'œuvre.

Le lobe de mon oreille est sa première cible. Il le mordille à peine, envoyant des décharges de plaisir dans mon bas ventre. Je joins mes jambes l'une à l'autre pour tenter de soulager la pression qu'il vient d'initier, mais sans succès. J'ai besoin de plus.

Céder à la tentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant