Céder à la tentation

Chapitre 14 - Carter

J'ai aidé Sofia à se débarrasser de la robe et du soutien-gorge qu'elle n'avait pas encore quitté et elle me lance désormais un sourire qui en dit long après s'être mise à califourchon sur moi.

Je ne peux qu'apercevoir sa nudité en raison de la faible luminosité de la pièce, mais après l'avoir imaginé tant de fois, c'est déjà au-delà de mes espérances pour ce soir.

Ses hanches, sa poitrine et ses jambes interminables... Toutes les zones de son corps que j'ai rêvé de pouvoir explorer, toucher et goûter un jour... Tout cela est enfin à moi.

Pour cette nuit au moins.

Et je me promets de savourer chacune des secondes que je vais passer à les découvrir.

— Sofia...

Je veux lui dire qu'elle n'est pas obligée de faire quoique ce soit. Que j'ai sincèrement apprécié de lui offrir cet orgasme et que je n'attends absolument rien en retour.

— Mmmmh...? me répond-elle en approchant ses lèvres des miennes.

J'ai oublié ce que je voulais lui dire. Ou plus exactement, j'ai perdu toute volonté de le lui dire. Parce que j'ai bien trop envie d'elle.

Et merde.

Elle s'attaque désormais à mon pantalon et à ce qui se trouve en dessous avec tant d'agilité que cela me fait taire.

Mon cerveau est dans l'incapacité de gérer tout ce qui se passe autour de moi. Ou plutôt devrais-je dire, il choisit de se focaliser sur l'essentiel et met en sourdine tout le reste.

Lentement, son visage remonte vers le mien après avoir jeté au sol ce qu'elle vient de m'enlever et elle effleure délibérément mon torse avec ses seins nus.

Inutile que je prononce un mot, il y en a un qui parle pour moi.

— On dirait bien qu'il y a quelqu'un qui attend qu'on s'occupe de lui, dit-elle en attrapant ma queue, d'une main, avant de glisser à nouveau en sens inverse.

Je ne peux clairement pas dire le contraire. Ce serait mentir.

J'ai tellement envie d'elle que c'en est douloureux.

Si elle savait le nombre de fois où j'ai pu imaginé tout ça, et plus encore.

Chaque fois ou presque que mes yeux se sont posés sur elle lors des trois années durant lesquelles elle m'a évité comme si j'étais le diable en personne.

Mes mains viennent saisir ses cheveux au moment où sa langue me trouve et je laisse échapper un profond soupir de satisfaction lorsqu'elle commence à la faire descendre jusqu'à en atteindre la base.

Elle réitère l'opération et je dois me montrer extrêmement attentif à ne pas me laisser submerger trop tôt par le plaisir qu'elle me procure déjà. Ce n'est pas la première fois qu'une femme me donne du plaisir ainsi, mais jamais il n'est monté aussi vite. Jusqu'à aujourd'hui.

Ma main droite reste ancrée dans sa longue chevelure brune, que je prends soin de relever comme je le peux pour lui simplifier la tâche, mais la gauche se promène sur toutes les parties de son corps auxquelles j'ai accès. Et c'est absolument divin.

Elle gémit lorsque je finis par saisir les pointes de ses seins et les pince légèrement, l'un après l'autre, à tour de rôle. Je range dans un coin de ma tête le fait qu'elle semble apprécier.

Cela pourra m'être utile pour une prochaine fois. S'il y en a une, bien sûr.

Sa langue quadrille mon sexe avec une précision et une efficacité remarquables.