Chapitre 41 - Sofia

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— Tu es sûr qu'on doit y retourner ? demandé-je, blottie dans les bras de Carter.

— J'en ai bien peur.

— Tu te souviens quand on ne souhaitait pas repartir de Los Angeles ?

— Bien sûr, acquiesce-t-il.

— Et bien, j'ai le même problème, ici ! Je ne veux pas rentrer, dis-je en souriant contre sa peau.

— J'adorerais rester avec toi ici pour toujours, dit-il en balayant une mèche de mes cheveux de mon front. Mais notre retour à la réalité est maintenant imminent.

— Cette réponse ne me convient absolument pas ! protesté-je.

— Vois le bon côté des choses, dit-il. Maintenant que tout le monde est au courant pour nous, je pourrai t'emmener ici aussi souvent que tu le souhaites. Et puis... On a encore toute la nuit et la journée de demain à passer ici, ensemble.

— Tu as raison.

— On pourrait revenir cet été, lorsque mes frères seront là. Si ça te tente, évidemment.

— J'adorerais ça ! lui dis-je, pleine d'enthousiasme.

— Ah oui ? m'interroge Carter avec un large sourire.

— Bien sûr ! Tu connais déjà le mien, il est temps que je rencontre les tiens, moi aussi ! Tu as une longueur d'avance, je te signale.

— Ils vont t'adorer.

— C'est vrai que je fais souvent cet effet-là aux gens, dis-je en riant.

Carter en fait autant et m'embrasse du bout des lèvres.

— Et puis, je compte bien profiter du lac, dis-je en jetant un œil à l'extérieur.

Même si le temps s'est apaisé, il est loin d'être au beau fixe et nous a maintenus enfermés la plupart du temps.

Ceci étant dit, je ne vais certainement pas m'en plaindre puisque Carter et moi venons de passer les dernières heures au lit, à faire l'amour.

— Je t'aime, dit-il sans détacher ses lèvres des miennes.

— Je t'aime aussi, répondis-je avant de ne pouvoir réprimer un bâillement.

— Et bien, il semblerait que tu aies encore envie de dormir, me dit-il avec un sourire.

— Je suis désolée pour ça, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, j'ai l'impression d'être tout le temps épuisée.

— Ne t'excuse pas. Si tu as besoin de te reposer, te garder pour la nuit dans mes bras me paraît être une excellente perspective, dit-il en serrant mon corps nu contre le sien. Surtout après ce qu'on vient de faire ! ajoute-t-il.

— C'est une idée qui me plait bien, à moi aussi ! dis-je.

— En plus, tout ça est un peu de ma faute, non ?

— Comment ça ?

— Et bien, tu passes beaucoup de temps au travail, et je te réclame en permanence lorsque tu n'y es pas.

— Carter, être avec toi est tout sauf épuisant, dis-je. Enfin... Si, un peu. Je dois dire que nos très nombreuses et très orgasmiques parties de jambes en l'air pompent l'essentiel de mon énergie, mais, je ne m'en plains absolument pas ! dis-je en déposant un baiser dans son cou qui le fait rire.

— On peut ralentir le rythme, si tu le souhaites, me dit-il d'un ton taquin.

— Est-ce que tu viens vraiment de dire une ineptie pareille ? m'exclamé-je.

Céder à la tentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant